Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
Dans le grand légendier du Moyen Age occidental, la Vie d'Eustache, à la fois si romanesque et si édifiante, au sein d'une production hagiographique souvent pauvre et répétitive, constitue une réussite exceptionnelle, sanctionnée par un grand succès. A la suite de tant de copistes et de compilateurs, résumons à nouveau.
Placide, général de l'empereur Trajan, homme charitable, mais païen, se convertit au christianisme après avoir rencontré le Christ sous la forme d'un cerf magnifique qu'il pourchasse en forêt. Le Sauveur l'instruit, lui annonce une vie d'épreuves. Après le baptême, Placide, devenu Eustache, subit une longue suite de malheurs : la peste et les voleurs ruinent ses biens ; il est contraint à l'exil, la nuit même où Trajan offre un festin à ses familiers.
Even when its text is handed down unchanged by a long succession of clerics, a hagiographic legend is subject to changing interpretations at particular moments in history. Thus, the legend of Eustace, known in the West through a variety of 10th century texts, was introduced as early as the 9th century at the Frankish court, where it served as a founding myth, a justification of a global vision of society. One can in fact observe a triple ideological and textual convergence : 1) The text presents analogies with the legendary Life of Dionysius, composed after the arrival of the famous Corpus Dionysiacum at the court of Louis the Pious in 827 ; 2) The three periods of Eustace's life accurately reflect the three orders of the tripartite society as it was conceived in the 9th century ; 3) The poem of Ermold the Black in honor of Louis the Pious (827)—in particular the episode of the hunt offered by Louis to Harold for his conversion—is a rearrangement of elements corresponding to those in the text of the legend. The later composition highlights the role of the monarch at the summit of an ideal hierarchy that was both feudal and tripartite. The ideological context of the 9th century provided a setting for a legend that later look on other meanings.
1. Cette étude reprend les éléments ue deux communications faites aux séminaires de C. Bremond et J. Le Goff, à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, en 1981. J'ai proposé une comparaison du texte médiéval de Jacques de Voragine et de sept versions orales du Québec contemporain dans « Narration cléricale et narration populaire. La légende de Placide-Eustache », dans J.-Cl. Schmitt éd.. Des saints et des stars, Paris. Beauchesne (à paraître).
2. Je résume ici la vulgate de la légende ; les contenus narratifs se transmettent sans changement significatif, depuis la Passion grecque (viiie siècle ?) jusqu'aux adaptations du xixe siècle. Le texte sera cité dans la jolie version en prose du xiiie siècle publiée par J. Murray (voir n. 4), de préférence aux plates traductions françaises contemporaines.
3. Voir la traduction française du légendier inédit de Jean de Mailly. Abrégé des gestes et miracles des saints, traduit du latin par A. Dondaine, Paris, Le Cerf, « Bibliothèque d'histoire dominicaine” I, 1947. pp. 472-477 ; Vincent De Beauvais, Spéculum Historiale, Strasbourg. J. Mentelin. 1473, X, chap. LVIII, LIX, LX, LXI, LXII ; Jacques de Voragine, Legenda Aurea. publ. par Th. Graesse, Osnabriick. Otto Zeller Verlag (rééd. phototypique de l'édition de Dresde-Leipzig, 1890), 1969, pp. 712-718.
4. Voir La vie de saint Eustache, poème français du XIIIe siècle, H. Petersen éd.. Paris, H. Champion, « Les classiques français du Moyen Age », 58, 1928, xv-96 p. et La vie de saint Eustache. version en prose du XIIIe siècle, J. Murray éd., Paris, H. Champion, « Les classiques français du Moyen Age », 60. 1929, vn-58 p. Voir aussi La vie de saint Eustache de Pierre De Beauvais, J. R. Fischer éd., Romanic Review, VIII, 1917, p. 1 ss.
5. Voir L. Réau, Iconographie de l'art chrétien, Paris. P.U.F.. 1955-1959, t. III, vol. 1, pp. 468-471.
6. Voir A. Aarne et S. Thompson, The Types of the Folk-Taie. A Classification andBibliography. Helsinki, Suomalainen Tiedakatemia/Academia Scientiarum Fennica, « Folklore Fellows Communications 184 ». 2e révision. 3e édition, pp. 331-332 (conte-type 938).
7. Voir la traduction française du xvic siècle, dans Le violier des histoires romaines, ancienne traduction française des Gesla Romanorum, M. G. Brunet éd., Paris, P. Jannet, 1853, pp. 253-263.
8. Rome, 1665. J'ai rédigé une étude sur ce texte : « De l'oubli au secret. Un Eustache jésuite, \'Historia Eustachio-Mariana d'Athanase Kircher ». à paraître dans Communications.
9. Voir G. Lemieux, s.j., Placide-Eustache. Sources et parallèles du conte-type 938, Préface de L. Lacourcière, Québec, Presses de l'Université Laval, « Archives de Folklore », 10,1970, pp. 77-87.
10. Cette distinction entre succès populaire et conservation cléricale devrait être examinée de plus près. Rien n'indique qu'au Moyen Age, le récit ait été largement répandu en dehors des milieux cléricaux : pour H. Petersen, éditeur de la version en prose citée plus haut, l'auteur de cette version est un moine. Voir aussi les conclusions de la thèse de J.-P. Perrot, Lepassionnaire français, Paris III, 1980 : l'hagiographie en langue vernaculaire semble avoir été destinée aux convers. Certes, les grands légendiers ont diffusé la légende auprès des laies, mais aucun document ne prouve que le récit ait été accueilli par les laics.
11. Dans la Patrologie grecque de Migne, t. 94. col. 1381-1382.
12. Pour les références des éditions ou des manuscrits grecs et latins, voir H. Petersen, Deux versions de la vie de saint Eustache en vers français du Moyen Age, mémoires de la Société Néo- Philologique de Helsingfors, VII, 1925. Pour les textes orientaux, voir H. Delehaye,S.J.,« La légende de saint Eustache », dans le Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences morales de l'Académie Royale de Belgique, 652, 1919, pp. 175-210. Pour la vie anglo-saxonne, voir n. 47. Pour Flodoard, non répertorié par Petersen, voir n. 41.
13. Ainsi la version en prose française du xiiie siècle reproduit fidèlement une lacune sans doute accidentelle du manuscrit grec : un dialogue entre Trajan et ses proches s'enchaîne directement à une discussion entre Eustache et son épouse (Murray éd., p. 12).
14. Sur le débat entre Monteverdi et W. Meyer, voir Petersen, op. cit., pp. 54-56.
15. Article « Eustache» du Dictionnaire d'Histoire et de Géographie ecclésiastiques, Paris, Letouzey et Ané, depuis 1912, 18 volumes parus.
16. On connaît l'importance de la lecture des Psaumes dans la culture médiévale. Pierre De Beauvais, auteur d'une Vie d'Eustache (voir n. 4), dans son Bestiaire, traduction du Physiologus latin, cite ce psaume XLI au début de sa notice sur le cerf. Un autre détail se trouve dans la légende d'Eustache : « Le cerf fréquente volontiers les montagnes élevées » (Bestiaires du Moyen Age, mis en français moderne et présentés par G. Bianciotto, Paris. Stock, « Stock-Plus. Moyen Age ». 1980. p. 54).
17. Voir l'article « Cerf, chasse au cerf », dans O. Beigbeder, Lexique des symboles, La-Pierrequi-Vire, Zodiaque. « La nuit des temps », 1969, pp. 142-145.
18. Voir Pierre De Beauvais, loc. cit. : « … et les cerfs représentent les sages et les fidèles qui par l'intercession des apôtres et des prêtres parviennent à la connaissance de Dieu ». 19. Murray éd., p. 12.
20. Voir l'article du Père Delehaye cité en n. 12 et l'ouvrage du Père Lemieux, op. cit., pp. 49-60.
21. C'est le motif N 251 de la typologie de S. Thompson, Motif Index of Folk-Taies, Ballads, Myths, Fables, Mediaeval Romances, Exempta, Fabliaux, Jest-Books and Local Legends, Helsinki, Suomalainen Tiedakatemia/ Academia Scientiarum Fennica, « Folklore Fellows Communications ». 6 vols, nos 106-109, 116-118, 1932-1936. Sur les origines, le cheminement et les développements de ce motif dans une série de contes issus de l'Inde ancienne, voir l'important dossier préparé par Claude Bremond et son groupe de recherche sur les contes-types 938 et 567, à paraître dans Communications.
22. La fusion des figures d'Eustache et d'Hubert, à la fin du Moyen Age, me paraît être une conséquence et non une cause de la désaffection pour la légende.
23. C. Lévi-Strauss, La pensée sauvage, Paris, Pion, 1962, p. 29.
24. Ibid., p. 26. Déjà au xviie siècle, Adrien de Valois parlait d’ « un tissu de fables entassées les unes sur les autres » (cité dans l'article « Eustache » du Grand Larousse du XIXe siècle, véritable encyclopédie de l'anticléricalisme du siècle dernier).
25. Manuscrit grec de la Bibliothèque nationale n° 437.
26. Sur la légende de Denys, voir l'introduction aux OEuvres complètes du Pseudo Denys l'Aréopagite, traduction, préface, Notes et index par Maurice De Gandillac, Paris, Aubier. « Bibliothèque philosophique », 1980 (1re édition 1943), pp. 7-60.
27. « … si com il converti saint Pol par se demonstrance », Murray éd., p. 4.
28. Je dois cette observation à J. Le Goff, que je remercie vivement.
29. Voir G. Duby. Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des histoires », 1978, pp. 143-149. Dans la légende d'Hilduin, les martyrs de Paris forment une trinité aux noms bien symboliques : Denys (où les clercs percevaient une étymologie divine), Eleuthère (l'homme libre, le vir francus guerrier) et Rusticus.
30. Pseudo Denys, op. cit., pp. 335-350.
31. Ibid, p. 340.
32. Ibid., p. 336.
33. Ibid, p. 337
34. Grégoire Le Grand. Morales sur Job. trad. de Dom A. De Gaudemaris. o. S. b., Paris, Le Cerf, « Sources chrétiennes », n° 32 bis, pp. 194-195.
35. Murray éd.. p. 2.
36. lbid. p. 3.
37. Louis Réau, op. cit.. p. 471.
38. Murray éd., p. 29.
39. Ibid.. p. 27.
40. Ibid.,p.2\.
41. III, VIII. au tome 131 de la Patrologie latine, col. 643-644.
42. Murray éd., pp. 41, 43.
43. D'ailleurs G. Dumézil définit ainsi la première fonction : « Le sacré et les rapports soit des hommes avec le sacré (culte, magie), soit des hommes entre eux sous le regard et la garantie des dieux (droit, administration), et aussi le pouvoir souverain exercé par le roi ou ses délégués en conformité avec la volonté ou la faveur des dieux », dans L'idéologie tripartie des Indo-Européens, Bruxelles, Latomus. 1958, p. 18.
44. J. D'Hondt, Le Haut Moyen Age, VIIIe-XIe siècles, édition française revue et mise à jour par M. Rouché, préface de J. Le Goff, Paris, Bordas, « Histoire universelle Bordas », 1976, p. 61.
45. lbid. p. 64.
46. Voir G. Duby, op. cit., pp. 131-135.
47. Voir Aelfric's Lives of the Saints Being a Set of Sermons of the Saint's Days. Londres, Early English Texts Society, 1890-1900, II, p. 109.
48. Voir A. Duceluer, Le drame de Byzance. Idéal et échec d'une société chrétienne, Paris, Hachette, « Le temps et les hommes », 1976, pp. 17-31.
49. « Cet homme supérieur était un brigand… Lui-même, quoique ne méritant aucune confiance, était l'un des personnages les plus intelligents, les plus savants et les plus puissants de son époque », dans Exégèse médiévale. Les quatre sens de l'écriture, Paris. Aubier, « Théologie », 1959- 1964. t. I, vol. I, p. 271, n. 3.
50. Le texte est inédit. La dédicace figure au tome 129 de la Patrologie latine, col. 757-789. Cette lettre est fort riche ; elle montre bien l'immensité du prestige oriental, exploité par Anastase : « Passionem Dionysii… quem Romae legi cum puer essem, quamque audieram a Constantinopolitanis legatis… Suspice itaque, piissime imperator Dionysium, ex Graecia iterato volatu venientem. » Plus loin, mais il s'agit peut-être d'un lieu commun, il exalte une conception théocratique du pouvoir : « Nam sic humana Reipublicae commissa secundum legem Dei gubernacula moderaris, ut divina quaeque non deseras, sed praeferas. » (col. 876).
51. Autre concordance possible : Érigène l'Irlandais fut peut-être un maillon dans la transmission d'une tradition celtique de la tripartition. Sur cette tradition, voir M. Rouché, « De l'Orient à l'Occident. Les origines de la tripartition fonctionnelle et les causes de son adoption par l'Europe chrétienne à la fin du xc siècle dans Occident et Orient au Xe siècle. Actes du ixe congrès de la S.H.M.E.S.. Paris, les Belles Lettres, 1978, pp. 31-49. Voir aussi D. Dubuisson, « L'Irlande et la théorie médiévale des trois ordres », dans Revue de l'Histoire des Religions, 188, 1975, pp. 35-63.
52. On a noté les liens qui unissent Anastase, Hincmar et Charles. Il faut ajouter que Flodoard fut élevé et a vécu dans le milieu épiscopal de Reims.
53. Voir Poly et Bournazel, La mutation féodale, Paris, P.U.F., « Nouvelle Clio », 16, 1980. pp. 75-79.
54. Voir R. Hennebicque, « Structures familiales et politiques au ixe siècle. Un groupe familial de l'aristocratie franque », dans Revue historique. 538, avril-juin 1981, pp. 289-330.
55. Ermold le Noir, Poème sur Louis le Pieux et Épitres au roi Pépin, éd. et trad. par E. Faral, Paris, Les Belles Lettres, « Les classiques de l'Histoire de France au Moyen Age », 1964(1re éd. 1932), xxxv-267 p. J. Le Goff a étudié ce texte comme témoignage du rite féodo-vassalique dans « Le rituel symbolique de la vassalité », repris dans Pour un autre Moyen Age. Temps, travail et culture en Occident : 18 essais, Paris, Gallimard. « Bibliothèque des histoires», 1977, pp. 349-420. On se réjouira de la concordance des dates (827 : arrivée du Corpus et composition du poème). Mais il ne saurait être question d'une causalité chronologique. Je ne parle ici, faute de documents, que d'une certaine concordance entre plusieurs récits et d'un accord avec le contexte politique et religieux, au sein des mentalités du ixe siècle. L'histoire de la transmission des textes demeure mystérieuse.
56. Ermold, v. 952-953, pp. 76-77.
57. Ibid., v. 957, 954, 956, pp. 76-77.
58. G. Duby, op. cit., p. 101. On pense, bien sûr, aux analyses de E. Kantorowicz, The King's Two Bodles, A Study in Médiéval Political Theology, Princeton, Princeton University Press, 1957.
59. Ermold, v. 2016-2018, pp. 154-155.
60. On sait que Louis a essayé d'imposer aux clercs de ne pas porter les armes. L'interdiction se perdit avec l'empire carolingien. Au xie siècle encore, la tapisserie de Bayeux représente le combat d'un évêque.
61. Ermold, v. 1994-2027, pp. 152-155.
62. Ibid., v. 1908-1909, pp. 146-147.
63. Edmond Faral a noté l'étrangeté de la situation : « L'empereur n'avait pas à instruire un archevêque des mystères de la religion ; le sermon que lui attribue Ermold est assez invraisemblable. » (Ermold, p. 147, n. 2). Plutôt que d'invraisemblance, je parlerais de rêverie idéologique.
64. Ermold, v. 1914-1915 et 1934-1935, pp. 146-147.
65. Ibid., v. 2034, p. 154. Voir Eustache, Murray éd., p. 7.
66. Ibid.,\. 2060-2061, p. 156. Lejeu de mots sur placido/Placido m'enchante, mais j'y vois un hasard objectif, non un signe.
67. Ibid., v. 2200-2201, pp. 168-169.
68. Ibid., v. 2164-2165, pp. 166-167.
69. Ibid., v. 2062-2163, pp. 156-165.
70. Ibid., v. 2061-2062, pp. 156-157.
71. Ibid., v. 2072-2073, pp. 158-159.
72. Ibid., v. 2100, pp. 160-161.
73. Encore une concordance : parmi les personnages figurés, on voit Phalaris faisant fabriquer le taureau d'airain (v. 2134-2135).
74. Ibid., v. 2148-2149, pp. 164-165.
75. Ibid., v. 2324-2331, pp. 178-179.
76. Ibid., v. 2482-2483, pp. 188-189. Sur cet hommage, voir J. Le Goff, art. cit.
77. Ibid., v. 2488-2489 et 2494-2499, pp. 188-191.
78. Le futur Charles le Chauve, âgé de trois ans, ce qui souligne l'aspect onirique de la scène. 79. Ermold, V. 2394-2413, pp. 182-185.
80. Cela peut se représenter par le tableau ci-dessous :
81. Jacques Le Goff a montré (art. cit.) que le rituel féodo-vassalique dont le texte d'Ermold donne une des premières images, renvoyait symboliquement au modèle familial de l'adoption.
82. Voir « La structure des mythes », dans Anthropologie structurale. Paris. Pion. pp. 227-255.
83. Voir G. Duby, op. cit., pp. 327-425.
84. Sur les aspects archaïques de l'idéologie développée dans les chansons de geste, voir J. Grisward, Archéologie de l'épopée médiévale. Structures trifonctionnelles et mythes indoeuropéens dans le cycle des Narbonnais, Préface de G. Dumézil, Paris, Payot, « Bibliothèque historique », 1981, 341 p.
85. C'est ce que j'ai essayé de montrer dans mon article cité en n. I.
86. J'ai cru déceler ce type d'idéologie chez Jacques de Voragine, dans ma thèse de IIIe cycle, Les formes narratives de la Légende dorée, Paris, E.H.E.S.S., 1981 (polycopiée), pp. 190-208. A l'époque moderne, les promoteurs de la légende d'Eustache appartiennent aux grands ordres militants, ou bien en sont proches : Lippomanus protégea la Société de Jésus à ses débuts ; Baronius appartenait à l'ordre des Oratoriens, Combéfis, éditeur de la Passion grecque en 1660, était dominicain et Athanase Kircher jésuite.
Par ailleurs, on ne saurait négliger la survivance de l'idéologie tripartie à l'âge classique -, voir l'article de Jacques Le Goff, « Les trois fonctions indo-européennes, l'historien et l'Europe féodale », Annales ESC, n° 6, 1979, pp. 1187-1215.
Cependant, mon analyse du texte de Kircher (voir n. 8) m'oriente vers une autre interprétation du sens de la légende à l'âge classique, ou du moins dans l'idéologie jésuite de la société de cour.