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Sous « La Croix du Sud » : L'Amérique latine dans le miroir de sa littérature

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Dans Sa Volonté de se mouler sur les sciences de la nature, la sociologie a connu durant la première moitié du XXe siècle, aux Etats-Unis surtout, la tentation mathématique. Nous assistons aujourd'hui à un brusque renversement de perspective ; il serait trop long d'en donner ici les raisons et de montrer la place que l'Anthropologie culturelle a tenue dans ce changement, — plus particulièrement ce que nous pourrions appeler l'Anthropologie culturelle « féminine », celle de Ruth Benedict et de Margaret Mead. Par cette brèche faite dans les méthodes traditionnelles, les « humanités » d'abord , la « littérature » ensuite, devaient forcément passer. Alors que les sociologues attachés aux formes conceptuelles des sciences sociales opposaient « les règles de construction de la théorie » aux « règles de l'art », nous voyons aujourd'hui, en Amérique du Nord, David Draiches montrer l'intérêt des oeuvres de fiction pour une compréhension en profondeur des civilisations, et Joséphine Strode publier un ouvrage au titre significatif : Social Insight through Short Stories.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1958

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References

page 30 note 1. Kroeber, éd., Method and Perspective in Anthropology, Minneapolis, 1954.

page 30 note 2. Sur ce mouvement de rapprochement entre les « humanités » et les sciences sociales, voir Gilberto Freyre, Préface au livre de R. Ribeiro, Religiāo e Relaçōes Raciais, Rio de Janeiro, 1957.

page 31 note 1. Gallimard ; 16 volumes parus. Plusieurs ouvrages nouveaux en cours d'impression, dont un recueil de poèmes de Gabriela Mistral, prix Nobel.

page 31 note 2. Traduction de Michel Reboux.

page 32 note 1. Traduction de Vanina. Le roman se passe à Bahia, Brésil.

page 32 note 2. Traduction de G. Pillement. Le roman se passe au Guatémala.

page 34 note 1. Traduction G. Gougenheim.

page 34 note 2. Ce terme, difficilement traduisible en français, désigne la brousse de l'intérieur du Brésil, et plus particulièrement ici le fameux polygone de la sécheresse du Nord-Est de ce pays.

page 35 note 1. Traduction de René L. F . Durand.

page 35 note 2. Traduction de Marcelle Auclair.

page 35 note 3. Traduction de F. Reille.

page 37 note 1. Traduction de L. F. Durand.

page 37 note 2. On nous excusera d'employer ce terme brésilien pour un roman du Venezuela ; mais nous n'en trouvons pas de meilleur pour traduire cette conquête du milieu, géographique et social, sur l'immigrant.

page 38 note 1. On en trouvera des exemples dans les notes d'un ouvrage de la même collection, sur lequel nous reviendrons plus loin : Maîtres et Esclaves, de Gilberto FBEYBE.

page 38 note 2. Ces deux livres ont été traduits par Francis de Miomandre.

page 39 note 1. Pour le Brésil, voir dans la même collection, Maîtres et Esclaves de G. Freyre, op. cit.

page 42 note 1. Nous laissons de côté dans cet article le problème de savoir si on peut généraliser au reste du Brésil ce que G. Freyre a dit du Nord-Est de son pays. Les sociologues de Sâo Paulo le nient, et Freyre a bien lui-mine opposé les deux sociétés, du Nord et du Sud, dans son livre Interprétation du Brétil ; mais il prétend qu'il n'y a opposition qu'à un moment donné de l'histoire et que la formation « Maîtres et Esclaves » se retrouve, avec un décalage dans le temps, dans toutes les provinces du Brésil.

page 45 note 1. Traduction de Carmen Sangrador.

page 45 note 2. Traduction de P. Verdevoye et N. Ibarra.

page 45 note 3. Traduction de Paul et Sylvia Benichou.