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Tout va très bien, Madame l'Angleterre1
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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Le livre que le professeur Trevelyan, Master of Trinity Collège (Cambridge), a publié en 1942, jouit maintenant d'une renommée presque mondiale, obtenant la large audience que l'auteur recherchait et méritait. Le grand public trouvera en effet dans ces six cents pages un exposé clair et substantiel des grands faits de l'histoire économique et sociale de l'Angleterre, du XVIe au XIXe siècle, que décorent adroitement des anecdotes pittoresques sur les moeurs du passé. La prose archaïsante du professeur Trevelyan donne un grand charme à beaucoup de ses évocations de la vieille Angleterre, aux temps de la douceur de vivre. Ses descriptions de Londres à différentes époques sont remarquables, ainsi que ses pages sur les régions isolées et sauvages qui continuèrent à mener une vie à part jusqu'au début du XVIIIe siècle : le Fenland, « l'île d'ely » (p. 147 et suiv.) et les régions frontières du Nord.
- Type
- Dèbats et Combats
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1948
Footnotes
[Note de la Direction. — On trouvera peut-être ce compte rendu un peu dur ? Mais je comprends et partage les sentiments qui l'ont dieté. Et je me sou- viens que, rappelé sous les drapeaux à la mobilisation, selon son voeu, Marc Bloch, en Alsace, utilisa immédiatement ses loisirs à composer non pas sous quelque litre comme France seule ! ou Rien que la France ! une avare apologie de son pays menacé, mais, sous le beau titre d'une Histoire de France dans le cadre de la civilisation européenne, une véritable histoire, suivant les grandes traditions de notre pays. Voilà la réaction spontanée d'un historien, d'un grand historien français. Il est difficile de ne pas la trouver à la fois intelligente, humaine… et politique. .— Lucien Febvre.]
References
page 34 note 2. English Social History : Chaucer to Queen Victoria, Londres, New York, Toronto, Longmans, Green and C°. 3e éd., juillet 1945, XII, 628 p. in-8°, II cartes et plans.
page 36 note 1. Le prof. Trevelyan n'aurait-il jamais entendu parler de Paris ? Ou croiraitil que Paris c'était la Cour ? N'a-t-il jamais vu aucun des admirables ensembles XVIIIe siècle que présente l'art de nos grandes villes de Bordeaux à Nancy en passant par… il y en a trop ! Et le rôle des académies de province au XVIIIe siècle ? Et la vie intellectuelle intense d'une ville comme Dijon, pour ne point parler d'autres ? Ne continuons pas, nous serions ridicules.
page 38 note 1. Comme, hélas, celle des Annales, et de leur enquête de 1930 sur la Noblesse, avec les beaux articles de Marc Bloch, le très vivant programme de recherches du comte de Neufbourg sur la noblesse française, ot pour l'Angleterre, que nous n'avons pas coutume de sacrifier ici, ni de dénigrer (bons historiens en cela et bons Européens), les deux articles de N. Denholm-Young (Oxford) et de T. H. Marshall (London School of Economies), l'un sur le passé de l'aristocratie anglaise (le moyen âge), et l'autre sur son présent.
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- Cited by