No CrossRef data available.
Article contents
Un Proudhon, deux Proudhons
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Abstract
- Type
- Un Proudhon, deux Proudhons (Notes et Comptes Rendus)
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1951
References
page 135 note 1. Collection Leurs Figures, Paris, 1948, 528 p.
page 135 note 2. La vie de Proudhon, tome I : La Jeunesse de Proudhon, par Daniel Halévy ; — P. J. Proudhon, par Sainte-beuve. Appendices et Commentaires par D. Halévy, Paris, 1948, 448 p.
page 136 note 1. Sainte-Beuve appuie moins quand, relatant les indignations de Pierre-Joseph contre les livres sur l'amour, il remarque avec amusement que, t sur ce point de littérature et de morale, Proudhon et M. de Bonald sont exactement d'accord i (p. 130, note). Mais il n'est pas d'humeur, Sainte-Beuve, à considérer le romantisme comme une peste…
page 139 note 1. Ni Daniel Halévy ni Éd. Dolléans ne sont franc-comtois : soit dit sans reproche. Mais quand, parlant notamment de la naissance et de la jeunesse de Proudhon, ils excursionnent dans le bassin du Doubs, il est inévitable qu'ils commettent quelques faux pas. Pourquoi s'obstinent-ils tous deux à faire de Battant un faubourg de Besançon 1 Battant — y compris le Petit Battant, où le père de Proudhon avait sa petite maison et son appentis de tonnelier attenant aux remparts — est tout simplement un des sept quartiers de la ville libre impériale, un des trois quartiers (et non faubourgs) de la rive droite du Doubs : Arènes, Battant, Charmont. — « Race des franches montagnes », les Proudhons ? Je veux bien. C'est Proudhon luimême qui l'écrit, dans un accès d'enthousiasme. Mais les Franches Montagnes sont là-bas, dans le pays de Bâle, où jamais ne fréquentèrent les Proudhons. Et en fait de montagne, Burgille- lez-Marnay, aux bords de l'Ognon, c'est de la montagne modeste ! Nous l'appellerons de la toute petite colline, rien de plus, et fort peu jurassienne d'aspect. — Il y a aussi les cudots. L'exégèse de Daniel Halévy l'emporte ici sur celle d'Éd. Dolléans, qui prend le mot pour un compliment. Le « cudot », dans notre langage, c'est un chimérique. Un inventeur, un homme à projets qui se lance dans des entreprises absurdes et la plupart du temps échoue. Mais recommence aussitôt. Quand on est cudot, c'est pour toujours… — Vétilles, à quoi je m'amuse. Pardon 1.