Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Les Annales sont heureuses de publier ces quelques pages d'un des plus éminents historiens de l'Amérique latine, Silvio Zavala, qui prend à la vie intellectuelle de son pays une part considérable, en présidant à de nombreuses activités d'enseignement et de publication, et en dirigeant à Mexico, au Palais de Chapullepec, cet admirable Musée d'histoire mexicaine, qui n'est pas seulement un magnifique conservatoire du passé, mais un des centres vivants où s'élabore la forte personnalité d'une grande nation moderne. Silvio Zavala attire notre attention, aujourd'hui, sur une des manifestations les plus émouvantes de l'humanisme espagnol au temps de la Renaissance.
Déjà par le beau livre de Marcel Bataillon, Érasme et l'Espagne, nous pouvions entrevoir la fortune en Nouvelle-Espagne de l'auteur de l'Enchiridion. Voici que Silvio Zavala nous révèle un curieux épisode de ce grand transfert de civilisation qui s'est opéré, du fait de la conquête cortésienne, dans ces terres lointaines et hier encore inconnues des Européens.
page 6 note 1. Se réfère à un emploi de l'administration indigèue préhispanique.
page 8 note 1. Zavala, S., La « Utopia » de Tomàs Moro en la Nueva Espa ñ a y otros esludios, Mexico, 1937 Google Scholar. — Voir égaiement, du même, ldeario de Vasco de Quiroga, Mexico, 1941.