Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
De longue date, la France honore de plaques commémoratives individuelles ses gloires artistiques nationales et ses grandes figures historiques. Mais c'est seulement depuis la seconde guerre mondiale que victimes et combattants ont aussi leurs plaques individuelles, offertes à la méditation des passants sur les murs de nos villes. Dans la seule capitale, où leur nombre est particulièrement élevé, on en compte 658 liées aux événements de la dernière guerre (Résistance, répression, rafles et déportations de Juifs, combats pour la Libération de Paris), sur un total de 1553 plaques commémoratives — toutes catégories confondues.
There are a great many plaques commemorating such events as World War 2, the Résistance, the deportation of Jews and the fights for Liberation, particulary in Paris. Some, unauthorized, were spontaneously put up immediately after the war. Others resulted from a well-documented administrative process. As many of these brittle artifacts are threatened to disappear, the author reminds us of their archival value as well as their emotional charge.
1. Dernier recensement du Secrétariat d'État aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, 1992. Mais 432 selon Henocq, Michel, dans Les plaques commémoratives, Paris, La Documentation française, 1984.Google Scholar L'écart, trop considérable pour s'expliquer par la seule différence entre les dates de relevés nécessiterait un commentaire qui n'a pas sa place dans cet article.
2. Relevées par Michel Henocq, ibid.