page 288 note 1. H. Zanettacci, Les Ateliers picards de sculptures (sic ; le titre imprimé attribue par erreur un s à sculpture) à la fin du moyen âge. Paris, Compagnie française des Arts graphiques, 3, rue Duguay-Trouin, gr. in-8°, 348 pages, pi. h. t., bibliographie, tableau chronologique,, table.

page 288 note 2. Dans cette collection ont paru sept cahiers successifs (du moins le dernier dont j'ai connaissance porte le n° 1 et la date de 1952) qui sont très variés et vont de Simon Vouet à la Chapelle d'Assy, de la Danse macabre à la technique des Impressionnistes, des peintures morales d'Ajanta à ce charmant Evenepoel. Dans le fascicule 6, 1951, un bref résumé par lui-même de la thèse de M. Zanettacci.

page 288 note 3. D'autant que M. Zanettacci, qui a un talent d'évocation certain, décrit beaucoup et bien. Mais il décrit le plus souvent des oeuvres que son lecteur n'a pas sous les yeux. S'il faut à celui-ci gagner la Bibliothèque nationale et demander 8 ou 10 gros volumes (qu'on ne lui apportera pas simultanément afin de pouvoir poursuivre sa lecture), rompu le charme….

page 289 note 1. Même quand on a un nom considérable, et qu'on s'appelle Malraux. Sur la sculpture, il nous apporte surtout des images.

page 289 note 2. Chàteaudun, son très beau château, sa chapelle,et ses saintes — peut-on sans plus de façon intégrer tout cet ensemble dans le secteur ligérien, patron Michel Golombe? De Chàteaudun à Tours, à Angers, à Nantes, le saut est brusque. Au pays de Dunois, on n'est pas loin du Perche, de ses pommes et de son cidre. Moins loin que du vignoble angevin. Détail en passant.

page 289 note 3. Je pense au parti que j'ai tiré des inventaires amiénois pour montrer en quoi précisément avait consisté le passage du climat de 1530-1540 au climat de 1580-1590.

page 290 note 1. Voir p. 121-122. Mais c'est en regard de passages de cette sorte qu'on aimerait posséder des images de qualité. Regret vain : si M. Zanettacci avait pu….

page 290 note 2. La Renaissance, entendez l'Italianisme. Quand la Renaissance débordera par-dessus les Alpes (p. 303)…. Mais alors, pourquoi ne pas dire l'Italianisme sans plus? C'est que, p. 11, on lit : « un répertoire nouveau des formes qui constitue la Renaissance ». Mais ces « formes » n'introduisent- elles pas dans la place un esprit?

page 291 note 1. S'agissant des panneaux de l'ancien rétable de Thuison-lez-Abbeville, peints vers 1470, M. Zanettacci, évoquant « cette volonté d'arrêter au vol ce qui passe, de transcrire dans une matière inaltérable ce qui, en réalité, n'eut que le temps d'un soupir»…, conclut qu'il s'agit là d'une des tendances fondamentales de l'éternel Baroque. Je veux bien. Et du reste ceci est bien dit. Mais si le Baroque est éternel, la Détente aussi est éternelle ? Toujours la tentation : période historique, chronologiquement définissable, ou bien tendance éternelle de l'âme humaine? Il faut, en bonne logique, choisir.

page 291 note 2. Voir sur un problème analogue (celui que posait le livre d'Henri David, De Sluter à Sambin, mes réflexions publiées dans la Revue de Synthèse, 1935 et reprises dans mes Combats pour l'Histoire, p. 295-302.