page 543 note 1. Ernest Laurain et les Études historiques dans la Mayenne pendant la première moitié du XXe siècle. Publié sous les auspices de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, Paris, 1953 (sans nom d'éditeur) ; in-8°, 120 pages, un portrait hors texte. .Bibliographie des travaux d'E. Laurain (182 numéros) in fine : généralités, travaux épigraphiques, publications relatives à la Mayenne. Les travaux relatifs à l'Oise ont été recensés par Mlle M. Laurain dans les comptes rendus et mémoires de la Société archéol. et histor. de Clermont-en-Beauvais (1948).

page 544 note 1. Je me suis laissé dire (je tiens à préciser que la confidence n'émane pas des auteurs) que l'annonce même de la parution d'une Histoire de la franc-maçonnerie dans la Mayenne, avait fort inquiété !… Sur cet ouvrage remarquable, voir notre compte rendu, Annales, 1953, n°2, p. 241.

page 544 note 2. Dans le département voisin de la Sarthe, trois revues historiques ont réussi à se maintenir !

page 544 note 3. Détachons cette citation d'un récent article de L. Febvre, Comment lire Rabelais : « L'Histoire n'est pas la mémoire du passé mort. Une universelle chronologie. Un répertoire inerte de sépulcres blanchis. Elle travaille sur le passé pour le rendre assimilable aux hommes du présent. Fonction essentielle des sociétés humaines. Celle qui les empêche d'être écrasées, vivantes, sous le poids d'un passé mort. Celle qui les aide à supporter, en s'appuyant sur les morts eux-mêmes, le poids de milliards de cadavres qui, depuis des millénaires, s'entassent sur elles et menacent leur avenir ! Et c'est en ce sens que l'Histoire, c'est la Vie. » (L'Éducation Nationale, 16 mai 1953.)

page 545 note 1. « Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve sont des déserts intellectuels bien plus qu'Auch ou Privas I » — Signalons pourtant l'exposition Gennevilliers à travers les âges, assez significative et dont un bon catalogue établi par M. Claude Pris souligne l'intérêt scientifique. Le mouvement de la population, par exemple, a été reconstitué d'après l'état civil (depuis 1659), selon la méthode mise au point par notre collègue J. Meuvret.

page 545 note 2. Mlle Tebroine n'est pas tendre non plus pour ce qu'elle appelle les « petits guide-ânes » destinés à suppléer à l'insuffisante culture des historiens locaux. Il n'y a pas, à notre humble avis, que ces derniers à déplorer les lacunes de notre équipement bibliographique. Là encore on travaille sans doute en ordre trop dispersé. Organisons donc la documentation, l'orientation et la direction des recherches….