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Les investissements commerciaux des patriciens florentins au XVIIIe siècle
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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Nous présentons dans cet article une analyse des investissements commerciaux de l'aristocratie florentine au XVIIIe siècle. Cette analyse est extraite d'une étude économique et sociale du patriciat de Florence. Contrairement aux aristocraties européennes qui passent généralement pour ne pas avoir été très engagées dans le commerce, l'aristocratie florentine a maintenu durant le principat des Médicis, et jusqu'au XVIIIe siècle, ses antiques intérêts commerciaux. Ceux-ci déclinèrent rapidement lorsque prit fin le règne des Médicis.
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- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1969
References
page 686 note 1. Young, A., Travels in France and /ta/y, Londres, 1915, pp. 285–286.Google Scholar Nous tenons ici à remercier l'American Council of Learned Societies, à qui nous sommes redevables d'une subvention IBM-GIA-66 pour frais de microfilmage et de secrétariat, ainsi que le Comité de Recherches du Dartmouth Collège pour son assistance, et le Centre de Calcul Électronique du Dartmouth Collège qui nous a autorisés à disposer gratuitement des computers. La programmation du travail du computer a été exécutée par Mrs. Nancy Broadhead. Franco et Maria Lodovica Andreucci, de Florence, et Malcolm Silvers nous ont aidés à rassembler les données à VArchivio di Stato de Florence.
page 686 note 2. Beloch, J. K., Bevôlkerungsgeschichte Italiens. Berlin, 1940, vol. III, pp. 360–361 Google Scholar; G. Pardi, « Disegno délia storia demografica di Firenze », in Archivio Storico Italiano, 1916, p. 219.
page 687 note 1. Neri, P., « Sopra lo stato antico e moderno délia nobilta’ Toscana », in Neri, G. B.,… Decisiones et ftesponsa Juris, Florence, 1776, p. 598.Google Scholar
page 687 note 2. ASF (Archivio di Stato, Firenze), Carte Riccardi, F. 818.
page 687 note 3. G. M. Mecatti, Storia genealogica délia nobilta’ e cittadinanza di Firenze. Naples, 1754 ASF Décima Granducale, Campionl, SMN, Léon Rosso.
page 687 note 4. Mecatti, op. cit.
page 688 note 1. Le texte de la loi de 1750 définissant les conditions de la noblesse en Toscane est imprimé dans L. Cantini, Legislazione Toscana raccolta ed illustrata, Florence, 1800-1808, vol. XXX, p. 231 ff. Cette loi est pour nous un instrument très efficace d'identification des patriciens florentins. Le Conseil des Régents et la Députation, chargés d'établir l'authenticité des documents publics fournis par toute famille qui voulait apporter la preuve de ses origines aristocratiques et être admise au sein de la noblesse, se sont référés à deux critères généraux : la première condition consistait à démontrer que la famille avait possédé depuis les temps anciens des droits politiques dans la cité. Les familles qui pouvaient apporter la preuve que leurs ancêtres avaient été éligibles aux « tre maggiori uffizi e loro annessi » deux siècles au moins auparavant se voyaient assigner le rang de « patriciens ». Étaient incluses dans ce groupe les famillesjanciennes qui possédaient des fiefs, des lettres de noblesse ou avaient été admises dans l'Ordre de S. Stefano. Les familles dont l'établissement dans la cité était plus récent, mais qui possédaient, elles aussi, des fiefs, des lettres de noblesse ou l'Ordre de S. Stefano, furent enregistrées en tant que « nobles ». Le second critère : « imparentatesi nobilmente, posseggono… tanti effetti, e béni da poterne colle rendite viver decorosamente… », était essentiellement un critère de standing social et matériel. Les preuves de noblesse fournies par les aristocrates, et les Livres d'Or sont conservés à l'ASF, Fondo délia deputazione sopra la nobilta’ toscana. En 1760, quand la plupart des preuves de noblesse eurent été apportées à la Députation, 269 familles florentines furent officiellement reconnues comme « patriciennes », et 55 reconnues comme « nobles ». Entre 1760 et 1800, 71 familles apportèrent encore la preuve de leur appartenance à la catégorie des « patriciens », et 69 la preuve de leur appartenance à la catégorie des familles « nobles » 111 familles, par contre, s'étaient éteintes faute de descendance mâle. La classe aristocratique s'était donc légèrement élargie. La même loi réglait aussi le statut d'une troisième catégorie de personnes, celle des « citoyens ». La « citoyenneté », à Florence, était reconnue aux familles établies dans la cité qui versaient un impôt foncier minimum de 10 florins. Les « patriciens » et les « nobles » étaient également tous « citoyens ». Les « citoyens » non nobles pouvaient prétendre à certaines fonctions municipales, mais non à toutes les fonctions, à ce qu'il semble. Sur une liste des «citoyens», faite en 1750, figurent 691 noms de famille, ce qui signifie que l'aristocratie titrée représentait à peu près la moitié des familles possédant des droits politiques. (ASF, Décima Granducale, F. 3790).
page 688 note 2. C'est une tradition bien établie dans les études historiques locales de considérer que l'activité commerciale de l'aristocratie patricienne de Florence a décliné à la fin du XVIe siècle et dans les premières décennies du XVIIe. (Voir Galluzzi, R., Storia del Granducato di Toscana, Florence, 1822, vol. III, ch. 9–10 Google Scholar; vol. IV, ch. 10; Zobi, A., Storia civile del Granducato di Toscana, Florence, 1850-1855, vol. I, pp. 119–124 Google Scholar; Panella, A., Storia diFirenze, Florence, 1949 pp. 240–242 Google Scholar). Galluzzi explique ce désintérêt des nobles pour les affaires comme une conséquence des vices qui se seraient développés à la cour des Médicis (vol. III, ch. 9). En devenant une noblesse de cour le patriciat se serait détourné des affaires. Cependant, selon certains historiens, il semble que cette transformation économique et sociale ait pu se faire de façon plus progressive. Les « principats », que l'on considérait comme ayant mis un terme aux formes économiques médiévales en Italie, peuvent en fait avoir fourni le moyen de les conserver. Ainsi, deux articles intéressants, M. Carmona (Aspects du capitalisme toscan au XVe et au XVIIe siècles. Les sociétés en commandite à Florence et à Lucques », in Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 1964, pp. 82-107) et J.-G. Da Silva (Au XVIIe siècle : la stratégie du capital florentin », in Annales E.S.C., 1964, n° 3, pp. 480-491) ont publié quelques conclusions ressortant de deux analyses des investissements à Florence à la fin du XVIe siècle et auXVIIe siècle, résultats qui démontrent que le volume des investissements dans la cité était resté important et avait même augmenté un peu jusqu'à environ 1665. MM. Carmona et Da Silva n'ont pas indiqué l'origine sociale des bailleurs de capitaux, mais il est clair que les familles dont le nom apparaît sur les registres de la Mercanzia au début du XVIIIe siècle sont bien celles qui ont maintenu leur fortune durant tout le XVIIe siècle.
page 689 note 1. ZOBI, Storia civile, cit., vol. Il, Documents en appendice, n° 5.
page 689 note 2. Entre 1762 et 1766, la cité exportait une moyenne annuelle de 117 942 livres toscanes d'étoffes de soie, 35 787 livres d'étoffes de laine, et 74 225 livres de cuir traité. (ASF. Archivio Segreto di Gabinetto, F. 106).
page 690 note 1. M. Carmona foc. cit. pp. 81-83.
page 690 note 2. La Mercanzia n'a enregistré que deux sociétés par actions, l'une en 1767, et l'autre en 1777. L'une exploitait une manufacture de cotonnade, à Pise, l'autre un théâtre à Florence. Une société par actions de plus, une entreprise de construction à Pise opérant vers 1740, fonctionna sans avoir été enregistrée, et peut-être n'était-eile pas la seule (ASF. Carte Mannelli- Galilei-Riccardi, F. 198).
page 691 note 1. ASF. Carte Mannelli-Galilei-Riccardi, F. 435.
page 692 note 1. ASF. Archivio Segreto di Gabinetto, F. 156.
page 692 note 2. Voir à la fin de cet article la note sur la façon dont nous avons procédé.
page 695 note 1. Pour l'ensemble des familles inscrites sur les Livres d'Or, les investissements commerciaux se répartissent comme suit :
page 696 note 1. On constate une légère différence entre ces chiffres et les sommes enregistrées par le comptable des Riccardi dans les livres de comptes de la famille. Quand Cosimo Riccardi hérita de la fortune en 1719, le comptable enregistra 104 142 scudi investis dans des sociétés à responsabilité limitée, alors que si l'on se réfère aux registres de la Mercanzia pour se faire une idée de l'importance des investissements des Riccardi, on constate que l'investissement des Riccardi cette même année s'élevait à 106 684 scudi. La différence entre les deux chiffres est donc de 2,4 %. En fait la différence entre les données des registres publics et celles des comptes de la famille est si faible, que nous n'avons apporté aucune correction aux registres de la Mercanzia. ASF. Carte Riccardi, F. 143, Debitori e creditori del Marchese Cosimo di Francesco.
page 696 note 2. ASF. Carte Riccardi, F. 258.
page 696 note 3. ASF. Carte Riccardi, F. 112.
page 697 note 1. ASF. Carte Riccardi, F. 143, 154. Après une inflation aiguë à la fin du XVIe siècle, le XVIIe siècle apparaît comme une période de stabilité monétaire relative en Toscane, en sorte que les chiffres que nous indiquons peuvent être pris comme ayant une valeur correspondant à leur valeur nominale (M. Carmona, loc. cit., pp. 101-102).
page 697 note 2. Sarchiani, G., Ragionamento sul commercio, arti e manifatture délia Toscana (Floence 1781) p. 87.Google Scholar
page 698 note 1. Lewis, W. S. et collaborateurs, Horace Walpo/e's Correspondance with Sir Horace Mann. New Haven, 1954, vol. I, p. 61.Google Scholar
page 698 note 2. Mecatti. op. cit.
page 698 note 3. ASF. Carte Ubaldini-Vai-Geppi, F. 519, 568, 591.
page 698 note 4. ASF. Carte Ubaldini-Vai-Geppi, F. 589, 591. Mann écrivait à Walpole en décembre 1755 : « Niccolini, un négociant florentin de là-bas (Lisbonne) était… dans un état lamentable, ayant été témoin de la mort de sa fille aînée, provoquée par l'effondrement de sa maison, à quoi s'ajoutait ce qu'il redoutait alors, la perte de tous ses livres, de son argent et de tous les effets de valeur qui lui appartenaient en commun avec ses associés d'ici (Florence), le Bali Medici, dont la famille passa ici pendant deux semaines pour totalement ruinée par cette catastrophe… Mais depuis, les choses se sont révélées un peu moins mauvaises. Leur argent a été sauvé, les livres, et une partie considérable de leurs biens qui se trouvaient à bord de la flotte brésilienne, ce que Niccolini avait oublié lorsqu'il a envoyé son premier rapport. » (MANN, cit…, vol. IV, pp. 519-520). Ubaldini fut aidé à Lisbonne par les Niccolini et les Libri et rentra à Florence vers 1780.
page 699 note 1. Passerini, L., Genealogia e storia délia famiglia Ginori, Florence, 1867, pp. 81–92.Google Scholar
page 699 note 2. Sur les guildes florentines, cf. G. Sarchiani. op. cit., et Misul, R., Le arte florentine, decadenza e soppressione, le carrière di commercio, origini, modificazioni. Florence, 1904.Google Scholar
page 701 note 1. M. CAR M ON A,/oc. cit., p. 106. Le professeur Carmona considère que l'investissement dans les sociétés en commandite opérant à Florence a atteint son maximum en 1662, avec un montant total de plus de 1 000 000 de scudi, un total qui dépasse les chiffres enregistrés annuellement au XVIIIe siècle. Cependant, les chiffres qu'il avance ne sont pas suffisamment précis pour nous permettre des comparaisons indiscutables.
page 703 note 1. Sur l'industrie de la soie voir, outre le mémoire in ASF. Carte Bartolommei, F. 214 ins. 57, cité plus bas, Billi-tolomei, M., Esame del commercio attivo Toscano e i mezzi di estenderlo per ottenere l'aumento délia popolazione e delta produzione, Florence, 1792.Google Scholar
page 703 note 2. ASF. Carte Bartolommei, F. 214, ins. 57, « Reflexions sur le commerce de la soye », 1739.
page 703 note 3. ASF. Carte Mannelli-Galilei-Riccardi, F. 435.
page 704 note 1. On trouvera la meilleure description des règlements des guildes dans G. Sarchiani op. cit.. pp. 81-106.
page 704 note 2. ASF. Carte Riccardi F. 143.
page 705 note 1. ASF. Carte Riccardi, F. 143.
page 705 note 2. ASF. Carte Mannelli-Galilei-Riccardi, F. 435.
page 706 note 1. La Succession espagnole était prévue dans le traité de Londres en 1718. Sur ce point et sur les négociations qui ont abouti à la succession de François Etienne, voir Zeller, G., Histoire des relations internationales, vol. III, De Louis XIV à 1789, Paris, 1955, pp. 175–176.Google Scholar 189- 190; A. Wilson, French foreign policy during the administration of Cardinal Fleury, 1726- 1743, Cambridge, Mass., 1936, pp. 11-12.
page 706 note 2. Ce plan représente un des objectifs de la diplomatie de Cosme III en 1719-1711, mais fut rapidement abandonné. Galluzzi, op. cit., vol. VIII, pp. 70-73. Cosme III ne reconnaissait pas le traité de Londres.
page 706 note 3. Rodolico, , La reggenza Lorenese in Toscana, 1737-1765, Prato, 1908, pp. 17–51.Google Scholar
page 707 note 1. ASF. Monte Graticole, F. 1058. Sur cette question, voir Zobi, Storia civile, cit., vol. I, pp. 218-221, 252-253 et L. Dal Pane, La Finanza Toscana dagli inizi del Secolo XVIII alla caduta del Granducato, Milan, 1965, pp. 38-40, 54. Le résident français, Lorenzi, écrivait à Paris en février 1739 : « … le public a déjà si peu de confiance dans le nouveau gouvernement que les actions des …fonds, qui sont dans leur création de 100 écus étaient à la mort du dernier Grand Duc à 96 et sont couchées depuis plusieurs mois à 91… » Archives du ministère des Affaires étrangères, Paris, Correspondance politique. Toscane, vol. 90 , c. 102.
page 707 note 2. Zobi, A., Memorie economiche politiche o sia de ‘danni arrecati dall’ Austria alla Toscana dal 1737 al 1859, Florence, 1860, pp. 50–52.Google Scholar
page 707 note 3. Tavanti, A., « Délia quantita’ délia moneta circolante in Toscana », dans Zobi, A., Storia civile, cit., vol. I, documents en annexe, pp. 63–67.Google Scholar
page 707 note 4. Mann, cit., vol. I, p. 193.
page 707 note 5. Masson, , Histoire du commerce français dans le Levant au XVIIIe siècle. Paris, 1911, pp. 322–330.Google Scholar La guerre de Corse s'aggrava après 1744.
page 708 note 1. Conit, G., Firenze dopo i Medici. Florence, 1921, p. 222.Google Scholar
page 708 note 2. Mann, cit.. vol. I, pp. 61-62.
page 709 note 1. Sur l'administration de la Décima Granducale, voir Conti, E., I catasti agrari délia repubblica Fiorentina e il catasto particellare Toscano, secoli XIV-X/X. Rome, 1966, pp. 173–197.Google Scholar
page 709 note 2. Biffi-tolomei, M., Saggio d'agricoltura pratica Toscana, e specialemente de contado Fiorentino, Florence, 1804, pp. 99–106.Google Scholar
page 709 note 3. Les prix des denrées agricoles à Florence sont tirés de l'ASF. Abbondanza FF. 79-88.
page 711 note 1. Nous avons identifié les « citoyens » d'après une liste qui a été dressée en 1750. ASF. Décima Granducale, F. 3790.
page 712 note 1. Bien que la Régence n'y ait pas fait l'objet d'études en détail, voir néanmoins Dalpane, L., La questione del commercio deigraninelsettecento in Italia, I. La Toscana, Milan. 1932, pp. 143–189.Google Scholar
page 712 note 2. ASF. Reggenza, F. 41-42.
page 712 note 3. ASF. Carte Bartolommei, F. 214, ins. 57.
page 713 note 1. MISUL, op. cit.. pp. 33-34.
page 713 note 2. Ibid.
page 713 note 3. Zobi, Storia civile, cit., vol. I, pp. 282-284, 350-360.
page 716 note 1. ASF. Archivio Segreto di Gabinetto, F. 156.
page 716 note 2. G. Pardi, loc. cit pp. 216-222.
page 717 note 1. Voir notamment Diaz, F., Francesco Maria Gianni. Milan, 1966, pp. 24–93 Google Scholar, et Cochrane, E., Tradition and enlightenment in the Toscan Académies. 1690-1800, Rome 1961, pp. 207–248.Google Scholar Sur les économistes toscans en général voir Mori, R., Le riforme Leopoldine nel pensiero degli economisti Toscani. Florence, 1951.Google Scholar
page 718 note 1. Ces mesures sont résumées dans L. Dal Pane, Commercio de. grani, cit., pp. 193sq. Voir également A. Zobi, Soria Civile, cit., vol. Il passim;et Wandruska, A.. LeopoldII, Vienne, 1964, vol. I, pp. 270–278.Google Scholar
page 718 note 2. Les prix du grain sur les marchés de Florence montèrent de 55 % entre 1750-1759 et 1789-1793.
page 718 note 3. Ristori, R., La caméra di commercio e la borsa di Firenze, Florence, 1963, pp. 32–33.Google Scholar
page 718 note 4. Ces enregistrements ultérieurs, dont j'ai en ma possession le texte résumé, pour les années allant de 1777 à 1796, sont conservés à l'ASF. Caméra di Commercio, ff. 1185-1187.
page 718 note 5. Biffi-tolomei, M., Sentimento imparziale per la Toscana sopra la seta e la lana, Italie (Florence), 1791.Google Scholar
page 719 note 1. Les chiffres sur la production ont été pris dans l'ASF, Archivio Segreto di Gabinetto, F. 105, et dans R. Mori, « Il movimento reazionario in Toscana aile riforme economiche Leopoldine nel 1790 », in Archivio Storico Italiano, 1940, pp. 63-68.
page 719 note 2. Voir ASF, Archivio Segreto di Gabinetto, F. 156. La controverse est résumée dans R. Mori, « Il movimento reazionario », loc. cit., pp. 65-67.
page 719 note 3. Pour une analyse de la situation après 1796, voir E. Passerin, « Un inedito saggio di Sismondi sui problemi dell'economia Toscana all'inizio dell'occupazione Francese del 1799 », in Rassegna Storica del Risorgimento. 1951.
page 719 note 4. Voir R. Mori, « Il popolo toscano durante la rivoluzione e l'occupazione Francese », in Archivio Storio Italiano, 1947, et ASF, Supremo Tribunale di Giustizia F. 14 (Giornale, 1790), c. 1777 ff., F. 15 (Giornale, 1791 ), c. 265 ff., F. 16. (Giornale, 1792), c. 429 ff. On retrouve constamment dans les rapports de la Police Ducale mention des désordres et du mécontentement consécutifs à la chèreté de la vie. ASF, Buon Governo, Negozi di Polizia.
page 719 note 5. Archives du ministère des Affaires étrangères, Paris. Correspondance politique, Toscane, vol. 152, ce. 248-71. Rapport de l'agent français Jacob au ministre des affaires étrangères, 1799.
page 719 note 6. C. Vianello, « Le finanze e il commercio Toscano da Pietro Leopoldo al regno di Etruria », in Rivista di Storia Economica. 1940, pp. 113-114; A. Zobi, Storia civile, cit., vol. Il, documents en annexe, n° 5; Zuccagni-orlandini, A., Richerche statistiche sul granducato di Toscana, Florence, 1848, vol. V, p. 538.Google Scholar H n'existe pas d'études sur les industries florentines au début du XIXe siècle.
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- Cited by