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L'Allemagne de 1918 à 1945
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Abstract
- Type
- L'Historiographie allemande depuis la guerre (suite) (Comptes Rendus)
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1967
References
1. Meinecke, Friedrich, Die deutsche Katastrophe, Wiesbaden, 1946 Google Scholar ; Gerhard Ritter, Geschichte als Bildungsmacht, Stuttgart. Deutsche Verlagsanstalt, 1946.
2. Hambourg. Claasen und Goverts, 1946, 276 p.
page 450 note 1. « Je nach Zeit und ihrer hauptsächlichen Richtung. »
page 450 note 2. Wilhelm Mommsen, in Zeitwende, Heft 2, 22. Jahrg., 15 août 1950, « Neues Geschichtsbewusstsein ? », pp. 149-150.
page 450 note 3. Ce qui a pour conséquence une certaine ouverture de l'histoire allemande, qui n'est plus uniquement centrée sur l'Allemagne. Cf. à ce sujet, l'article de Droz, J., « Les tendances actuelles de l'historiographie allemande », Revue Historique, 1956, pp. 1–24.Google Scholar
page 451 note 1. On vient d'y publier une Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung en huit volumes, Berlin, 1966, ouvrage collectif, dont les tomes 3, 4, 5 traitent de la période que nous examinons ici.
page 452 note 1. Citations extraites du Bulletin de Presse-und Informationsamtes der Bundesregierung du 19 mai 1965, p. 692 et du 29 avril 1965, p. 596.
page 452 note 2. In : Das 50 jährige Jubildum der Bibliothek für Zeitgeschichte. Bernard und Graefe, Stuttgart, 1966, p. 35.
page 452 note 3. Reine II, Bd I, 1914-1917 ; Bd 2, 1917-1918 ; Bd 3, 1919, Dietz, Berlin, 1958.
page 452 note 4. Archivalische Forschungen zur Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung- Bd 4/1, 4/II, 4/III, 4/IV, Rütten und Loening, Berlin, 1959.
page 452 note 5. Spartakusbriefe, Dietz, Berlin, 1958.
page 452 note 6. Franz Mehring, Gesammelte Schriften, 14 volumes parus, sur les 15 que cette édition comporte ; K. Liebkneckt, Gesammelte Reden und Schriften, 6 volumes parus, couvrant la période 1900-1913 ; Rosa Luxemburg, Ausgewählte Reden und Schriften, 2 vol. 1955 ; Clara Zetkin, Ausgewählte Reden und Schriften, Bd I (1889- 1917), Bd II (1918-1923), Bd III (1924-1933) ; Wilhelm Pieck, Gesammelte Reden und Schriften, 3 vol. parus, I (1904-1919), II (1920-1925), III (1925-1927). Tous ces ouvrages sont édités par le Dietz Verlag, Berlin.
page 453 note 1. Collection : Quellen zur Geschichte des Parlementarismus und der politischen Parteien ; Erste Reihe, Bd I, Der Interfraktionnelle Ausschuss, 1917-1918 (1959) ; Bd II, Die Regierung des Prinzen Max von Baden (1962), Droste Verlag, Dusseldorf.
page 453 note 2. « Die linken in der deutschen Sozialdemokratie im Kampf gegen Militarismu* und Krieg », Dietz, Berlin 1958. Sur le début du mouvement, l'ouvrage de H. Wohlgemuth, Burgkrieg, nicht Burgfriede !, Berlin, 1963, apporte d'utiles compléments.
page 453 note 3. Tormin, Walter, Zwischen Rätediktatur und soziale Demokratie. Die Geschichte der Rätebewegung in der deutschen Révolution. Droste, Dusseldorf, 1954.Google Scholar
page 453 note 4. Kolb, Eberhard, Die Arbeiterräte in der deutschen Innenpolitik 1918-1919, Droste Verlag, 1962 Google Scholar ; von Oertzen, Peter, Betriebsräte in der Novemberrevolution, Düsseldorf, 1964 Google Scholar. Sur ces questions, voir notre article Annales, 3, 1966, pp. 654-667.
page 453 note 5. A. Rosenberg, Entstehung der Weimarer Republik, Geschichte der Weimarer Republik, Europäische Verlagsanstalt, Francfort-sur-le-Main, 1961. Sous forme de livre de poche, Helmut Heiber vient de publier Die Republik von Weimar, 1956, Dtv, Munich.
page 454 note 1. Bracher, Karl Dietrich, Deutschland zwischen Demokratie und Diktatur. Beitrdge zur neueren Politik und Geschichte, Bern-München-Wien, 1964, v. p. 19 Google Scholar et suiv.
page 454 note 2. Thimme, Anneliese, Gustav Stresemann, Eine politische Biographie, Hanovre- Francfort, 1957 Google Scholar ; Thimme, Roland, Stresemann und die deutsche Volkspartei, Lubeck- Hambourg, 1961.Google Scholar
page 454 note 3. Sur la place consacrée par les historiens allemands à l'étude des partis politiques, à la sociologie allemande, voir J . Droz, O. C , pp. 7-9.
page 454 note 4. Locarno Konferenz 1925, Rütten und Loenig, Berlin, 1962.
page 455 note 1. Le sujet continue d'intéresser les historiens. A preuve le récent ouvrage de Paetel, K. O., Versuchung oder Chance ? Zur Geschichte des deutschen National bolschewismus, Göttingen, 1965.Google Scholar
page 455 note 2. Erdmann, Karl Dietrich, Adenauer in der Rheinlandpolitik nach dem ersten Weltkrieg, Stuttgart, 1966.Google Scholar
page 455 note 3. Schulz, Gerhard, Zwischen Demokratie und Diktatur. Verfassungspolitik und Reichsreform in der Weimarer Republik, Bd I, Berlin, 1963.Google Scholar
page 455 note 4. Bracher, K. D., Die Auflösung der Weimarer Republik, 2. Auflage, Stuttgart und Dusseldorf, 1957.Google Scholar
page 456 note 1. Toute une école historique, animée en particulier par Werner Conze, Fritz Wagner, Schieder, préconise inlassablement une collaboration entre historiens et sociologues et prône l'utilisation en histoire de méthodes propres à la sociologie. Ces historiens s'opposent aux conceptions plus « traditionnelles » de Hofer ou Herzfeld. Dans : Moderne deutsche Sozialgeschichte, Berlin, 1966, Werner Conze écrit : « Séparer histoire politique et histoire sociale n'est possible ni sur le plan logique ni sur le plan du contenu », p. 20.
page 457 note 1. Hallgarten, George W. F., Hitler, Reichswehr und Industrie, Francfort, 1955.Google Scholar
page 457 note 2. Bracher, Sauer, Schulz, Die nationalsozialistische Machtergreifung, Cologne, 1960. Cet ouvrage de plus de 1 000 pages, qui a connu plusieurs rééditions, se propose comme l'indique son sous-titre, d'étudier « l'instauration du système totalitaire en Allemagne ». Il porte sur les années 1933-1934 et aborde le problème, en particulier, sous l'angle des structures étatiques, des idéologies, voire de la psychologie de tel ou tel dirigeant. Inégal, comme tout travail collectif, il n'en constitue pas moins un solide ouvrage de référence.
page 457 note 3. Akten zur deutschen Auswârtigen Politik (en français sous le titre Archives de la Wilhelmstrasse) complétés par les nombreuses publications du même ordre, anglaises, notamment « Documents on german foreign policy ».
page 457 note 4. Hofer, Walter, Der Nationalsozialismus. Documente 1933-1945, Francfort, 1957.Google Scholar
page 457 note 5. Der deutsche Imperialismus und der zweite Weltkrieg, Berlin, 1961.
page 458 note 1. Karl Otmar von Aretin, « Deutschlands Geschichtswissenschaft seit dem zweiten Weltkriege », Deutsche Rundschau, Bd 83, 1957, p. 362.
page 458 note 2. Ne soyons pas toutefois trop optimiste». Nombreux sont les historiens allemands qui regrettent la thèse de l'Anglais J. P. Taylor : Hitler ne pouvait pas, selon lui, s'arrêter en chemin à partir du moment où il avait commencé à réviser les frontières de l'Allemagne, et chez lesquels on sent percer la nostalgie d'une « révision limitée ». Autrement dit, Hitler aurait dû s'arrêter après Munich et il aurait été un grand politique. Bodo Scheurig : « Si Hitler avait compris quel sommet il avait atteint en 1938 avec les Accords de Munich, il serait entré dans l'histoire de l'Allemagne comme grand politique » (in Kurier du 2-8-1964). Helmut Krausnick, directeur de l'Institut fur Zeitgeschichte de Munich : « Il (Hitler) ne sut pas se satisfaire d'une habile et patiente politique qui, à vues humaines, aurait permis d'autres « révisions » en Europe et dans la question des colonies » (” Der Weg in den Krieg », in Der Beginn des zweiten Weltkrieges, Bonn, 1960, p. 6) ; Michael Freund, « Jusqu'ici (jusqu'à Munich) cette politique aurait pu être une politique de paix, elle réalisait, ce que les partis démocratiques avaient exigé eux aussi » (Dos dritte Reich 1933-1939, Gûtersloh, 1963, p. 87). Dans son livre sur le I I I e Reich, H. BUCHHEIM fait grief à Hitler d'avoir déclaré la guerre à l'U.R.S.S., moins pour condamner sa politique agressive et expansionniste, que parce qu'il avait compromis ainsi l'idée de l'Europe et permis à l'Union soviétique, finalement, de s'étendre vers l'Ouest !
page 458 note 3. « Der lautlose Aufstand », Hambourg, 1953.
page 459 note 1. Cf. en particulier Schmidt, W. A., Damit Deutschland lebe, Berlin, 1958 Google Scholar, et les nombreuses monographies consacrées aux divers groupes de résistance : Rote Kapelle, Bâslein-Jacob-Abshagen Gruppe, Berlin, 1959.
page 459 note 2. Deutsche Kriegsziele 1914-1918, herausgegeben von Ernst W. Graf Lynar, Ullstein Bücher (Wir diskutieren) Francfort, 1964, p. 192.
page 459 note 3. On aurait tort de penser qu'elle est défendue par les seuls historiens de République démocratique allemande. Bien des historiens ouest-allemands, quoi qu'en y apportant des nuances, n'en contestent pas le bien-fondé. A noter par exemple aussi la position d'un homme comme Karl Barth qui, nous simplifions à peine, s'efforce d'établir une filiation beaucoup plus ancienne, remontant jusqu'à Luther.
page 459 note 4. Cf. J. Droz, op. c, p. 16-19 où est analysée la thèse de G. Ritter.
page 460 note 1. «Bismarck und die deutsche Einheit » von Pr. Gerhard Ritter, Pariser Kurier, 14 Jhrg., n° 589, 27 mars 1965, p. 2.
page 460 note 2. Cf. notamment le livre de Helga Grebing, Der Nationalsozialismus. Voraussetzung und Wesen, Munich, 1959, qui insiste sur les aspects sociologiques du fascisme allemand.
page 460 note 3. Bornons-nous à citer, sans aucune prétention à l'exhaustivité, Dos Tagebuch von Joseph Goebbels 1925-26 mit xveiteren Dokumenten, herausgegeben von Helmut Heiber, Stuttgart, 1960. Dos politische Tagebuch Alfred Rosenbergs aus den Jahren 1934-35 und 1939-40, herausgegeben von H. G. Seraphim, Gôttingen, 1956 ; H. Heiber, « Joseph Goebbels und seine Redakteure », Vierteljahrshefte f. Zeitgeschichte, IX, 1961, p. 66 et suiv ; Karl Heinz Schmeer, Die Régie des ôffentlichen Lebens im Dritten Reich, Munich, 1956 ; W. Treue, « Hitlers Rede vor der deutschen Presse (10 nov. 1938) », Vierteljahrshefte f. Zeitgeschichte, VI (1958), p. 175 et suiv. ; Maser, W., Hitlers Mein Kampf, Munich, 1966.Google Scholar
page 460 note 4. Cet ouvrage, qui porte en sous-titre : Dokumente 1930-1935, a paru à Munich en 1963. Il a été suivi d'un grand nombre de livres dont beaucoup sont des plaidoyers. Parmi les plus importants signalons ceux de Saul Friedlaender, Pie XII et le IIIe Reich (postface d'Alfred Grosser), et ceux des Américains Gordon C. Zahn, New York, 1962, et Lewy, Gunter, The catholic church and nazi Germany, New York, 1964 Google Scholar.
page 461 note 1. E. Deuerlein, « Hitlers Eintritt in die Politik und die Reichswehr », Vjh. f. Zeitgesch, VII, 1959, p. 173 et suiv. ; M. Broszat, « Die Anfänge der Berliner NSDAP », Ibid., VIII (1960), p. 85 et suiv. ; W. Jochmann, Hitlers Rede vor dem Hamburger Nationalklub, Francfort, 1960 ; Maser, W., Die Frùhgeschichte der N.S.D. A.P., Francfort, 1965.Google Scholar
page 461 note 2. Kriegstagebuch der OKW, Francfort, 1961-65. D'autre part, H. Heiber a publié les procès-verbaux des discussions au Quartier Général du Führer.
page 461 note 3. Une partie de ces documents a été traduite en français. Cf. Recherches Internationales, 9-10 (1958) et 23-24 (1961).
page 461 note 4. Hofer, W., Die Diktatur Hitlers bis zum Beginn des Zweiten Weltkrieges, Constance, 1959 Google Scholar (Bibliographie critique très importante, à laquelle on se reportera utilement, comme on peut se reporter, pour la République de Weimar, au manuel de Schwarz, dans la même collection. Athenäum Verlag).