2. La béatification, en 1951, de la fondatrice du Cénacle (1805-1885) a fourni l'occasion de la biographie (Coll. « Les grands spirituels », Albin Michel, 1956, 400 p. ). On reconnaît dans l'analyse de la vie régulière et mystique de Thérèse Couderc les dons d'érudition et de pénétration subtile d'André Combes. Il faut un certain courage pour suivre le critique dans le cheminement de ses étonnements, recherches et discussions ; mais la conclusion nettement articulée ne manque jamais de saveur. Les personnages, quels qu'ils soient, sont situés sans préjugés ni faux respect. Cette hagiographie n'est pas conventionnelle et place à tout instant en face de l'authentique. Thérèse Couderc apparaît vivante à nos yeux dans l'élévation de ses vertus et de sa vie mystique ; sa figure est représentative d'une multitude de saintes religieuses qui animèrent la vie des masses catholiques au XIX^e siècle. Autour d'elle, d'autres figures moins sympathiques paraissent, également typiques. Signalons sur la même mystique, de Marcelle Magdinier, Cendre et Lumière, Thérèse Couderc, fondatrice du Cénacle, B. Grasset, 1956.

1. Bibliothèque de la Société d'hist. eccl. de la France, Paris, Vrin, 1955, in-8°, 280 p. Publié avec le concours du C.N.R.S.