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La franc-maçonnerie, « fait social »

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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L'accès aux Archives maçonniques conservées désormais au Département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale devrait enfin permettre des études sérieuses et objectives. Telle, celle de MM. André Bouton et Marius Lepage consacrée à un département de l'Ouest. Cette monographie régionale a, d'abord, le mérite de s'encadrer dans un historique général, concis mais averti. Surtout les auteurs ont bien mis en évidence le « fait social » que représente la maçonnerie aux origines, comme dans ses transformations ultérieures.

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

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References

page 242 note 1. Histoire de la franc-maçonnerie dans la Mayenne, 1758-1951, Le Mans, Imp. Monnoyer, 1952 (en vente chez les auteurs) ; in-8°, 302 pages, ill.

page 242 note 2. Cet élément n'est guère représenté dans la Mayenne. Par ailleurs, voir L. Amiable, La franc-maçonnerie et la magistrature en France à la veille de la Révolution (Aix, 1894), et Colombet, A., Les parlementaires bourguignons à la fin du XVIIIe siècle (28 éd., Dijon, 1937 Google Scholar).

page 242 note 3. La bourgeoisie protestante et sa position politique et religieuse du XVIe siècle à la Révolution. Com. des Doc. relatifs à la vie économique de la Révolution (Assemblée générale, 1939), t. I (1942), p. 178. Également son article, Les protestants français au XVIIIe siècle (Annales, 1940, p. 5-21).

page 242 note 1. A. Chobaud, Essai sur les classes bourgeoises à Marseille en 1789. Com. des Doc. (même tome, p. 76, 134). Verrier, Surtout R., La Mère Loge écossaise de France à l'Orient de Marseille (depuis 1751 Google Scholar), Marseille, 1950, p. 35. — Félix Chevrier et Antoine Alessandri viennent de publier La Réunion des Amis choisis et des Soeurs de l'Orient dans la vie hermétique de Marseille (Paris, Éditions du Cent Cinquantenaire, 1953).

page 242 note 2. En 1779, au nombre des griefs exposés contre les Juifs de Carpentras figure celui de fréquenter la loge maçonnique : M. Chobaut, Les Juifs d'Avignon et du Comtat et la Révolution française, dans Revue des Études Juives, 1937, p. 33.

page 242 note 3. Voir nos références, à propos du Protestantisme alsacien, Annales, 1950, p. 325-326.

page 242 note 4. Bulletin de la Société d'Histoire Moderne, fév.-mars 1952, p. 10-15.

page 242 note 5. Ruchon, F., Histoire de la franc-maçonnerie à Genève (Genève, 1935), p. 21 Google Scholar, 175. En 1824, on y annonce la mort du fameux frère Willermoz (Ibid., p. 168). Pour l'Ancien Régime, cf. L. Junod, Notes sur les loges militaires dans les régiments suisses au service de France, dans Revue d'Hist. Suisse, 1949, p. 494-549 (d'après les archives maçonniques de la Bibliothèque Nationale).

page 242 note 6. A la Correspondance littéraire et philosophique de Bredin avec Ballanche, publiée par A. Viatte (1927), J. Bûche a ajouté des lettres inédites : L'École mystique de Lyon (1935), p. 86, 92-93. A Ampère Bredin écrivait en août 1816 : « M. Oberlin, l'ami de Mme de Krudener, veut te connaître » [Corresp. et souvenirs des Ampère (1875), p. 94].

page 242 note 7. Ëgret, J., Le Parlement de Dauphiné, 1942, t. II, p. 3943 Google Scholar et 46-48.

page 242 note 8. Lettre inédite (avr. 1793), publiée par F. Vermale dans les Annales Historiques de la Révolution Française, 1934, p. 446.

page 242 note 9. Roche, M., Balzac et le Philosophe Inconnu, dans Balzac et la Touraine (recueil collectif), Tours, 1949, p. 109120 Google Scholar.

page 243 note 1. Cf. Rossberg, A., Freimaurerei u. Politik im Zeitalter der Franzôsischen Révolution, Berlin, 1942 Google Scholar.

page 243 note 2. La Situation de la ville de Laval (d'après un rapport du 26 août 1793) fqurnit une abondante nomenclature. P. Cabon, Rapports des agents du ministre de l'Intérieur, t. II, 1950, p. 404-405. Cf. L. DE Cardenal, Sur le « complot maçonnique » de 17'89', La Révolution Française, 1933, p. 289-311.

page 243 note 3. On consultera avec prudence l'étude de J. Bossu, en ce qui concerne la franc-maçonnerie (l'auteur a bien voulu nous l'écrire) : Mathieu d'Épinal et son temps. 1848 et les Révolutions du XIXe siècle, automne 1946, p. 35-59, et hiver 1946-1947, p. 26-64. L'auteur a pu utiliser le «livre de raison » de sa famille.

page 243 note 4. Voir l'ouvrage d'ensemble de Headings, M. J., French Freemasonry under the Third Republic, Baltimore, The Johns Hopkins Press, 1949 Google Scholar.

page 243 note 5. Ainsi écrit M. Gaston-Martin, moins affirmatif (à propos de Volney) que dans un travail antérieur (La Loi naturelle ou le Catéchisme du citoyen français, Classiques de la Révol. franc., 1934, p. 11). Gaulmier, J., L'idéologue Volney (Beyrouth, 1951 Google Scholar) est muet à ce sujet. Selon J. Gigot, Diderot ne fut pas non plus maçon. Les Loges de Langres et de la Haute-Marne, dans Les Cahiers Haut-Marnais, 1951, n° 24, p. 55-87.

page 244 note 1. Un de nos étudiants, M. A. LE Bihan, à la VIe Section de l'École Pratique des HautesÉtudes, a entrepris cette étude pour la région parisienne.

page 244 note 2. Le comte F. de Bertier et l'énigme de la Congrégation (1948), p. 54. Mathieu de Montmorency avait appartenu à la loge « Maréchal de Coigny ».

page 244 note 3. L'histoire des sociétés secrètes (Coll. Que sais-je? 1952), par Serge Hutin, ne consacre à la franc-maçonnerie qu'une vingtaine de pages (p. 62-84), relatives surtout aux symboles maçonniques. A l'entendre, la Révolution lui emprunta la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité. » Ce qui reste à démontrer 1 Cf. B. Hyslop, Etat présent des études et directions de recherches sur l'histoire de la Révolution, dans Annales Historiques de la Révolution Française, 1951, p. 5-6.