1 - Notamment Fricke, Karl-Wilhelm, Die Staatssicherheit der DDR. Entwicklung-StrukturenAktionsfelder, Cologne, Verlag Wissenschaft und Politik, 1982 Google Scholar, et Id., Macht, Strukturen, Auflösung der DDR-Staatssicherheit, Cologne, Verlag Wissenschaft und Politik, 1991.

2 - Childs, David et Popplewell, Richard, The Stasi: The East German Intelligence and Security Service, Londres, Macmillan, 1996 CrossRefGoogle Scholar.

3 - Sonia Combe a personnellement vérifié cette propension à l’erreur ou à la fabrication d’informations en consultant son propre dossier. Sur les avantages de cette technique, voir Ash, Timothy Garton, The File. A Personal History, Londres, Harper Collins, 1997 Google Scholar.

4 - Pierre Bourdieu, «La variante “soviétique” et le capital politique», in Id., Raisons pratiques. Sur la théorie de l’action, Paris, Le Seuil, « Points Essais », 1994, pp. 31-35. Il s’agit du texte d’une conférence prononcée à Berlin-Est le 25 octobre 1989, à laquelle S. Combe fait référence à deux reprises.

5 - Parmi les anciens pays du bloc soviétique, la Hongrie et la Pologne sont les plus avancés dans ce domaine. Signalons Andrzej Paczkowski, «Terror i kontrola: funkcje aparatu bezpienc-zen´stwa w systemie komunistycznym. Polska 1944-1956», in Id., Od sfałszowanego zwyci˛estwa do prawdziwek kłeski. Szkice do portretu PRL, Cracovie, ´ 1999, p. 33-75. Allamvédelem a Ra´kosi-korszakban, Budapest, Történeti Hivatal, 2000. Voir aussi Trezor. A Történeti Hivatal évkönyve, 1999, Budapest, Történeti Hivatal, 1999. La création d’instituts chargés de collecter les archives des services de sécurité, souvent sur le modèle du Gauck-Behörde allemand, témoigne des potentialités d’avancement des recherches sur ces questions: Történeti Hivatal (1997), Institut polonais de la mémoire nationale (2000), Institut roumain d’histoire récente (2000).