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Solidarités et changement social. Les fraternités urbaines anglaises à la fin du Moyen Age

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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La société urbaine pose à l'habitant d'une ville comme à l'historien un problème de fond: comment, au vu de la diversité et des fluctuations de la population urbaine, le citadin peut-il y découvrir le sens de l'identité ou de la solidarité ? En ville, les tensions ont de tous temps existé et ceci n'étonne personne. Ce qui est plus surprenant, c'est que malgré ces tensions, les sociétés urbaines aient pu, et même pendant de longues périodes, survivre à ces tiraillements sans se fragmenter de manière irrémédiable. Les historiens ont cherché à identifier les forces qui rendaient possible cette résistance, ils ont parfois invoqué des catégories de « classe » simplistes, imputant une stabilité au pouvoir présumé de « l'élite marchande » ou de l'« oligarchie urbaine » ; au contraire, les habitants de niveau plus modeste étaient assimilés au « salariat » ou aux « masses non affranchies ». Imposer des concepts aussi mal définis, c'est en préjuger la conclusion. En fait, les recherches empiriques révèlent que les habitants des villes médiévales (qu'ils soient natifs ou d'immigration récente) ont eu recours à un large éventail de stratégies pour consolider, dans la ville, leur position par des liens délibérément élaborés de clientèle, de voisinage, de parenté, d'intérêts économiques ou de fraternité artificielle, laquelle est une parenté de substitution. Cet article se veut une contribution à une littérature de plus en plus abondante sur ces solidarités sociales et pieuses de l'Europe médiévale.

Summary

Summary

This essay makes a direct link between the demographic and social change of the late Middle Ages and the contemporary proliferation of fraternities in England. The particular prominence of fraternities in towns is emphasised, as is the fact that membership offered to the recent immigrant both a surrogate family to replace the one left behind, and an opportunity for integration within urban society. The fraternities offered support in a variety of ways, including welfare provision, financial loans, and an opportunity to secure the patronage of the powerful. In addition, they undertook ritual and spiritual roles within their communities which lent prestige to their memberships. Their political potential is also discussed, in connection with those fraternities which came effectively to govern a number of small towns in this period. The fraternities should not be romanticised. But it is argued that both as a means of providing practical assistance and a dignified identity to a growing and vulnerable class of middling townspeople, and as a forum for the articulation of relations between different social groups in the late-medieval town, the fraternities played a dynamic role.

Type
Les Sociabilités Urbaines Au Moyen Âge
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1993

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References

Notes

1. Cet article fait suite à une communication présentée au colloque sur « Les identités citadines en Europe, du xme au xvie siècles », qui s'est tenu en mars 1992 à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris. Je remercie B. Lepetit d'avoir encouragé la publication de ce travail et Françoise Marin d'en avoir assuré la traduction.

2. D.V., Cf. et Kent, F.W., Neighbours and Neighbourhood in Renaissance Florence: The District ofthe Red Lion in the Fifteenth Century, New York, 1982 Google Scholar. Cet ouvrage traite en particulier des trois premiers thèmes.

3. On trouvera une bonne bibliographie du sujet dans Le Mouvement confraternel au Moyen- Age,Collection de l'École française de Rome, XCVII, 1987.

4. Les termes ne décrivent pas des phénomènes véritablement distincts sur le plan historique. On n'étudiera pas particulièrement ici les fraternités qui sont associées aux organisations artisanales en milieu urbain ; mais les conclusions s'appliquent aussi bien à celles-ci qu'aux plus nombreuses fraternités sans liens artisanaux spécifiques.

5. Ce total représenterait, en moyenne, trois associations pour chacune des 8 000 ou 9 000 paroisses. La répartition des fraternités était en réalité inégale, leur concentration était plus importante dans les zones de commercialisation et d'urbanisation relativement avancées — mais l'estimation globale de 30 000 reste prudente. Cf. G. Rosser, Médiéval English Guilds 900-1600(à paraître).

6. Cf. H. F. Westlake, The Parish Gilds ofMediaeval England(Londres, 1919), est la seule monographie existante sur les fraternités de l'Angleterre médiévale et elle en souligne l'aspect fortement religieux. L'étude fondamentale des origines et de l'importance sociale des guildes reste « Les ghildes médiévales » de E. Coornaert, Revue historique,cxcix, 1948, pp. 22-55, 208-243. Dans son bref aperçu classique, G. LE Bras a aussi adopté une approche large, cf. « Les confréries chrétiennes », réimprimé dans Études de Sociologie religieuse, 2vols, Paris, 1956, il, pp. 423-462. Pour les guildes comme phénomènes sociaux, voir l'importante étude de Reynolds, S., Kingdoms and Communities in Médiéval Europe 900-1300, Oxford, 1984, pp. 6778 Google Scholar. Mais sur leurs aspects dévotionnels, voir plus récemment les études de Scarisbrick, J. J., The Reformation and the English People, Oxford, 1984, pp. 1939 Google Scholar ; Vauchez, A., Les Laïcs au Moyen-Age, Paris, 1987, pp. 95104 Google Scholar, 113-122 ; Moeller, B., « Religious life in Germany on the eve of the Reformation », Strauss, G. éd., Pre-Reformation Germany, Londres, 1972, pp. 1342 Google Scholar ; et le monumental et indispensable Ordo Fraternitatisde G. G. Meersseman, 3 vols, Italia Sacra, XXIV-XXVI, Rome, 1977.

7. L'auteur d'une des plus récentes monographies sur les fraternités médiévales a montré que, dans la région qu'elle a étudiée, les confréries représentaient une réponse aux dislocations du tissu local provoquées sur le court terme par la guerre: C. Vincent, « La confrérie comme structure d'intégration: l'exemple de la Normandie », Le Mouvement confraternel, op. cit.,n. 3, pp. 111-131 ; id., Des Charités bien ordonnées. Les confréries normandes de la fin du xiw siècle au début du xvi’ siècle,Collection de l'École Normale Supérieure de Sèvres, xxxix, Paris, 1988, surtout p. 74. Avec une problématique analogue, l'étude présente cherche à placer les fraternités dans le contexte plus large du changement social survenu à la fin du Moyen Age.

8. Cf. Taylor, M., Community, Anarchy and Liberty, Cambridge, 1982 CrossRefGoogle Scholar.

9. Voir aussi Rosser, G., « Communities of parish and guild in the late Middle Ages », Wright, J. éd., Parish, Church and People. Local Studies in Lay Religion 1350-1750, Londres, 1988, pp. 2955 Google Scholar.

10. Dans la guilde de St George à Lostwithiel (Cornouailles), le droit d'inscription était de 1 sh. 8 pence pour un homme ou une femme habitant la ville, mais de 3 sh. 4 pence — le double — pour un « étranger ». Cf. J. Mattingly, « The médiéval parish guilds of Cornwall », Journal of the Royal Instltute of Cornwall,nouvelle série, x, 1989, pp. 290-329, en particulier p. 297.

11. Public Record Office, Londres (ensuite P.R.O.) MS. C47/46/415 (fraternité de St Nicolas à Bury St Edmunds, Suffolk) fondée en 1282 ; P.R.O., MS. C47/39/77 (fraternité de la Nativité de la Vierge Marie Baston, Lincolnshire) fondée en 1342.

12. P.R.O., MS. C47/39/77 (Baston).

13. Parfois les membres étaient simplement obligés de contribuer aux fonds de la fraternité « en fonction de leurs ressources », voir par exemple, P.R.O., MS C47/39/94 (a) (fraternité du Corpus Christi, Coningsby Lincolnshire xive siècle).

14. « Nullus qui sit nativus de sanguine erit receptus in societatem predictam ».P.R.O., MS. C47/42/234 (fraternité de St Thomas martyr, Heacham (Norfolk), fondée en 1359).

15. P.R.O., MS. C47/40/116 (fraternité de la Sainte Trinité, Grimsby, Lincolnshire, fondée en 1341).

16. Par exemple, P.R.O., MS. C47/39/69 (fraternité de la Sainte Trinité et de St Léonard, Lancaster, dont les règles datent de 1377).

17. Voir C. Dyer, Standards of Living in the Later Middle Ages,Cambridge, 1989, pp. 188- 210, excellente étude du changement des modèles de vie dans les villes anglaises de la fin du Moyen Age.

18. R.F.B. Hodgkinson éd., The Guilds of St George and of St Mary of the Church of St Peter, Nottingham,Thoroton Society Record Séries, extra séries, vu, 1939, sub anno.

19. P.R.O., MS. C47/41/193 (fondée en 1387).

20. P.R.O., MS. C47/39/55 (fondée en 1379).

21. Wymondham (Norfolk), église paroissiale, Muniment Room, MS. règles de la fraternité de la Nativité de la Vierge Marie (1415-1416).

22. Stratford-upon-Avon (Warwickshire), Shakespeare Birthplace Trust, MS. BRT1/3/25.

23. Coventry (Warwickshire), City Record Office, MS. A.6.

24. Ibid.fo. 53 (c.1493).

25. Hadleigh (Suffolk), Borough Records, MS. 4/1, PP.413-14 (1547).

26. Bedford, Bedfordshire County Record Office, MS. Z486/1, sub anno1526-1527. Malgré une telle réserve, cette guilde de Luton louait à l'occasion de la vaisselle supplémentaire pour ses fêtes: par exemple, 240 plats en étain ont été empruntés à St Albans en 1529. Ibid, sub anno 1528-1529.

27. Dans les plus grandes confraternités, des divertissements étaient parfois offerts aux membres « de province » en dehors des jours de fêtes principales, quand les marchés, les sessions judiciaires ou le commerce privé les amenaient en ville. La guilde de Ste Marie à Boston (Lincolnshire) le faisait et organisait aussi, pour ses membres les plus éloignés et dans leurs propres villes, des rencontres locales où l'on buvait ; sans aucun doute, leur assistance aux réunions, à Boston même, était irrégulière dans la plupart des cas ; ce système permettait de maintenir la fidélité au sein d'une guilde exceptionnellement importante. Londres, British Library, MS. Egerton 2886 ; Boston, Municipal Buildings, MS. 4/C/l/l (tous deux du début du xvie siècle).

28. P.R.O., MS. C47/42/227 (fraternité de Tous les Saints, fondée en 1384-1385).

29. P.R.O., MS. C47/44/348 (fraternité de St Pierre, fondée en 1383-1384).

30. Londres, Abbaye de Westminster, Muniment Room, MS. comptes de la guilde de l'Assomption de la Vierge (fin du xve-début du xvic siècle).

31. Par exemple une corne à boire plus soignée, enchâssée d'argent, commandée par la fraternité de St Gilles et de St Julien de Lynn (Norfolk) en 1394-95: King's Lynn, Guildhall, MS. Gd. 37, sub anno.

32. Toulmin Smith et L.T. Smith éds, English Gilds,Early English Text Society, original séries, XL, 1870, 6, (xive siècle).

33. Par exemple, la guilde Dochede Ste Barbara et les guildes étrangères de Ste Catherine et du Holy Blood de Wilnsnack: I. s. Leadam (éd.), Select Cases in the Court of Requests, A.D. 1497-1569,Selden Society, XII, 1898, 29-31 ; H.C. Coote éd. « Ordinances of some secular guilds of London from 1354 to 1496 », Transactions of the London and Middlesex Archaeological Society,iv, 1871, publiés séparément pp. 57-76.

34. P.R.O., MS. C47/43/274 (fraternité des « Young Scholars », fondée en 1383).

35. M. Carlin, « The urban development of Southwark, c. 1250 to 1550 », Ph.D thèse non publiée, University of Toronto, 1983, pp. 416, 425, 519 n. ; C. M. Barron, « The parish Fraternités of médiéval London », dans Barron, C. M. and Harper-Bill, C. éd. The Church in Pre- Reformation Society, Woodbridge, 1985, pp. 1337 Google Scholar, p. 32, n. 86. Les fraternités qui excluaient les femmes étaient extrêmement rares en Angleterre, à l'exception de quelques sociétés liées à certaines professions artisanales.

36. Le registre de la guilde de la Ste Trinité à Luton aux xve et au début du xvie siècle enregistrait, chaque année, des listes séparées des nouvelles recrues qui étaient « célibataires » ou « mariés ». Luton Muséum and Art Gallery, MS. Registre de la Guilde de la Sainte Trinité ; voir l'édition imprimée, Gough, H. éd., The Register ofthe Fraternity or Guild ofthe Holy and Undivided Trinity and Blessed Virgin Mary in the Parish Church of Luton, Londres, 1906 Google Scholar. Les femmes célibataires s'affiliant à la guilde de la Ste Croix à Stratford-upon-Avon payaient un droit d'admission réduit, mais en contrepartie, elles devaient payer lors de leur mariage. Bloom, J. H. éd.,The Register of the Gild of the Holy Cross, the Blessed Mary and St John the Baptist… of Stratford-upon-Avon, Londres, 1907, p. 32 Google Scholar.

37. P.R.O., MS. C47/43/255 (fraternité de la Nativité de St Jean Baptiste, fondée en 1361).

38. Shrewsbury, Shropshire County Record Office, MS. 356/319 (1485-1486) ; voir aussi The Victoria History of the County of Shropshire,n, Londres, 1973, p. 138.

39. J. H. Bloom éd., Register ofthe Gild… of Stratford-upon-Avon,pp. 109-110, (1448-1449).

40. Une telle diversité sociale a été jugée caractéristique de certaines guildes dans beaucoup d'autres régions de l'Europe à la fin du Moyen Age. Par exemple, C. M. de LA Roncière, « Les confréries à Florence et dans son contadoaux 14e-15e siècles », Le Mouvement confraternel, op. cit.,n. 3, pp. 297-342 en particulier p. 303 ; C. Vincent, « La confrérie comme structure d'intégration », op. cit.,n. 7, p. 123 (voir aussi pp. 124-125 pour quelques remarques intéressantes).

41. J. Chiffoleau souligne cet aspect des fraternités dans La Comptabilité de l'au-delà. Les hommes, la mort et la religion dans la région d'Avignon à la fin du Moyen-Age,collection de l'École française de Rome, XLVII, Rome, 1980, pp. 283-85.

42. P.R.O., MS. C47/44/315 (fraternité de St Jean Baptiste, Oxborough, Norfolk, fondée en 1307-1308).

43. Cela se produit de manière parfois amplifiée, dans certaines guildes de Boston au xive siècle par exemple (P.R.O., MS. C47/39/88), d'Oxford (P.R.O., MS. C47/45/389), et de Londres (P.R.O., MS. C47/41/190-1 ; 41/193 ; 41/197-98, 42/206-08, 42/216, 46/464-65, 46/470). Dans certains cas, l'aumône n'était attribuée qu'au membre qui avait réglé son paiement trimestriel pour une période minimum. Si le secours des fraternités était toujours limité, on remarque toutefois que les dons les plus importants étaient octroyés dans les villes plus grandes où le coût de la vie était le plus élevé.

44. P.R.O., MS. C47/40/132 (fraternité de la Vierge Marie, à Killingholme, Norfolk, dont les règles datent de 1310).

45. P.R.O., MS. C47/45/369 (fraternité de St George, à Great Yarmouth, Norfolk, avant 1389) ; les membres dans le besoin recevaient 7 pennies 1/2 chaque semaine et une tunique avec capuchon, une paire de gants, deux paires de chaussures et deux vêtements en toile, chaque année.

46. P.R.O., MS. C47/40/136 (fraternité de la Résurrection, Lincoln, fondée en 1354): « si un membre se trouvait momentanément incapable de travailler ».

47. Par exemple, P.R.O., MS. C47/38/43 (fraternité de la Ste Trinité, Wisbech, Cambridgeshire, fondée en 1379) ; église paroissiale de Wymondham, Muniment Room, MS. règles de la guilde de la Nativité de la Vierge Marie, 1415-1416: un membre malade recevait 7 pennies par semaine si le capital de la fraternité était égal ou supérieur à 40 shillings et 3 pennies 1/2 par semaine dans le cas contraire, « à condition qu'ils ne quittent pas la paroisse de résidence pour devenir de vulgaires mendiants ».

48. Abingdon, Oxfordshire, autrefois Berkshire, Hôpital du Christ, MS. 1033/XIV (et voir cidessous) ; Bloom éd., The Register of the Gild… of Stratford-upon-Avon, op. cit.,n. 38, p. 43. 49. Les registres qui nous sont parvenus sont rarement suffisamment détaillés pour noter les petites subventions de cette sorte qui, sans aucun doute, étaient courantes. Une exception pourtant avec la Guilde de Palmers de Ludlow, Shropshire, qui note, en 1420, les petites sommes données aux membres de la guilde (et parfois à d'autres) qui ont souffert du vol, de perte de la vue ou d'un autre malheur: Shrewsbury, Shropshire County Record Office, MS. 356/321. Si le secours était donné directement par les membres de la fraternité, ce qui était une pratique courante dans certains des exemples cités ci-dessus, il n'apparaissait évidemment pas dans les comptes de la guilde.

50. King's Lynn, Guildhall, MS. Gd. 81.

51. Cf. le concept large de poveri vergognosiutilisé pour les villes italiennes, et l'accroissement systématique des réserves pour sauver les membres de la fraternité de la mendicité, durant les xivc-xvc siècles: Spicciani, A., « The “poveri vergognosi”in fifteenth-century Florence: The first 30 years’ activity of the Buonomini di St Martino », dans Rns, T. éd. Aspects of Poverty in Early Modem Europe, Florence, 1981, pp. 119182 Google Scholar ; D. Balestracci, « I lavotari poveri e i “disciplinati” senesi. Una forma di assistenza alla fine del Quattrocento », Artigiani e Salariati: Il mondo del lavoro nell'ltalia dei secoli xii-xv,Convegno del Centro Italiano di Studi di Storia e d'Arte, Pistoia, 1984, pp. 345-368 ; L. Orioli, Le Confraternité medievali e il problema délia povertà. Lo statuto délia Compagnia di Santa Maria Vergine e di San Zenobio di Firenze nel Secolo xiv,Biblioteca di Storia Sociale, xvi, Rome, 1984, en particulier p. 26 (ce. xn, xm), et pp. 90-91.

52. Siraut, M., « Accounts of Saint Katherine's guild at Holy Trinity Church, Cambridge, 1514-1537 », Proceedings of the Cambridge Antiquarian Society, LXVII, 1977, pp. 111121 Google Scholar.

53. Wymondham parish church, MS. comptes des fraternités de St John, 1500-1546, de Ail Saints’ 1501-1536 et de Holy Trinity, 1517-1544.

54. P.R.O., MS. E135/2/22.

55. Norwich, Norfolk County Record Office, MS. PD52/233 (fin xve-début xvie siècles).

56. Hadleigh Borough Records, MSS. 26/24, 26/26-8, 26/33 (bons pour le remboursement de prêts octroyés par les guildes de St Thomas, de St Jean et de Jésus).

57. P.R.O., MS. C47/41/143 (fraternité de St Margaret à Lincoln, fondée en 1336).

58. P.R.O., MS. C47/4Q2/25Q0 (fraternité de St Gilles et de St Julien à Lynn, fondée peu avant 1389).

59. King's Lynn, Guildhall, MS. Gd. 37 (comptes de la fraternité de St Gilles et de St Julien, 1392-1445). Pour les liens de Lynn avec Bergen, voir également W. Richards, The History of Lynn,2 vol. Lynn, 1812, i. 485-85 ; D.M. Owen, The Making of King's Lynn,British Academy, Records of Social and Economie History, nouvelle série, ix, 1984, p. 45 et p. 47.

60. G. Rosser, « The Town and guild of Lichfield in the later Middle Ages », Transactions of the South Staffordshire Archaeological and Historical Society,xxvn, 1987 pour 1985-1986, pp. 39-47, et p. 42.

61. P.R.O., MS. C47/42/247.

62. Par exemple, G. Rosser, « Town and guild of Lichfield », op. cit.,n. 60.

63. Par exemple, la guilde de St Jean Baptiste, Lynn (règles datant de 1369): “… nisi sitpersona talis de cuius utilitate ac sufficientia nullatenus dubitetur”.King's Lynn, Guildhall, MS. Gd. 81.

64. Shrewsbury, Shropshire County Record Office, MSS. 356/321 (comptes des économes de la guilde de Palmers, fin xive-début xvie) ; 356/323 (listes des nouveaux membres de la guilde, 1504-1505).

65. Maidstone, Kent Archives Office, MS. Md/Gl-2.

66. G. Rosser, « Town and guild of Lichfield », op. cit.,n. 60.

67. M. D. Harris éd., The Register of the Guild of the Holy Trinity, St Mary, St John the Baptist and St Katherine of Coventry,Dugdale Society, xiii, 1935.

68. P.R.O., MS. C47/44/332 ; et voir ci-dessus, n. 26.

69. Notamment J. Garrard, Leadership and Power in Victorian Industrial Towns, 1830- 1880,Manchester, 1983 ; Morris, R. J., Class, Sect and Party. The Making of the British Middle Class, Leeds 1820-1850, Manchester, 1990, pp. 322323 Google Scholar et passim.

70. Lincoln, Lincolnshire Archives Office, MS. Monson 7/1. Voir également Rosser, G., Médiéval Westminster, Oxford, 1989, pp. 285293 Google Scholar.

71. Abingdon, Hôpital du Christ, MS. 651A (comptes de la guilde de la Ste Croix au xve siècle) ; Little, F., A Monument of Christian Munificence or an Account ofthe Brotherhood of the Holy Cross, and of the Hospital of Christ in Abingdon, Oxford, 1972 Google Scholar ; A. E. Preston, Christ's Hospital Abingdon,Oxford, 1930.

72. Le MS a été imprimé: Little, A Monument… op. cit.,n. 71, pp. 121-124 ; et L. T. Smith éd., The Itinerary of John Leland,5 vols (réimpression Londres, 1964), v. 116-118.