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Published online by Cambridge University Press: 11 August 2021
La présente étude substitue une analyse technique et graphique des opérations typographiques à l’approche politique et culturelle qui met habituellement l’accent sur les obstacles opposés à l’apparition de l’imprimerie dans l’Empire ottoman. Au-delà d’une démarche historiographique centrée sur les échecs de la modernisation culturelle, un examen combiné des caractères typographiques et des signes de ponctuation invite à proposer une histoire conjuguée de l’imprimé et du manuscrit. Celle-ci, tournée vers l’étude des vitalités textuelles, met au jour des convergences entre les productions calligraphiques, les expérimentations de la typographie et les progrès de la lithographie. Elle relie le travail du typographe aux actions de la main, les activités de l’éditeur aux productions de l’auteur, l’impression des matrices aux inscriptions de la plume. La ponctuation est un terreau d’innovation qui propose, au fil de ses modalisations, de nouvelles insertions, créations et hybridations contribuant au développement de la société graphique ottomane : les gens de l’écrit (scribes, copistes, lettrés, mais aussi éditeurs, typographes et imprimeurs) produisent des textes en fonction d’une culture manuscrite, de contraintes techniques et des caractères propres à la langue turque ottomane. Dès lors, une approche technique de l’ensemble des formes de production écrite permet d’ouvrir un nouveau chantier : celui d’une histoire croisée de la langue et des textes.
In contrast to political and cultural perspectives that focus on the limitations and obstacles surrounding the emergence of printing in the Ottoman Empire, this article proposes a technical and graphic analysis of typographical operations. Moving beyond a historiographical approach centered on the failures of cultural modernization, the comparative study of typographical characters and punctuation marks paves the way for a combined history of print and manuscript. Focusing on textual vitalities reveals deep convergences between calligraphic productions, typographical experiments, and the advent of lithography. It also relates the work of the typographer to the actions of the hand, the activities of the publisher to the author’s production, and the printing of the dies to the strokes of the pen. Punctuation is a field of innovation that, in its evolving modalities, proposed new insertions, creations, and hybridizations that contributed to the development of Ottoman graphic society: scribes, copyists, and scholars, but also publishers, typographers, and printers produced texts according to a manuscript culture, technical constraints, and characters specific to the Ottoman Turkish language. A technical approach to all forms of written production thus opens up a new domain of study: a histoire croisée of language and texts.
1 Lettre du comte Choiseul-Gouffier à Étienne Anisson-Duperron, directeur de l’Imprimerie royale, Constantinople, 25 janvier 1786, Bibliothèque nationale de France (ci-après BNF), ms. nouv. acquis. franç. 4752, fol. 30-31, cité par Henri Omont, « Documents sur l’imprimerie à Constantinople au xviii e siècle », Revue des bibliothèques, 5, 1895, p. 185-200 et 229-236, ici p. 233.
2 Lettre d’Étienne Anisson-Duperron au compte Choiseul-Gouffier, Paris, 8 mars 1786, BNF, ms. nouv. acquis. franç. 4752, fol. 32r-32v, cité par H. Omont, « Documents… », art. cit., p. 234.
3 Sur sa genèse et son devenir, voir Gérald Duverdier, « Les caractères de Savary de Brèves et la présence française au Levant au xvii e siècle », L’art du livre à l’Imprimerie nationale, Paris, Imprimerie nationale, 1973, p. 69-87.
4 Lettre d’Étienne Anisson-Duperron au comte Choiseul-Gouffier, Paris, 8 mars 1786, BNF, ms. nouv. acquis. franç. 4752, fol. 32r-32v, cité par H. Omont, « Documents… », art. cit., p. 235.
5 Joseph de Guignes, Principes de composition typographique. Pour diriger un compositeur dans l’usage des caractères orientaux de l’Imprimerie royale, Paris, s. n., 1790, p. 3.
6 Ibid., p. 1 et 2.
7 Ibid., p. 1.
8 Joseph de Guignes, Essai historique sur la typographie orientale et grecque de l’Imprimerie royale, Paris, s. n., 1787, p. 26-27.
9 Pierre-François Viguier, Élémens de la langue turque, ou Tables analytiques de la langue turque usuelle, avec leur développement, dédiés au Roi sous les auspices de M. le comte de Choiseul-Gouffier, Constantinople, Imprimerie du Palais de France, 1790 ; Laurent Jean-François Truguet, Uṣūl ül-maʿārif fī vech-i taṣfīf-i sefāyin-i donanma ve fenn-i tedbīr-i ḥarekātihā. Traité de manœuvre pratique, Constantinople, Imprimerie de l’ambassadeur de France, 1202 H. (calendrier de l’Hégire)/1787-1788 ; Sébastien Le Prestre de Vauban, Fenn-i Lağım. L’art des mines, trad. par K. Ipsilanti, Istanbul, Dar üt-tıbaat ül-amire, 1208 H./1794-1795.
10 Albert Geiss, « Histoire de l’imprimerie en Égypte », Bulletin de l’Institut égyptien, 5e s., t. 1, 1907, p. 133-157.
11 Catherine Mayeur-Jaouen, « Sufism and Printing in Nineteenth Century Egypt », in R. Chih, C. Mayeur-Jaouen et R. Seesemann (dir.), Sufism, Literary Production, and Printing in the Nineteenth Century, Würzburg, Ergon Verlag, 2014, p. 25-74, ici p. 36 ; ead., « Corans et livres islamiques », in P. Singaravélou et S. Venayre (dir.), Histoire du monde au xix e siècle, Paris, Fayard/Pluriel, 2019, p. 615-621, ici p. 616.
12 Alain Vaillant, « Le règne de l’imprimé », in P. Singaravélou et S. Venayre (dir.), Histoire…, op. cit., p. 274-293, ici p. 285.
13 Katharine Smith Diehl, « Lucknow Printers, 1820-1850 », in N. N. Gidwani (dir.), Comparative Librarianship: Essays in Honour of Professor D. N. Marshall, Delhi, Vikas, 1973, p. 115-128 ; James Heyworth-Dunne, « Printing and Translation under Muhammad ‘Alî of Egypt », The Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland, 1940, p. 325-349 ; Nile Green, « Journeymen, Middlemen: Travel, Transculture, and Technology in the Origins of Muslim Printing », International Journal of Middle East Studies, 41-2, 2009, p. 203-224.
14 Ian Proudfoot, « Mass Producing Houri’s Moles: Or Aesthetics and Choice of Technology in Early Muslim Book Printing », in P. G. Riddell et T. Street (dir.), Islam: Essays on Scripture, Thought and Society, Leyde, Brill, 1997, p. 161-189, ici p. 163 ; Nile Green, « Stones from Bavaria: Iranian Lithography in its Global Context », Iranian Studies, 43-3, 2010, p. 305-331, ici p. 306, 310 et 324 ; Grégoire Zellich, Notice historique sur la lithographie et sur les origines de son introduction en Turquie, Constantinople, Imprimerie A. Zellich Fils, 1895.
15 Ulrike Freitag et Achim von Oppen, « Introduction. ‘Translocality’: An Approach to Connection and Transfer in Area Studies », in U. Freitag et A. von Oppen (dir.), Translocality: The Study of Globalising Processes from a Southern Perspective, Leyde, Brill, 2010, p. 1-21, ici p. 3-4 ; Marc Aymes et Olivier Bouquet, « Transfaires d’ailleurs », European Journal of Turkish Studies, 22, 2016, § 2, DOI : https://doi.org/10.4000/ejts.5348.
16 Henri-Jean Martin, La naissance du livre moderne. Mise en page et mise en texte du livre français (xiv e -xvii e siècles), Paris, Éd. du Cercle de la Librairie, 1999, p. 353.
17 Notons que, dans un contexte différent, la « Typographia Medicea » visait à effacer toute ressemblance entre manuscrits et livres imprimés : ni la mise en page ni la forme des caractères ne devaient révéler la nature du livre.
18 Roger Chartier, « ‘Coppied onely by the eare’. Le texte de théâtre entre la scène et la page au xvii e siècle », in P. Desan, Larry F. Norman et R. Strier (dir.), Du spectateur au lecteur. Imprimer la scène aux xvi e et xvii e siècles, Fasano/Paris, Schena editore/PUPS, 2002, p. 31-53, ici p. 53.
19 Orlin Sabev, Waiting for Müteferrika: Glimpses of Ottoman Print Culture, Boston, Academic Studies Press, 2018 ; Gotthold Weil, « Die ersten Drucke der Türken », Zentralblatt für Bibliothekswesen, 24, 1907, p. 49-61. Pour une discussion de la thèse de Thomas F. Carter (« Islam as a Barrier to Printing », The Moslem World, 33, 1943, p. 213-216) et une réflexion sur les évolutions graphiques de la représentation des discours, voir Adeeb Khalid, « Printing, Publishing, and Reform in Tsarist Central Asia », IJMES, 26-2, 1994, p. 187-200 ; H. A. Avakian, « Islam and the Art of Printing », Uit bibliotheektuin en informatieveld, Utrecht, Universiteitsbibliotheek, 1978, p. 256-269 ; Jonathan Bloom, Paper before Print: The History and Impact of Paper in the Islamic World, New Haven, Yale University Press, 2001, p. 91 et 122-123. Pour une critique de la thèse de l’incompatibilité entre islam ottoman et imprimé, voir Christoph Neumann, « Üç tarz-ı Mütalaa. Yeniçağ Osmanlı Dünyası’nda Kitap Okumak ve Yazmak », Tarih ve Toplum, 1, 2005, p. 51-76, ici p. 57 ; Orlin Sabev, « The First Ottoman Turkish Printing Enterprise: Success or Failure (A Reassessment) », in D. Sajdi (dir.), Ottoman Tulips, Ottoman Coffee: Leisure and Lifestyle in the Eighteenth Century, Londres, Tauris, 2007, p. 63-89 ; Wahid Gdoura, Le début de l’imprimerie arabe à Istanbul et en Syrie. Évolution et environnement culturel (1706-1787), Tunis, Institut supérieur de documentation, 1985, p. 13-14.
20 Olivier Bouquet, Quand les Ottomans firent le point. Histoire graphique, technique et linguistique de la ponctuation ottomane, Turnhout, Brepols, 2019, p. 49-53, 200-203 et 359-366. Dans le présent article, je poursuis une hypothèse suggérée dans le livre : celle d’un lien entre pratiques manuscrites et développement de l’imprimé.
21 Emmanuel Szurek, « Gouverner par les mots. Une histoire linguistique de la Turquie nationaliste », thèse de doctorat, EHESS, 2013, p. 8-9 sq.
22 En vertu du contrat de protection ou dhimma qui leur était accordé, les sujets juifs et chrétiens du sultan, appelés à vivre dans une situation d’infériorité juridique et financière, étaient soumis à des contraintes fiscales et des charges spécifiques.
23 Pour un bilan sur les imprimés chrétiens du Proche-Orient, voir Bernard Heyberger, « Premières imprimeries arabes en Orient. Une histoire connectée », journée d’études « Circulations typographiques. Imprimer les langues orientales entre Orient et Occident, xvi e-xx e siècles », université Paris Diderot, 2019, https://www.hegemone.fr/Circulations-typographiques-imprimer-les-langues-orientales-entre-Orient-et-2749.
24 Ekmeleddin İhsanoğlu et Hatice Aynur, « Yazmadan Basmaya Geçiş. Osmanlı Basma Kitap Geleneğinin Doğuşu (1729-1848) », Osmanlı Araştırmaları, 22, 2003, p. 219-255.
25 Jale Baysal, « Turkish Publishing Activities Before and After the New Alphabet », Anatolica, 8, 1981, p. 115-131, ici p. 121-122.
26 Huda Smitshuijzen AbiFarès, Arabic Typography: A Comprehensive Sourcebook, Londres, Al Saqi Books, 2001, p. 43 ; Amit Bein, Ottoman Ulema, Turkish Republic: Agents of Change and Guardians of Tradition, Stanford, Stanford University Press, 2011, p. 36-41.
27 Ahmed İhsan Tokgöz, Matbuat Hatıralarım, Istanbul, İletişim, 1993, p. 62-63.
28 Osman Ersoy, Onsekinzinci ve Ondokuzuncu Yüzyıllarda Türkiye’de Kâğıt, Ankara, Ankara Üniversitesi Basımevi, 1963, p. 19-20 ; id., « İlk Türk Basımevi’nde Basılan Kitapları Fiyatları », colloque, « Basım ve Yayıncılığımızın 250. Yılı Bilimsel Toplantısı, 10-11 Aralık 1979 », Bildiriler, Ankara, Türk Kütüphaneciler Derneği, 1980, p. 69-77, ici p. 73-74 (pour des données sur les contrastes entre prix de revient et prix de vente). Sur l’installation de deux papeteries, l’une à Halkapınar, dans les faubourgs d’İzmir, en 1846, l’autre à Baykoz, dans les années 1890, voir Mehmet A. Kağıtçı, Historical Study of Paper Industry in Turkey, Istanbul, Grafik Sanatlar Matbaası, 1976. Au Caire, la première fabrique est installée en 1834. Voir à ce sujet Yves Gonzalez-Quijano, Les gens du livre. Édition et champ intellectuel dans l’Égypte républicaine, Paris, CNRS Éditions, 1998, p. 50.
29 Selim N. Gerçek, Türk Taşbasmacılığı, Istanbul, Devlet Basımevi, 1939, p. 27.
30 H. Smitshuijzen AbiFarès, Arabic Typography, op. cit., p. 79-85 ; Anne-Laure Dupont, « What Is a Kâtib ‘Âmm? The Status of Men of Letters and the Conception of Language According to Jurjî Zaydân », Middle Eastern Literatures, 13-2, 2010, p. 171-181 ; Gilbert Delanoue, « L’arabe en Égypte 1800-1940. Histoire et idéologie », in S. Chaker (dir.), Langues et pouvoir. De l’Afrique du Nord à l’Extrême-Orient, Aix-en-Provence, Édisud, 1998, p. 41-60 ; Adrian Gully, « Arabic Linguistic Issues and Controversies of the Late Nineteenth and Early Twentieth Centuries », Journal of Semitic Studies, 42-1, 1997, p. 75-120.
31 Incunabula dans le sens métonymique de formative period. Voir à ce sujet Ulrich Marzolph, « Persian Incunabula: A Definition and Assessment », Gutenberg-Jahrbuch, 2007, p. 205-220, ici p. 205.
32 Yirmisekiz Çelebi Mehmed Efendi, Relation de l’ambassade de Mehemet-Effendi, a la cour de France, en M. DCC. XXI. écrite par lui-même, et traduite du turc, trad. par J. C. Galland, Constantinople/Paris, Ganeau, 1757.
33 Selon la correspondance entretenue entre le marquis de Villeneuve et le comte de Maurepas. Voir à ce sujet Herbert W. Duda, « Das Druckwesen in der Türkeï », Gutenberg-Jahrbuch, 1935, p. 226-242, ici p. 238.
34 Jean-Baptiste Holderman, Grammaire tvrqve ou Methode covrte & facile pour apprendre la langve tvrqve, Constantinople, s. n., 1730, p. 2 de la préface.
35 B. Heyberger, « Premières imprimeries… », art. cit.
36 Ignatius Mouradgea d’Ohsson, Tableau général de l’Empire othoman, Paris, Imprimerie de Monsieur, 1787-1820 (le premier volume paraît en fait en 1788, ainsi que le précise Carter V. Findley, Enlightening Europe on Islam and the Ottomans: Mouradgea d’Ohsson and His Masterpiece, Leyde, Brill, 2019, p. 390) ; Keymal Beydi˙lli˙, « Ignatius Mouradgea d’Ohsson (Muradcan Tosunyan). Ailesi hakkında kayıtlar, ‘Nizâm-i Cedîd’e dâir lâyihası ve Osmanlı İmparatorluğundaki siyâsî hayatı », Tarih Dergisi, 34, 1984, p. 247-314, ici p. 255.
37 Richard-Gabriel Rummonds, Nineteenth-Century Printing Practices and the Iron Handpress, vol. 1, New Castle/Londres, Oak Knoll Press/The British Library, 2 vol., 2004, p. 30.
38 Yasemin Gencer, « Ibrahim Müteferrika and the Age of the Printed Manuscript », in C. Grubert (dir.), The Islamic Manuscript Tradition: Ten Centuries of Book Arts in Indiana University Collections, Bloomington, Indiana University Press, 2010, p. 155-193, ici p. 159 ; Maurits van den Boogert, « The Sultan’s Answer to the Medici Press? Ibrahim Müteferrika’s Printing House in Istanbul », in A. Hamilton, M. van den Boogert et B. Westerweel (dir.), The Republic of Letters and the Levant, Leyde, Brill, 2005, p. 265-291.
39 W. Gdoura, Le début…, op. cit., p. 142-143. La différence de coût et d’accessibilité du matériel est un argument avancé par le linguiste Şemseddin Sami lorsque celui-ci défend le choix du latin plutôt que celui du grec ou de l’arabe pour constituer le nouvel alphabet albanais qu’il met au point en 1879. Voir à ce sujet Frances Trix, « The Stamboul Alphabet of Shemseddin Sami Bey: Precursor to Turkish Script Reform », IJMES, 31-2, 1999, p. 255-272, ici p. 259.
40 Hala Auji, Printing Arab Modernity: Book Culture and the American Press in Nineteenth-Century Beirut, Leyde, Brill, 2016, p. 33 et 68. Sur les difficultés de l’apprentissage de l’arabe par les missionnaires installés au Proche-Orient, voir Chantal Verdeil, La mission jésuite du Mont-Liban et de Syrie (1830-1864), Paris, Les Indes savantes, 2011, p. 233-238.
41 I. Proudfoot, « Mass Producing… », art. cit., p. 165.
42 İsmail Seli˙moğlu, « Rusçuk Matbaası ve Tuna Gazetesi », in N. Abacı (dir.), VIII. Uluslararası Türkiye’nin Sosyal ve Ekonomik Tarihi Kongresi, 18-21 Haziran 1998, Brousse, Lulu Press, 2006, p. 51-56, ici p. 55.
43 Pour des données chiffrées sur les coûts de production lithographique, voir Ian Proudfoot, « Lithography at the Crossroads of the East », Journal of the Printing Historical Society, 27, 1998, p. 113-131, ici p. 116 ; id., « Mass Producing… », art. cit., p. 179. Sur la diversification des foyers de production de pierres, voir N. Green, « Stones… », art. cit., p. 314-319.
44 André Demeerseman, « Une parenté méconnue de l’imprimerie arabe et tunisienne. La lithographie », IBLA. Revue de l’Institut des belles lettres arabes de Tunis, 16, 1953, p. 347-385, ici p. 371-373.
45 N. Green, « Stones… », art. cit., p. 324.
46 82 300 corans auraient été imprimés à Kazan entre 1853 et 1859. Voir à ce sujet İsmet Bi˙nark, Eski Kitapçılık Sanatlarımız, Ankara, Ayyıldız Matbaası, 1975, p. 86.
47 M. Brett Wilson, Translating the Qur’an in an Age of Nationalism: Print Culture and Modern Islam in Turkey, Londres, Oxford University Press/The Institute of Ismaili Studies, 2014, p. 64-65. Il en est de même au Caire : les éditions imprimées de 1864 sont lithographiées à partir de 1889 (I. Proudfoot, « Mass Producing… », art. cit., p. 183). Sur les éditions ottomanes du Coran entreprises dans la seconde moitié du xix e siècle, voir M. B. Wilson, Translating…, op. cit., p. 55-83.
48 M. B. Wilson, Translating…, op. cit., p. 29, 31 et 69 ; Ian Proudfoot, « A Formative Period in Malay Publishing », Journal of the Malayan Branch, Royal Asiatic Society, 59-2, 1986, p. 101-132, ici p. 108.
49 A. Demeerseman, « Une parenté… », art. cit., p. 351.
50 Brinkley Messick, The Calligraphic State, Berkeley, University of California Press, 1993, p. 32-33.
51 C. Mayeur-Jaouen, « Sufism… », art. cit., p. 26.
52 Ekmeleddin İhsanoğlu, The Turks in Egypt and their Cultural Legacy, Le Caire, The American University in Cairo Press, 2012, p. 332-333. Sur l’opposition de lettrés à l’introduction de polices de caractères arabes conçues à Vienne, Paris, Leipzig, Leyde et Londres dans les années 1920-1930, voir Dagmar Glass, Malta, Beirut, Leipzig and Beirut Again: Eli Smith, the American Syria Mission and the Spread of Arabic Typography in Nineteenth Century Lebanon, Beyrouth, Orient-Institut der deutschen morgenländischen Gesellschaft, 1998, p. 19-20.
53 E. İhsanoğlu, The Turks…, op. cit., p. 334. La calligraphie ottomane compte « six styles » (aklam-ı sitte) principaux. Le script talik est l’adaptation ottomane du script nasta‘liq, venu d’Iran. Dans la suite de cet article, les styles nesih et rıka sont également évoqués.
54 Le guide parisien Théotiste Lefèvre, Guide pratique du compositeur d’imprimerie, Paris, F. Didot, 1883, p. 296 fait état de cela.
55 Voir la première page de l’ouvrage de İshak Efendi, Mecmua-ı Ulum-ı Riyaziye, Istanbul, Matbaa-i Amire, 1831-1834.
56 H. Auji, Printing…, op. cit.
57 Pour des comparaisons avec le cas égyptien, voir C. Mayeur-Jaouen, « Sufism… », art. cit.
58 Orlin Sabev, « A Virgin Deserving Paradise or a Whore Deserving Poison: Manuscript Tradition and Printed Books in Ottoman Turkish Society », in J. Miller et L. Kontler (dir.), Friars, Nobles and Burghers – Sermons, Images and Prints: Studies of Culture and Society in Early-Modern Europe in Memoriam István György Toth, Budapest, Central European University Press, 2010, p. 389-409, ici p. 390 (nous traduisons) ; Diederick Raven, « Elizabeth Eisenstein and the Impact of Printing », European Review of History, 6-2, 1999, p. 223-234 ; Nicolas Hudson, « Challenging Eisenstein: Recent Studies in Print Culture », Eighteenth Century Life, 26-2, 2002, p. 83-95.
59 I. Proudfoot, « Mass Producing… », art. cit. ; Ulrich Marzolph, « Early Printing History in Iran (1817-ca. 1900) », in E. Hanebutt-Benz, D. Glass et G. Roper (dir.), Middle Eastern Languages and the Print Revolution: A Cross-Cultural Encounter, Westhofen, WVA-Verlag Skulima, 2002, p. 249-268.
60 Özgür Türesay, « L’imprimerie d’Ebüzziya et l’art d’imprimer dans l’Empire ottoman à la fin du xix e siècle », in G. Roper (dir.), Historical Aspects of Printing and Publishing in Languages of the Middle East, Leyde, Brill, 2014, p. 193-229, ici p. 193.
61 H. Auji, Printing…, op. cit., p. 10-13.
62 I. Proudfoot, « Mass Producing… », art. cit.
63 Voir l’exemple de Vahdetî Efendi dans Marc Aymes, « An Ottoman in Paris: A Tale of Mediterranean Coinage », in P. M. E. Lorcin et T. Shepard (dir.), French Mediterraneans: Transnational and Imperial Histories, Lincoln, University of Nebraska Press, 2016, p. 168-199.
64 H.-J. Martin, La naissance du livre moderne, op. cit., p. 353.
65 M. B. Wilson, Translating…, op. cit., p. 61 et 63.
66 Sur les signes diacritiques, voir François Déroche, Manuel de codicologie des manuscrits en écriture arabe, Paris, BNF, 2000, p. 238-240. Sur les signes orthoépiques, voir Pierre R. Léon, Prononciation du français standard. Aide-mémoire d’orthoépie à l’usage des étudiants étrangers, Montréal, Didier, 1966, p. 5 : « L’orthoépie définit les règles de la prononciation par rapport aux règles graphiques et énonce les lois phonétiques qui gouvernent le système phonique d’une langue. C’est en somme la ‘grammaire des sons d’une langue’. »
67 Sur les « signes complémentaires » de l’arabe caractérisé comme scriptio defectiva, voir Régis Blachère et Maurice Gaudefroy-Demombynes, Grammaire de l’arabe classique, Paris, Maisonneuve et Larose, 1975, p. 20-24 ; Adam Gacek, Arabic Manuscripts: A Vademecum for Readers, Leyde, Brill, 2009, p. 144-145.
68 H. Smitshuijzen AbiFarès, Arabic Typography, op. cit., p. 100 et 145.
69 Joseph de Guignes cite ces données qu’il présume largement majorées dans Essai…, op. cit., p. 13.
70 Orhan Koloğlu, Takvimi Vekayi. Türk Basınında 150 Yıl, 1831-1981, Ankara, Çağdaş Gazeteciler Derneği Yayınları, 1981, p. 67.
71 Nurettin Gülmez, Tanzimat’tan Cumhuriyet’e Harfler Üzerine Tartışmalar, Istanbul, Alfa Aktüel, 2006, p. 28.
72 D. Glass, Malta…, op. cit., p. 31-32.
73 Tarih IV. Türkiye Cumhuriyeti, vol. 4, Istanbul, Devlet Matbaası, 1934, p. 258.
74 Turgut Kut, « Matbaa Hurufatı », Türk Diyanet Vakfı İslam Ansiklopedisi, 28, 2003, p. 111-113, ici p. 111.
75 Gökhan Akçura, Cumhuriyet Döneminde Türkiye Matbaacılık Tarihi, Istanbul, Tarih Vakfı, 2012, p. 171.
76 Ibid., p. 104.
77 465 matrices pour les presses d’État, 365 pour les presses privées selon M. Y. Hammam, « History of Printing in Egypt », Gutenberg-Jahrbuch, 1951, p. 156-159, ici p. 158.
78 Jean Sauvaget, « Suggestion pour une réforme de la typographie arabe », Revue des études islamiques, 19, 1951, p. 127-132, ici p. 128-129. Du reste, leur usage était en progrès dans l’Empire ottoman finissant, comme le precise Edhem Eldem, « Writing Less, Saying More: Calligraphy and Modernisation in the Last Ottoman Century », in M. Gharipour et I. C. Schick (dir.), Calligraphy and Architecture in the Muslim World, Édimbourg, Edinburgh University Press, 2013, p. 465-483, ici p. 478.
79 Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, comte Volney, Voyage en Égypte et en Syrie, pendant les années 1783, 1784 et 1785, suivi de Considérations sur la guerre des Russes et des Turks, publiées en 1788 et 1789, vol. 2, Paris, Bossange frères, [1787] 1822, p. 83-84.
80 T. Lefèvre, Guide…, op. cit., p. 27.
81 Voir par exemple Hüseyin Rıfkı Tamani, Usul-ı Hendese-i Turkî, Istanbul, s. n., s. d., p. 115 [Paris, BNF, V-20504].
82 A. Gacek, Arabic Manuscript, op. cit., p. 2, 18 et 86 ; H. Auji, Printing…, op. cit., p. 45 et 51.
83 Henri Fournier, Traité de la typographie, Paris, Imprimerie H. Fournier, 1825, p. 43.
84 Jacques Damourette qualifie ainsi dans son ouvrage Traité moderne de ponctuation, Paris, Larousse, 1939, p. 130-132 la majuscule, la forme des caractères, la rubrique ou l’astérisque.
85 Clément Huart, « Numounè-i Edèbiyyât », Journal asiatique, août-sept. 1881, p. 267-279, ici p. 278.
86 T. Lefèvre, Guide…, op. cit., p. 296.
87 Ibid.
88 O. Bouquet, Quand les Ottomans firent le point, op. cit., p. 111-133. Sur la notion de topogramme, voir Jacques Anis, « Les linguistes français et la ponctuation », L’information grammaticale, 102, 2004, p. 5-10, ici p. 9. On distingue les topogrammes « détachés » (indépendants de la chaîne graphique) et les topogrammes « liés » (qui modifient les alphagrammes ou graphèmes alphabétiques, tels les italiques).
89 Céline Barbance et Susan Baddeley, « Ponctuation », in P. Fouché, D. Péchoin et P. Schuwer (dir.), Dictionnaire encyclopédique du livre, vol. 3, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 3 vol., 2011, p. 312-315, ici p. 312.
90 Ainsi que l’explique Jacques Anis, « Visibilité du texte poétique », Langue française, 59, 1983, p. 88-102, ici p. 89 : la forme graphique est « un corps signifiant intégré aux isotopies textuelles. Le calligramme n’est pas un texte plus un dessin ; ni le vers une séquence phonique plus une ligne de lettres ». Sur la distinction entre fonctions symboliques et iconiques, voir Jacques Dürrenmatt, La ponctuation en français, Paris, Ophrys, 2015, p. 107. Sur l’association de la ponctuation à la typographie et à la mise en page, voir Ludmilla Védénina, Pertinence linguistique de la présentation typographique, Paris, Peeters-SELAF, 1989 ; Michel Favriaud, Le plurisystème ponctuationnel français à l’épreuve de la poésie contemporaine, Limoges, Lambert-Lucas, 2014, p. 26.
91 L. J.-F. Truguet, Usul ül-maarif…, op. cit.
92 Namık Kemal, Gülnihal, Istanbul, Kırk Anbar Matbaası, 1292 H./1875-1876 ; Ahmed Midhat Efendi, Hüseyin Fellah, Istanbul, Kırk Anbar Matbaası, 1292 H./1875-1876. À noter que le point d’exclamation est présent dans Taaşşuk-ı Talat ve Fitnat de Şemseddin Sami, paru en 1872. Nous remercions Nathalie Clayer pour cette précision.
93 Hüseyin Yorulmaz (dir.), Tanzimat’tan Cumhuriyet’e Alfabe Tartışmaları, Istanbul, Kitabevi, 1995, p. 32.
94 Ahmed Midhat Efendi, Felatun Bey ile Rakım Efendi, Istanbul, Kırk Anbar Matbaası, 1292 H./1875-1876 ; Johann Strauss, « ‘Kütüp ve Resail-i Mevkute’: Printing and Publishing in a Multiethnic Society », in E. Özdalga (dir.), Late Ottoman Society: The Intellectual Legacy, Londres, Routledge, 2005, p. 225-253, ici p. 234 ; H. Yorulmaz (dir.), Tanzimat..., op. cit., p. 32-40.
95 R.-G. Rummonds, Nineteenth-Century Printing…, vol. 1, op. cit., p. 24.
96 Sur les difficultés qui ont entouré l’impression d’une bible protestante en arabe vocalisé entreprise par les Presses américaines de Beyrouth en 1860, voir H. Auji, Printing…, op. cit., p. 114.
97 Jacques Drillon, Traité de la ponctuation française, Paris, Gallimard, 1991, p. 13.
98 Roger Laufer, « L’alinéa typographique du xvi e au xviii e siècle », in R. Laufer (dir.), La notion de paragraphe, Paris, CNRS Éditions, 1985, p. 53-63, ici p. 53.
99 Voir C. Mayeur-Jaouen, « Sufism… », art. cit., p. 34-35.
100 Pour un repérage très précis de ces erreurs sur un imprimé des Presses américaines de Beyrouth de 1836, voir H. Auji, Printing…, op. cit., p. 70. Pour les presses syriennes, voir D. Glass, Malta…, op. cit., p. 12.
101 A. İ. Tokgöz, Matbuat…, op. cit., p. 62-63 (au sujet d’une demande de recours à la zincographie).
102 Johann Strauss, « Les livres et l’imprimerie à Istanbul (1800-1908) », in P. Dumont (dir.), Turquie. Livres d’hier, livres d’aujourd’hui, Istanbul, Isis, 1992, p. 5-24, ici p. 23.
103 G. Akçura, Cumhuriyet…, op. cit., p. 53.
104 İlhan Yerli˙ kaya, XIX. Yüzyıl Osmanlı Siyasi Hayatında Basiret Gazetesi ve Pancermenizm, Panislamizm, Panslavizm, Osmanlıcılık Fikirleri, Van, Yüzüncü Yıl Üniversitesi, 1994, p. 26.
105 Ibid., p. 20 et 35-37. Par la suite, points et crochets sont employés.
106 O. Koloğlu, Takvimi Vekayi…, op. cit., p. 67.
107 Ahmed Vefik, Lehçe-i Osmani, Istanbul, Cemiyet-i Tedrisiye-i Osmaniye, 1293 H./1876.
108 Namık Kemal, Evrak-ı Perişan, Istanbul, 1288 H./1871-1872, p. 22 : « Les langues qu’il connaissait étaient. le turc. l’arabe. le persan. l’hébreu [.] le grec. le latin » (« Bildiği lisanlar türkçe. arabi. farisi. ibrani [.] rumca. latince. idi »).
109 François de Fénelon, Tercüme-i Telemak, trad. par Y. K. Pacha, Istanbul, Tabıhane-i Amire, 1279 H./1862-1863, p. 11-13.
110 T. Kut, « Matbaa Hurufatı », art. cit.
111 Samy-Bey Fraschery, Dictionnaire turc-français, Istanbul, Mihran, 1302 H./1884-1885, p. vii.
112 Ibid.
113 Samy-Bey Fraschery, Petit dictionnaire français-turc, Istanbul, Mihran, 1304 H./1886-1887 ; Nedret Kuran-Burçoğlu, « Osman Zeki Bey and his Printing Office, the Matbaa-i Osmaniye », in P. Sadgrove (dir.), no spécial « History of Printing and Publishing in the Languages and Countries of the Middle East », Journal of Semitic Studies, 15, 2004, p. 35-57, ici p. 39, 41.
114 Ebüzziya Tevfik emploie des signes de ponctuation dans la revue Hadika parue en 1872-1873 (Özgür Türesay, « Être intellectuel à la fin de l’Empire ottoman. Ebüzziya Tevfik (1849-1913) et son temps », thèse de doctorat, Inalco 2008, p. 519). Pour une description minutieuse des évolutions des activités de son imprimerie, voir id., « L’imprimerie d’Ebüzziya et l’art d’imprimer dans l’Empire ottoman à la fin du xix e siècle », in G. Roper (dir.), Historical Aspects of Printing…, op. cit., p. 193-229.
115 Recaizâde Mahmut Ekrem, Konstantiniye, Istanbul, Matbaa-ı Ebüzziya, 1305 H./1887-1888 ; Ebüzziya Tevfik, Nümune-i Edebiyat-ı Osmaniye, Istanbul, Matbaa-ı Ebüzziya, 1308 H./1890-1891.
116 Fahriye Gündoğdu, « Ebüzziya Tevfik’in Türk Basımcılığına Getirdiği Yenilikler ve Türk Kütüphaneciliğine Katkıları », mémoire de master, université Hacettepe, 1982, p. 85-86 ; T. Kut, « Matbaa Hurufatı », art. cit., p. 114.
117 Nedret Kuran-Burçoğlu, « Matbaacı Osman Bey », Tarih ve Toplum, 35-209, 2001, p. 33-41, ici p. 37.
118 Özgür Türesay, « Censure et production culturelle. Le champ éditorial ottoman à l’époque hamidienne (1876-1908) », Études balkaniques, 16, 2009, p. 239-254 ; Palmira Brummett, « Censorship in Late Ottoman Istanbul: The Ordinary, the Extraordinary, the Visual », Journal of the Ottoman and Turkish Studies Association, 5-2, 2018, p. 75-98.
119 A. İ. Tokgöz, Matbuat…, op. cit., p. 61-63.
120 J. Strauss, « Les livres… », art. cit., p. 17.
121 A. İ. Tokgöz, Matbuat…, op. cit., p. 103.
122 G. Akçura, Cumhuriyet…, op. cit., p. 227.
123 Clément Huart, « Bibliographie ottomane. Notice des livres turcs, arabes et persans, imprimés à Constantinople durant la période 1304-1305 de l’Hégire (1887-1888) », Journal asiatique, avril-juin 1889, p. 428-429, ici p. 428 ; Özgür Türesay, « Les publications en série dans les premières années du règne hamidien », in N. Clayer et E. Kaynar (dir.), Penser, agir et vivre dans l’Empire ottoman et en Turquie. Mélanges offerts à François Georgeon, Louvain, Peeters, 2013, p. 103-124.
124 Pour une comparaison sur le développement d’un genre et les conditions pratiques et matérielles de sa production typographique et ponctuationnelle, « entre défaillance des imprimeurs et négligence des auteurs », voir Alain Riffaud, La ponctuation du théâtre imprimé au xvii e siècle, Genève, Droz, 2007, p. 113-139.
125 Tahir Kenan, Kavaid-i Lisan-ı Türki, I˙zmir, Vilayet Matbaası, 1309 H./1892-1893, p. 79.
126 Pour une présentation de la composition en arabe pratiquée en France et des procédés de fonte associés, voir T. Lefèvre, Guide…, op. cit., p. 292-297.
127 J. Strauss, « ‘Kütüp… », art. cit., p. 240.
128 T. Lefèvre, Guide…, op. cit., p. 29.
129 Ibid., p. 298.
130 Gérard Genette, Seuils, Paris, Éd. du Seuil, 1987, p. 10. Cette notion recoupe le concept de « périgraphie » (zone de « compacité » et d’« autonomie » entre le hors-texte et le texte) proposé par Antoine Compagnon, La seconde main ou le travail de la citation, Paris, Éd. du Seuil, 1979, p. 328-356. Pour une critique de l’approche synchronique de la nomenclature formelle du péritexte comme « catégorie dotée d’une pertinence transhistorique », voir Roger Chartier, La main de l’auteur et l’esprit de l’imprimeur, Paris, Gallimard, 2015, p. 144-145.
131 R. Chartier, La main de l’auteur…, op. cit., p. 145.