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Le Manuscrit Interrompu : Métier D'Historien de Marc Bloch
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Extract
Métier d'historien avance cahin-caha et continue à m'amuser. Je voudrais ne pas avoir le temps de le finir !
(M. Bloch à L. Febvre, 15 février 1943).La présence d'un exercice philologique en marge d'un texte imprimé contemporain très répandu, et d'un auteur ayant jusqu'ici échappé aux soins des philologues, justifie une tentative d'explication. Il y a trois ans, par un matin d'hiver, je lisais aux Archives de France, ce qui subsiste des notes de Marc Bloch ; tout à coup, je m'aperçus par hasard que le verso de certaines fiches de lecture était composé de caractères épars et qu'en les joignant les unes aux autres comme un puzzle, on obtenait des pages entières d'écriture. Non sans une certaine surprise, je compris presque immédiatement qu'il s'agissait de la rédaction la plus ancienne du Métier d'historien. Sur ces fragments, les variantes textuelles étaient incessantes ; on comptait parfois quatre ou cinq versions du même passage, l'écriture se révélant informe. C'était naturellement la manière de travailler de Bloch : ébaucher un même raisonnement plusieurs fois pour y introduire d'infimes variantes et recopier souvent les lignes déjà écrites.
Summary
In this critical essay, results of an investigation into the published and unpublished manuscripts of Marc Bloch's Historian's Craft are provided. The collection and study of direct and indirect testimony concerning this work demonstrate that the unfinished text raises certain problems. Posthumously published in 1949 by L. Febvre, it is not an exact translation of the text written by Bloch. While it is possible to distinguish two different phases of the writing, the text published by Febvre concerns only the latest of the two. The specifically philological problems posed by the Historian's Craft are, at the same time, historiographic and philosophical ones.
- Type
- Métier d'Historien
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1989
References
Notes
* On résume ici les résultats partiels d'une étude analytique encore en cours. Cf. aussi, pour un état premier de cette enquête, « M. Bloch, L. Febvre et l'Apologie pour l'Histoire », La Cultura, 2, 1986, pp. 361-368, et « Nota sul testo dell'Apologie pour l'Histoire di Marc Bloch », Rivista di storia délia storiografia moderna, 3, 1986, pp. 5-32. Je veux remercier M. Aymard, É. Bloch, M. Scotti, H. Febvre, Ch. Morazé, F. Venturi, J. Glénisson, C. Pischedda, J.-P. Vernant, M. Wessel, J. Baschet, B. Tranchant.
1. Les fragments dont je parle dépassent 50 ; les plus importants, au point de vue textuel, sont au nombre de 42:7 pour l'introduction, 6 pour le chap. i, 8 pour le chap. ii, 1 pour le chap. iii, 15 pour le chap. iv et 5 pour le chap. v. Après avoir recopié les passages de texte écrits et corrigés, Bloch a vraisemblablement découpé sous forme de bande les anciennes feuilles pleines de corrections, et utilisé le verso resté vierge. Ces fiches échappèrent à l'attention de Lucien Febvre, qui examina ces papiers : à l'intérieur de l'enveloppe qui les contient, Febvre écrit « Rien à publier », et signe LF.
2. Les ébauches biochiennes des leçons, des comptes rendus ainsi que des lettres, démontrent clairement cette manière de rédiger. Du compte rendu d'un livre d'Yves Renouard (paru dans Mélanges d'histoire sociale, IV, 1943, pp. 74-76), par exemple, nous possédons cinq manuscrits pleins de corrections. A la fin de ce processus, Bloch confiait à sa femme ses notes, qu'elle se chargeait de dactylographier. Dans les dossiers du Métier, les corrections apparaissent même sur les documents dactylographiés.
3. Cf. Marc Bloch, 1886-1944, Paris, EHESS, 1979, n° 3 (Carnet de notes sur la méthodologie historique). Ce Carnet, jusqu'ici inédit, sera publié prochainement par la Rivista di storia della storiografia moderna.
4. Cf. Annales ESC, 1950, pp. 1-8.
5. Il s'agit des célèbres « Réflexions d'un historien sur les fausses nouvelles de la guerre », publiées dans la Revue de Synthèse historique (Rsh), 1921.
6. Pour un approfondissement de ce point, je me permets de renvoyer le lecteur au chapitre sur les années strasbourgeoises de mon livre Il genio dello storico. Le considerazioni sulla storia di Marc Bloch e Lucien Febvre e la tradizione metodologica francese, Naples, ESI, 1987, ainsi qu'à l'excellente introduction de Carlo Ginzburg à l'édition italienne des Rois thaumaturges, Turin, Einaudi, 1984.
7. Le 16 mai 1941, en effet, Bloch informe Febvre qu'il a commencé à écrire sur l'histoire, et dit « Il faut, en ce moment, un établi […]. Peu importe ce que deviendront les copeaux ». La première partie du recueil (Images et imaginations collectives), en tout cas, aurait dû contenir l'essai sur l'histoire comparée présenté au Congrès international d'Oslo en 1928 (Rsh, 1928), les réflexions sur les fausses nouvelles, La vie d'outre tombe du roi Salomon, de 1925, et deux études sur la tradition et la mémoire collective ; la deuxième partie (Figures d'historiens), les portraits de H.G. Wells, 1922, G. Unwin, 1929, et G. von Below, 1931.
8. Dans l'un des premiers plans du Métier, l'œuvre s'intitule Apologie pour l'histoire ou Comment et pourquoi travaille un historien. Le cours de Clermont pourrait avoir représenté une introduction théorique à la discussion des problèmes du Métier.
9. Parmi ses fiches méthodologiques, on trouve non seulement des notes de lecture d'historiens — tels que Fustel, Ranke, Guizot, P. Villari (sur Machiavel et Guicciardini), Pirenne ou Febvre — ou des philosophes et théoriciens — comme Hume, Bacon, d'Alembert, Cournot, Lalande (article Histoire du vocabulaire philosophique), Bernheim, Freeman (très critiqué), le Valéry des Variétés — mais aussi des considérations sur des questions philologiques ou textuelles — textes anciens, P. Delehaye, L'œuvre des Bollandistes, un article de Goguel sur le Nouveau Testament — et linguistiques — du Language de Jespersen à un article de Jaberg dans Romania sur Gillieron, aux études de Meillet sur le changement de sens et sur Bréal ; une partie remarquable de ces notes concerne la critique historique : Bloch lit E. Naville sur les sources de la Genèse, G. Huet sur les contes populaires, The Historical Criticism de Marshall et à propos d'un vieux livre de Hellmann — Wie studiert man Geschichte ?, discuté dans les samedis de Strasbourg — on trouve cité « Dilthey, que nous ignorons ». A retenir encore, les fiches d'histoire du droit et de l'économie, de Maitland sur le système tribal en Galles, les commentaires relatifs au traité sur la monnaie de Keynes et ceux qui ont fait suite au General Theory of Employment, de Bûcher, et de Simiand. Une place à part recouvre, dans ces écrits de méthode si variés, la Théorie physique de Duhem.
10. Archives Nationales (A.N.), Correspondance à L. Febvre, lettre du 8.10.1939 de Molsheim.
11. Idem, lettre du 6.4.1940.
12. Idem, lettre du 16.4.1941.
13. A.N., Correspondance à M. Bloch, lettre du 19.4.1941.
14. « Je ne m'attacherai pas non plus à quelques mots un peu durs qui vous ont échappés. Je regrette que, même dans les circonstances pour moi, vous le sentez bien, les plus douloureuses, vous ayez pris le pli de ne pouvoir écrire sans récriminer ou gourmander. Mais il y a longtemps que de vous à moi j'ai abdiqué tout amour propre […] » : cf. A.N., Correspondance à L. Febvre, lettre du 7.5.1941. Dans le débat entre Bloch et Febvre, en effet, s'exprimait la différence entre deux France : l'une occupée et l'autre libre. « A cette différence de nos sentiments », écrit justement Febvre à Bloch le 19 avril 1941, « mesurez, je vous prie, les conséquences de la coupure en deux de notre pays ».
15. L'image de l'antidote se retrouve, outre dans l'Avant-propos du Métier, dans une lettre à Febvre du 16.5.1941 : « Comme antidote, j'écris sur l'histoire.»
16. A.N., Correspondance à L. Febvre, carte postale du 14.2.1942.
17. Idem, Lettre du 29.9.1942.
18. Idem., lettre du 9.10.1942 de Montpellier.
19. Je remercie Charles Morazé pour m'avoir introduit, avec son récit de ces entretiens lointains, dans l'atmosphère d'alors.
20. Voir la carte postale de Mme Henri Weill, née Vidal, belle-sœur de Marc Bloch, datée du 18.10.1944 : « Alice est à Fougères ; elle allait y chercher des papiers et des vêtements d'hiver. Or, peu de temps après le passage de ma sœur en mai, la maison a été occupée et entièrement pillée : il reste des meubles, mais rien dedans ! » (A.N., Correspondance M. Bloch-L. Febvre).
21. Il est probable que cela soit arrivé en automne 1944 : le 3 décembre de cette année, en fait, René Baehrel, élève de Bloch, après avoir assisté à une conférence de Febvre au Collège de France, lui écrit un billet : « J'étais resté en relations avec M. Marc Bloch […]. Ses dernières nouvelles, de Bonnat, faisaient allusion à ce Métier d'historien qui peut-être ne paraîtra jamais. Je me réjouissais de le retrouver à Paris. » Febvre doit avoir parlé des manuscrits du Métier dans sa leçon au Collège. Les lettres de Bloch à Baehrel ont été publiées — partiellement, me semble-t-il — dans les Annales ESC, 1947, pp. 366-367.
22. « Les besognes pleuvent sur mes pauvres épaules […] ; je ne puis refuser de participer, par exemple, à la réforme de l'enseignement, en m'associant aux travaux de la commission Langevin. Et je porte seul le fardeau des Annales… Et j'ai à résoudre le problème de Y Encyclopédie…, à m'occuper des papiers de Marc Bloch […] » : cf. F. Braudel, « Présence de L. Febvre », dans Éventail de l'histoire vivante, Paris, A. Colin, 1954, pp. 11-12.
23. Le projet de cette collection, intitulée « Destin de la France », faisait suite à un autre projet, de L. Febvre, d'« Histoire sociale de la France » de 1938. Tous les deux sont gardés dans les archives de la Librairie Gallimard, comme me le signale gentiment J.-P. Dauphin. Dans une lettre à É. Bloch d'août 1946, Febvre écrit que la collection devrait s'ouvrir avec son Honneur et Patrie ; suivront le Métier de Bloch et le Protestantisme français de Léonard.
24. Il fallut en effet, pour l'édition italienne, attendre la publication du livre en France en 1949.
25. J'ai pu consulter, grâce à la courtoisie d'Annie Chauvin de la Librairie Colin, le bref échange de lettres entre G. Mignot et L. Febvre, gardé dans les archives de la maison. Le devis de l'imprimerie Hemmerlé, Petit et Cie, daté du 29 avril 1949, présente en haut à gauche une indication manuscrite, signée G.M. [Gérald Mignot] : « Accord de F.[ernand] B.[raudel] pour 3 000 ex.[emplaires]. Le 4.V. 1949 ».
26. Sur les événements relatifs à la fondation de l'Association Marc Bloch, cf. Mazon, B., Aux origines de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Le rôle du mécénat américain (1920- 1960), Paris, Éditions du Cerf, 187 p., 1985, pp. 121 ssGoogle Scholar.
27. Le livre a eu sept éditions en France et huit en Italie ; il a été traduit au Mexique, en 1952 (en langue castillane ; en 1984 est sortie la dixième réimpression), au Portugal en 1965, en Allemagne en 1974 et en 1980, en Angleterre en 1954, en URSS en 1973 ; il faut aussi compter deux éditions hongroises (1969, 1974), deux polonaises (1958, 1962), l'édition tchèque (1967), l'édition japonaise (1953), les récentes éditions espagnole (1984) et vénézuélienne (1986), et la très récente édition néerlandaise (1988).
28. Voir l'annexe textuelle de L. Febvre dans la septième édition française (Paris, Colin, 1974), pp. 163-164.
29. Pour un exemple — historiquement plus compliqué — dans lequel il ne faudrait pas considérer « téléologiquement » les ébauches, même en présence d'une rédaction définitive, cf. les observations de L. Caretti, dans le Codicillo de 1974 à son étude « La poesia del Furioso », dans Ariosto e Tasso, Turin, Einaudi, 1977, p. 41. Un exemple classique dans l'histoire de la philologie, de « montage » de rédactions différentes est l'aventure textuelle des Grazie de U. Foscolo dont M. Scotti a maintenant donné l'édition critique (Florence, Le Monnier, 1985). Le problème de la datation exacte des notes des Quaderni del carcere de A. Gramsci est, sous certains aspects, comparable à celui de Bloch : cf., pour Gramsci, G. Francioni, L'officina gramsciana, Naples, Bibliopolis, 1984.
30. « Préparer pour la publication un manuscrit inachevé », écrit en fait L. Febvre dans la note textuelle citée du Métier, « est une tâche délicate et propre à faire naître bien des scrupules. Mais que peuvent peser ces scrupules auprès de la satisfaction que procure la révélation d'une belle œuvre — même mutilée ? ». Une défense passionnée d'un pareil choix éditorial vient maintenant, d'une façon apparemment paradoxale, de la part d'un maître des philologues : « E' comprensibile », écrit G. Contini à la page 9 de son Breviario d'ecdotica (Milan-Naples, Ricciardi, 1986) après avoir rappelé que « la maggior difficoltà editoriale oggettiva è proposta da opere postume incompiute » — « è comprensibile che chi si préoccupa della “ vita ” di una scrittura, fino al punto di supplirvi, per incongrua generosità, con estratti délia sua propria, respinga nel gelo del museo o nella polvere dell'archivio cio’ che in qualche caso rischia di essere una caricatura délia filologia ».
31. Il manque les feuilles numérotées i,l -1,5 et i, 13 -1,17.
32. On ne trouve les corrections et les variantes que sur les feuilles numérotées 8 ; i,l ; i,2 ; i,4 ; i,5 ; n,33 du premier dossier.
33. L'interruption se trouve dans le chap. i, et commence à la p. 39 de la septième édition française, après « telle qu'elle se définit ».
34. La même main tape également à la machine : la préface écrite par L. Febvre pour Maîtres et esclaves de G. Freyre (publié en 1952) ; un article sur Michelet — maintenant dans les archives privées de Febvre ; une conférence du 21.2.1948 ; une lettre du 16.3.1954, écrite par L. Febvre en tant que directeur de l'Encyclopédie Française, maintenant aux Archives de France. Il pourrait s'agir, en fait, d'une secrétaire de l'Encyclopédie : Febvre ne possédait aucun secrétariat personnel tant au Collège de France qu'à l'École des Hautes Études.
35. En recopiant les mots noscendi et noscantur de l'actuelle note 6 du Métier (septième édition française, p. 166), Febvre ne joignit pas, dans les deux cas, le s avec le c, selon une particularité de son écriture. Celui qui a tapé à la machine le passage, par conséquent, recopia nos cendi et nos cantur, qui sont encore dans cette septième édition.
36. É. Bloch m'informe en outre, que sa mère, Mme Marc Bloch, tapait habituellement à la machine les manuscrits de son époux. Elle mourut peu de jours après lui, le 2 juillet 1944.
37. On peut ranger les feuilles de Bloch, pour ce qui concerne la qualité du papier, en cinq types principaux : de R, déjà cité, papier blanc rude (27 x 21,3), il existe 112 feuilles ; de P, papier beige lisse et de petit format (26,5 x 18,6), nous trouvons 76 ff. ; de L, papier blanc lisse (27,3 x 21,2), nous avons 27 ff. ; de B, beige rude et poreux (26,8 x 20,9), 45 ff. ; de G, papier jaune et poreux (27 x 20,6), 13 ff. ; il y a, enfin, d'autres types variés de papiers : dans l'ensemble, 39 ff. La qualité du papier, qui peut être comparée avec celle — datée — de la correspondance ou des articles envoyés à l'imprimerie, est l'un des éléments les plus sûrs pour la datation. Que le lecteur nous pardonne cette fastidieuse énumération.
38. Le cas des notes écrites de la main de Marc Bloch est, à cet égard, significatif ; nous n'en possédons, en effet, que la rédaction manuscrite, et en les publiant, Febvre a parfois intégré le texte et modifié la ponctuation, tandis que d'autres fois, il a supprimé un passage ou la note entière ; dans un autre cas, enfin, il a considéré en tant que note une rédaction plus ancienne du même passage, et n'en a imprimé qu'une partie : il s'agit de la note 3, placée par Febvre à la page 32, après « patentés ».
39. Cf. la lettre de Bloch à Febvre du 4 octobre 1935 : « Pour le reste, j'ai coupé et corrigé. Pas assez. La prose d'Espinas ressemble à ces barbes — je ne les connais que trop bien — sur les quelles il est indispensable de passer deux fois le rasoir. A vous le second tour ! ».
40. On peut le déduire du fait qu'il change, dans les ébauches manuscrites retrouvées, la position chronologique de la question du jeune officier : « Faut-il croire que l'histoire nous ait trompés ? » (septième édition française, p. 21). Dans la première rédaction, Bloch a entendu cette question « il y a peu de jours » ; dans la deuxième « naguère, au sortir du désastre des Flandres » ; dans la troisième « en juin 1940 ».
41. A.N., Correspondance à L. Febvre, lettres du 11.6.1942, 22.6.1942 et 17.7.1942.
42. Voir la lettre du 13.9.1942 à Etienne Bloch (publiée dans É. Bloch, M. Bloch : Father, Patriot and Teacher, New York, 1987 : « L'après-midi je travaille surtout à mon livre (“ Métier d'historien ” me paraît un titre meilleur qu’ “ Apologie pour l'Histoire ”. Qu'en penses-tu ?). Il avance bien lentement. Mais enfin, il avance, et malgré les moments habituels de doute, il ne me semble pas sans intérêt. Quand sera-t-il fini ? Quand pourra-t-il paraître ? En ce moment vraiment, travailler, c'est travailler pour la Muse ».
43. En décembre 1942, à Fougères, Bloch avait lu et « compte rendufié », comme il disait, deux livres : le premier de Le Lannou, le deuxième de Renouard. Le 12 mai 1943, il envoie à l'imprimerie les deux comptes rendus, dactylographiés sur papier P. Sur le même papier, l'on trouve dactylographié un autre compte rendu, d'un livre de C. Vigouroux, rédigé en mai 1943.
44. Subdivisée, naturellement, en plusieurs rédactions particulières et secondaires, en ébauches et remaniements.
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- Cited by