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A quelle époque a-t-on cessé de parler latin en Gaule ?

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Dag Norberg
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« Dans l'histoire, pas de débuts ni de fins. Ce sont les livres historiques qui commencent et finissent, non pas les événements dont ils parlent. »

C'est un philosophe anglais qui, par cet aphorisme, entend souligner les rapports étroits entre ce que nous appelons des époques historiques. Il est impossible, par exemple, de fixer la limite entre l'Antiquité classique et le Moyen Age. Les historiens commencent leurs livres sur le Moyen Age, selon les cas, par la mort de l'empereur Théodose en 395, la déposition du dernier empereur d'Occident en 476, la mort de Justinien en 565 ou d'autres événements qui, en réalité, n'ont qu'une signification symbolique. Les liens entre passé et futur ne sont jamais rompus.

Type
Mises au Point
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 21 , Issue 2 , April 1966 , pp. 346 - 356
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966

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References

page 346 note 1. Collingwood, R. G., The Idea of History, London, 1951.Google Scholar

page 347 note 1. Poetae Latini Aevi Carolini, IV, p. 651.

page 348 note 1. Cf. Riche, P., Éducation et culture dans l'occident barbare, Paris, 1962, p. 129 Google Scholar et suiv.

page 348 note 2. Césaire, Serm., LXXXVI.

page 348 note 3. S. Césaire exige aussi des fidèles qu'ils étudient les Livres Saints pendant les nuits d'hiver : Quando noctes longiores sunt qui erit qui tantum possit dormire ut lectionem divinam vel tribus horis non possit aut ipse légère aut alios legentes audire ? (Serm., VI, 2). le style de saint Césaire a récemment été traité par I. Bonini, « Lo stile nei sermoni di Cesario di Arles », Aevum, XXXVI, 1962, pp. 240-257.

page 349 note 1. Ven. Fort., Vita Albini : ne mihi videlicet in hoc opère ad aures poputt minus aliquid intellegibile proferatur.

page 349 note 2. Cf. par exemple Buroek, A., dans les Actes du premier Congrès de la Fédération Internationale des Associations d'Études classiques, Paris, 1951, p. 220.Google Scholar

page 349 note 3. Cf. Sofer, J., Zur Problematik des Vulgârlateins, Vienne, 1963, p. 24 Google Scholar.

page 350 note 1. Cf. Vâânânen, V., Introduction au latin vulgaire, Paris, 1963, p. 26.Google Scholar

page 350 note 2. Archivum Latinitatis Medii Aevi, VI, 1931, p. 97 et suiv.

page 350 note 3. Cf. aussi à ce sujet P. Riche, p. 60 et suiv. et p. 240.

page 352 note 1. Cf. Walstra, G. J. J., Les cinq épitres rimées dans l'appendice des formules de Sens, Leide, 1962, p. 76 Google Scholar et suiv.

page 353 note 1. Voir Acta Conventus Romani, Romae, Mcmlix, The Nature Method Institutes, p. 109 et suiv.

page 353 note 2. Cf. G. Stbaka, « Observations sur la chronologie et les dates de quelques modifications phonétiques en roman et en français prélittéraire », Revue des Langues romanes, LXXI, 1951, p. 247 et suiv. ; « La dislocation linguistique de la Romania et la formatfon des langues romanes à la lumière de la chronologie relative à des changements phonétiques », Revue de Linguistique romane, XX, 1956, p. 249 et suiv.

page 354 note 1. Hagendahl, H., La correspondance de Ruricius, Gôteborg, 1952, p. 41.Google Scholar

page 354 note 2. Voir mes Syntaktische Forschungen, Uppsala, 1943, p. 27.

page 354 note 3. Cf. Classical, Mediaeval and Renaissance Studies in Honor of Berthold Louis Vllman, Rome, 1964, p. 280.

page 355 note 1. Cf. Geyer, P., Beitrâge zur Kenntnis des gallischen Lateins, Archiv fur lot. Lexikographie und Grammatik , II, 1885, p. 35 Google Scholar et suiv.

page 355 note 2. Scriptores rerum Merovingicarum, IV, p. 402 et suiv.

page 355 note 3. Ce résultat se trouve en désaccord avec l'opinion de H. F. Muller qui pense que c'est vers 800 que le grand changement s'est opéré. Cf. son article « When did Latin cease, to be a spoken language in France ? », The Romanic Review, XII, 1921, p. 318 et suiv.

page 355 note 4. Éducation et culture dans l'Occident barbare, cité plus haut.

page 356 note 1. Nous avons traité l'hymne de Chilpéric et les vies de saint Médard dans La poésie latine rythmique du haut Moyen Age, Stockholm, 1954, p. 35 et suiv.