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La bourgeoisie lilloise au moyen âge

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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L'évolution économique de Lille, castellum fondé en 1054 par Baudoin V, et dont les foires sont célèbres dès le XIIe siècle, est fonction de la courbe sociale des familles qui dominent la ville et établissent des rapports commerciaux avec les autres centres urbains de Flandre, de France, et môme d'Europe.

Lille prend presque immédiatement une influence prépondérante dans le Comté et son industrie drapière exporte déjà au XIIIe siècle vers Gênes et vers l'Espagne.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1949

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References

page 421 note 1. Voir surtout : Laurent, H., Un grand commerce d'exportation au moyen âge : la draperie flamande en France et dans les Payi Méditerranéens, Paris, 1935.Google Scholar

page 421 note 2. Doehaerd, R., Les relations commerciales entre Gênes, la Belgique et l'Oultremont, Bruxelles, 1941 Google Scholar ; — Espinas, , La draperie dans la Flandre française au moyen âge, Paris, 1923.Google Scholar

page 421 note 3. Les Compagnies lilloises sont excessivement nombreuses à partir de 1550 : On note : Gaspard Coene et sa Société Marchande, 15 avril 1554 à Bruges (Frbmaux, « Histoire généalogique de la Famille de Fourmestraux », Bulletin de la Société d'Études de la Province de Cambrai, X, p. 268) ; — Philippe Marihelier, Nicolas Mathieu et C”, 1560 ; — Jean Mathieu, NicoIas Mathieu, Jacques Levasseur et CiB en 1563 ; Fr. Fasse et Cie en 156o ; — Fr. Poulie, Jacques Fasse, Hugues Fasse, Robert Van Wiele et C1’ en 1569 ; — la Cie Jan et Alex Gobettu en 1569 — et le 9 décembre 1590 : Jacques Fasse et C18, Jean Bertault dit ào Hollande et Cie, Robert de Fourmestraux et Cie ( Coornaert, , « Le Commerce à Lille par Anvers, au XVIe siècle », Bévue du Nord , XXIX, n° 116, p. 349 Google Scholar, B“Rhmaux, art. cité, p. 210).

page 421 note 4. La firme « Robert de Fourmestraux et C18 » est représentée à Cologne en 1587 par Guillaume et Toussaint de Fourmestraux, frère et fils de iRobert (Fremaux, art. cit., p. 206, 211) . Gaspard de Fourmestraux habitait à Cologne le 12 septembre 1588 (Ibid., p. 269) ; Alard de Lannoy était installé à Cologne, ou vinrent au monde ses deux fils Paul et ‘Pierre à la fin du XVIe siècle (Denis Du Péage, Généalogies lilloises, ip. 89). C'est à Cologne que mourut la femme de Paul de Lannoy, Éléonore de Fourmestraux, en 1624 (Fremaux, art. cit., p. 264).

page 422 note 1. François Le Pippre, bourgeois de Lille, était négociant à Francfort quand il fut recréante dans la bourgeoisie de Lille le 12 mai 585 (Archives municipales de Lille, Registras aux (Bourgeois, année 1885).

page 422 note 2. Voir, sur les Lillois à Anvers au XVIe siècle, l'article précité de M. E. Coornaebt, qui donne une longue liste des négociants de Lille, installés à Anvers.

page 422 note 2. Jacques Fasse tenait un comptoir à Milan à la fin du XVIe s. ; son fils Etienne y mourut en 1650 (selon une communication de M. Paul Denis du Péage)

page 422 note 3. Cf. Bull, de la Soc. d'Etudes de la Province de Cambrai (tome X., p. 19Ï- 3oi), et Denis Du Péage, Généalogies lilloises, p. 244-281.

page 422 note 4. Cf. Denis Du Péage, o. c, p. 51-56.

page 422 note 5. Of. Denis Du Péage, Mélanges généalogiques, p. 333-50.

page 422 note 6. Denis Du Péage, Généalogies lilloises, p 558-582.

page 422 note 7. Ibid., p. 910-940.

page 422 note 8. Denis Du Péage, Mélanges généalogiques, p. 32-4i.

page 422 note 9. Denis Du Péage, Généalogies lilloises, p. 122-126.

page 422 note 10. Qn trouve à la fin du XIIIe siècle des mariages entre les représentants de la première couche du patriciat et les nouveaux venus ; le tavernier Hubert Kanardl se glisse dans la bourgeoisie en épousant Sybille Fourligniet, fille d'Antoine, marchand de draps , ils sont cités comme mariés en 1286 (Bibliothèque municipale de Lille, Ms 601, année 1286) ; Baude de Tenremonde, le premier de la famille qui fut bourgeois de Lille, dès 1270, marie sa fille à Alard (III) Vrété, dont le grand-père était reward en 1240.

page 422 note 11. Les premières mentions, données par les Registres aux Bourgeois, datent de 1292, mais lies premières listes échevinales, connues par le Ms 601 de la Bibliothèque municipale de Lille, remontent a 1281.

page 423 note 1. ‘Alard Vreté est reward. de l'Amitié en nhi-fo (cf. Hautcqeur, Cartulaire de la Collégiale Saint-Pierre de Lille, p. 381). « Maria dicta Magrete, oppidana Insu lensis, relicta, quondam J'ohannis dicti Magret, clerici », apparaît. le JJ mai 1266 (IDEM, p. 363).

page 423 note 2. Le iplus ancien bourgeois de Lille, connu sur acte authentique, est un certain Henri Floket, cité en iaaî (Aroh. Hosp. VI, B 2).— La plus ancienne liste échevinale est donnée dans le Cartulaire de Saint-Pierre, à la date du 37 mars 1243, pour l'année 1341-42, on y voit : « Baudes, rewars del amis té de Lille, eskevin ; Alard Vreté, adont rewars ; Grars de la Porte, provos ; Robert Grans, Jehan del Pont, Jehan del Castiel, Beltremieu del Mur, adont eskevins » (0. c, p. 381). — En 1266 le 13 mars, « Johannes de Velleghem, cambarius » est brasseur (In., p. 363).

page 423 note 3. Baude Canard, échevin et bourgeois de Lille cité en 1270 (Hautcœur, o. c, p. 437) est assujetti en 1301-1302 à la petite maltote de Vin (Compte de Baude 1” Borgne, le plus ancien compte de la ville de Lille, Arch. dep. du Nord, B 7580). — Baude de Tenremonde est bourgeois de Lille en 1373 (Fremaux, Histoire généalogique de la Famille Tenremonde, Souvenirs de la Flandre wallonne, Ire série, t. X, p. 45 et suiv.). — Huon Fremault est bourgeois de Lille en 1270 (Fremaux, o. c, p. 4). — Jean le Prévost, époux d'AHs, Vreté, meurt à la fin du xiu° siècle ; son fils Alard (ier) le Prud'Homme devint maire héréditaire d'Ascq ; un Henri le Prud'Homme meurt le 30 mai 1318 (Épigraphie du Nord, II, p. 426) ; cette famille se prétend issue de la maison chevaleresque de Fiennes ; mythologie domestique. — Jacques le Prévost, bourgeois de Lille, époux de Marie Picquette, dé Douai, est le premier personnage authentique de cette famille, et vit à la fin du xine siècle. Cette famille a poussé le comble de ses prétentions en se rattachant à Wulfrand, châtelain de Basserode, en l'an mil, personnage de légende. — On ne trouve pas de Viart à Lille avant 1220- — Les Thieulaine apparaissent avec Pierre et Grars Thieulaine en 1390 (Bibl mun de Lille, Ms 601).

page 423 note 4. Les familles du nom de Markant sont au moins au nombre de trois a Lille au XIVe siècle. La famille des de le Cambe dits « Gantois » est originaire de Gand ; Jean de le Cambe, le fameux Gantois, marchand d'albâtre, ne devint bourgeois de Lillo que le 39 octobre 1437, grâce à l'influence de son beauipère Jean Hersent. Véritable self-made man, il mourut en 1496, sans avoir obtenu la noblesse, qu'il semble même avoir refusée.

page 423 note 5. Bulletin de la Société d'Études de la Province de Cambrai, XLII. 3e fasc, 1947, p. 13O-134 : DR FEUCHÈBE, « Un prélèvement exceptionnel a Lille en 1303 »

page 424 note 1. Le compte de Baudes le Borgne de 1301-1302 (Arch. dép. du Nord, B 7580) est le plus ancien document qui donne des détails sur les professions eXercées a Lille ; on y remarque, entre autres : des courtiers en laine, Jacques le Neveu, Pierre du Bos et Baude Patin ; des marchands de draps, Jean du Castel, Jehan le Playet ; « mayeur de la haulto perche » : Guillaume Pontrewart ; des marchands de chevatix, Pierre le Caucheteur et Robiert Hierlant ; un marchand de « wbde » (garance), Pierre de la Halle ; un boucher (machelier), Grart Gargate, un marchand de poisson d'eau douce, Jean Willart ; un marchand de poisson de mer, Jake Padoul ; deux brasseurs (gondaliers), Gilbert le Cambier et Bernard du Barisel ; deux merciers, Jakemon de le Ruelle et Jakèmes le [Merohier : deux boulangers, Willame Batteman et Ferrant le Merchier ; un marchand de chausses, Jehan le Caucheteux ; deux marchands de bois, Jean Ozane et Pierre Blooquel , un marchand de cuir, Baude de Markette ; un entrepreneur, Jehan de Thumesnil ; un gros marchand de vins, Pierre Destailleurs ; des taverniers, Kicijlon et Baude Denis, Baude Kanard, Lambert Thieulaine, et Jehan Sourre ; un teinturier, bien appelé Philippe le Taintenier ; et deux gros courtiers en grains, qui vendent directement le blé au roi, Jean de Warenghien et Baude le Prévost.

page 424 note 2. Sur la loi de il'Amitié de Lille (encore appelée « lettres de 1235 ») voir surtout : Croqurt, Histoire de Lille, I, La Constitution urbaine, p. 63 et suiv., Lille, 1935.

page 424 note 3. Baude Kanard est assujetti a la petite maltote du vin en 1301-1302 (Nord. B 7580).

page 424 note 4. Christophe Fremault est « fermier de l'assize du vin » en 1350 CArch. mun. Compte de 1320).

page 424 note 5. Lotard (III) Fremault (1360-1440), négociant en vins, léchevin et mayeur de 1386 à 1440, était lo plus riche et le plus « grand bourgeois » de Lille sous Jean sans Peur et Philippe le Bon. Son fils Lotard (IV). changeur et -seigneur de Fiers en Escrebicu, une des grosses seigneuries du château de Lens, fut anobli en 1426 (Fremaux, Histoire de la famille Fremault, p. 55-56, pr. n° IV) ; son petit-fils Philippe Fremault est chevalier. — Jean Kanard, édhevin et raayeur de 1397 à 142 portait un blason à la croix ancrée, il était noble et seigneur do Grimarotz. — Le changeur Guillaume (II) de Tenremonde est anobli en 1391 (Arch. JN'at. JJ, 140, d°85).

page 425 note 1. La famille Yrété ne joue plus au XIVe siècle le rôle de premier plan qu'elle jouait au XIIIe ; on trouve encore un Jean Vreté, reward en 135o, mais la plupart des nombreux membres de cette lignée se contentent des fonctions d'échevin. — Les Pontrohart étaient en 1300 les plus gros bourgeois de Lille : en 1301, Willaume de Pontrewart est le plus imposé ; il paye 700 livres (Nord, B 7580). Ils n'occupent plus qu'une place secondaire en 1400.

page 425 note 2. C'est, du moins, ce qui résulte de l'acte du 34 avril 1349, par lequel « Jehan le Borgne le Clerc » achète 6 bonniers de terre a Comines, au chevalier Baudouin de la Wastine ( Hautcœur, , Cartulaire de l'église collégiale Saint-Pierrej de Lille, p. 323, Lille-Paris, 1894 Google Scholar).

page 425 note 3. Roger et Siger Kanard sont cultivateurs à Sequedin (HAUTCOETO, Documents liturgiques et nécrologiques de l'église collégiale Saint-Pierre de Lille, Lille, 1895, p. 196 et 234).

page 425 note 4. Jean Frumans dit « Fruniaus li couronné » serait né vers 1175 et aurait été en relations avec Guillaume IT, seigneur de Béthune, 1193-1213 (d'après Fremaux, , Histoire généalogique de la Famille Fremault, Lille, 1908, p. 4 Google Scholar).

page 425 note 5. Le premier dos Bauffremez est un certain Lambcrtus de Balfromois, Vassal de Ballin I “ de Wavrin, cité en 1174 (Nord, 27 H 16, p. 316). De nombreux Bauffremez sont bourgeois de Lille aux XIIIe et XIVe siècles, et l'un d'eux vend des draps en 1300 (voir sur cette famille, à la fois bourgeoise et chevaleresque, mon étude à paraître dans le Bulletin de la Société d'Etudes de la Province de. Cambrai. « Une famille patricienne de Lille foudataire du château de Lens : les Baufî'remetz ».

page 425 note 6. Pour les Kanard, .par eXemple, Baude Kanard est bourgeois de Lille en 1370, mais ses ancêtres cultivaient la terre en 1230.

page 426 note 1. D'après les premières listes échevinales, les premiers rewards connus sont Alard Vreté en 1241 et en 1249, Jehan de la Pilaterie en 1281 ( Hautcœur, cf., Cart. de l'église collégiale Saint-Pierre de Lille, p. 281, 318, 49X).Google Scholar

page 426 note 2. 1301 : majeur, Jakes de Pontrewart ; — 1305 : mayeur, Jakes de le Ruelle ; — 1297 : mayeur, Alars Vreté, le père ; — 1317 : mayeur, Pierre Vreté ; — 1290 : mayeur, Jehan le Neveu ; — 1332 : mayeur, Pierre Vreté ; — 134a : mayeur, Lotard Fremault ; — 1344 : rewars, Alard de Bapaume ; mayeur, Alars le ï'rud ‘homme ; — 1350 : mayeur, Pierre de ia Barre ; rewars, Jean Vreté ; — 1364 : rewars, Jehan Artus ; mayeur, Jakes Denis ; — 1390 : rewars, Jean ‘Frematiilt. ; mayeur, Jacques Gomer. (D'a:près les comptes des Arch. mun. de Lille.)

page 426 note 3. Sur cette famille, voir mon article à paraître dans le Bulletin de la Commission historique du Nord.

page 426 note 4. Cf. A. DE Tehnas, Généalogies de la Flandre Wallonne, VII, Famille «Je Tenremonde, Souvenirs de la Flandre wallonne, tome X, p. 45 et suiv.

page 426 note 5. La liste des rois de l'Epinette est inexacte pour les années antérieures a 1316 et remplie d'interpolations pour les deux .premiers tiers du XIVe siècle.

page 426 note 6. Avant le XIVe siècle on voit déjà les le Neveu et les le Grand en possession de lia seigneurie de Lamfoersart en 1380 et 128.4. ( Leuridan, , Statistique Féodale du Déparlement du Nord, V. Les Weppes, p. 123, Lille, 1897.Google Scholar)

page 426 note 7. Les donations de terres, de fiefs et même de seigneuries au xir3 et au début du XIIIe siècle, en faveur des abbayes sont très fréquentes en Flandre comme en Artois ; il sutffit de citer l'aliénation par Baudoin (IV) d'Aubigny de ses terres1 d'Oisy, d'Anhiers et de la Laoque en Isbergue, en faveur du Prieuré d'Aubigny, du chapitreN.-D. d'Arras, et du prieuré de Saint-André-les-Aire, quelques années avant son départ pour la 4e Croisade (1196, P. de C, Cartulaire d'Aubigny ; laoi, Nord, B 1478 ; 1203 : Galametz, i e Prieuré de Saint-André-les-Aire, p. 43).

page 427 note 1. On peut citer comme achat de flefe au XIVe, celui de la seigneurie de Bercu ipar Jean Fievet sur Simon de Lalaing en 1369 et -par Gilles Hanette en 1410 sur Otton de Croix ; ce Gilles Hanette avait d'ailleurs épousé Catherine d'Auberohicourt, d'une vieille famille chevaleresque. — Baude le (Borgne acheta à la fin du XIIIe siècle la seigneurie de Lomme au chevalier Hugues de Lomme. (Cf. Leuridan, 0. c.) — Par son mariage avec Marie, fille d'Hellin de Mortagne, seigneur d'Armentières, Baude Markant devint seigneur d'Hébuterne à Houiplines en 1303 (cf. Bital. raun. de Lille, Ms 601). — Au XVe siècle, les alliances entre praticiens et nobles de vieille souche sont iplus fréquentes : citons seulement celui de Jeanne B'remault en 1136 avec Guillaume de Rosimbos, seigneur de Fournes et de Pérenchies et gouverneur de la ville de Lille.

page 427 note 2. La liste des fieffés de la Salle de Lille en 1470 comprend les noms de nombreux praticiens, Pierre le Preud'Homme, Jean Gantois, Beltremieu Hangouwart, Georges Verdière, Martin Denis, Jacques Pruvost, la fille de Jacques Gomor, Alard le Preud'homme, Pierre Gomer, Jean Hersent, Jehan Thieuiaine, Jean du Bosquiel, les hoirs de Jacques Fourligniet, Henri de Tenremonde. (Arch. dôp. Nord, B. .H776.) Une autre liste de 1475 signale Philippe Frernault, Jacques Thieuiaine, Arthur Frernault, Gilbert DE Tenremonde, Jacques Régnier, Philippe le Monnoyer, Henri de Tenremonde, Etienne le Preud'homme, les hoirs de Robert Artus, Géraixl Thieuiaine. (Id., 3779.)

page 427 note 3. L'épitihaplhe de Lotard Canard, en 1356, porte la mention : « Chy gist messire Gilles de Grimaretz, Chlr, qui trépassa le VI jour du mois de May, l'an do Grâce mil III/C cinequante six. Pries pour l'ame » (Épigraphie du Nord, p. 427).

page 427 note 4. cf. Fremaux, Histoire généalogique de la famille Frernault, .p 18.

page 427 note 5. GT. Bulletin de la Société d'Etudes de la province de Cambrai, V, 68 : Liagre, « Les seigneurs de Fresnes à Loos ».

page 427 note 6. Buli. de la Commission historique du Nord, XI, p. 237 et 245.

page 427 note 7. 3i mars 1373 : Philippe Vreté, seigneur de la Heule à Marcq. — 31 mars 1372 : Jaoques Vreté, bourgeois de Lille, possède un fief du nom de Vreté a Fives. (Cf. Nord, B 3749.)

page 428 note 1. Guillaume de Tenremonde fut anobli en février 1391 par lettres du roi Charles VI (Arch. Nat. JJ. i4o, f° 85).

page 428 note 2. Lotard (IV) Fremault fut anobli avec ses enfants en juin 1426, moyennant finances, par Philippe le Bon (Arch. Nat. J. 229, n° 39 Picardie). — Ce n'est que le 14 octobre 1556 que Guillaume (III) Hangouwart fut anobli, moyennant finances (Archives du Nord, B iftai, f° 40).

page 428 note 3. « Mgr Gilles, seigneur de Grimaretz » en 1363 (Arch. Hosp. Lille, XIX, B. I).

page 428 note 4. Chez les Fremault, Lotard (IV) est anobli en 1426 et son fils Philippe est chevalier en 1446. — Chez les Tenremonde, Guillaume (II) est anobli en r3gi et ce n'est qu'en i48o que son arrière-petit-fils, Antoine, est nommé chevalier ; par contre, Barthélémy Hangouwart reçoit ses lettres de chevalerie le 26 février 1611, onze ans après son cousin Walerand (II) et près de cinquante ans après les lettres de noblesse de son père, Guillaume (III). Cf. Fremaux, o c, p. 32 ; — De Ternas, Souvenirs de la Flandre wallonne, tomo X, p. 74 ; — Denis Du Péage, Généalogies lilloises, III, p. 1207, 1209.)

page 428 note 5. Corneille Fremault était procureur générai de Flandre en 1I502 et I5II (Arch. départ du Nord, B 4126 et 4127). — Daniel Thieulaine est nommé le 28 juin i438 conseiller et maître général des monnaies du duc de Bourgogne.

page 428 note 6. Cf. in Thernas, o. c, p. 57.

page 428 note 7. Gilbert de Tenremonde est échanson de Philippe le Bon. Philippe Fremault eXerça les mêmes fonctions.

page 428 note 8. Arch. du Nord, B 2054.

page 429 note 1. Philippe Fremault était le 32 juillet a la bataille de Gavre (Arch. mun. de Lille, Compte de 1453). Gilbert de Tenremonde est à Montléry et y fut laissé pour mort (16 juillet i465 : cf. DE Ternas, O. C, p. 72-73).

page 429 note 2. Les derniers Tenremonde prennent le titre de -vicomtes ; Louis XIV a attribué le titre de marquis d'Avelin à Barthélémy-François Hangouart, en juin 1703 (Denis Du Péage, o. c, III, p. 1236).

page 429 note 3. Les généalogies manuscrites de la Bibliothèque de Lille sont toutes fausses ; elles sont l'oeuvre de Delaunay

page 429 note 4. M. Denis du Péage affirme que Gilles Petitpas, originaire de Lomme, fut le premier de sa famille à obtenir la bourgeoisie de Lille en 1377 (Denis Du Péage, Généalogies Lilloises, III, p. 558) ; on trouve, en effet, des 1290, un autre Gilles Petitpas, domicilié à Lomme, et qui ne prend pas la qualité de Bourgeois de Lille. (Bibl. mun. de Lille, M s 601).

page 429 note 5. Mythologie domestique propagée par Herckenrode, Nobiliaire des Pays-Bas,

page 429 note 6. Antoine-Joseph le Preud'homme d’Haillies, mort en 1739„ est le premier qui prit le titre de marquis de Werquigneul ; Louis, comte de Gomer, seigneur de Quevauvilliers, qui vivait au XVIIIe siècle, est la tige des comtes, de Gomer, installés, au XVIIIe, en Picardie.

page 429 note 7. Voir le Bull, de la Soc. d'Etudes de la Province dé Cambrai, t. X, p. 368. — Denis Du Péage, Gén. MIL, III, p. 919.

page 430 note 1. Lestocquoy, Les Dynasties bourgeoises d'Arras du XIe au XVe siècle, Arras, 1945.

page 430 note 2. Les Fourligniet qui occupent encore des postes importants dans l'échevinage au XVe siècle (Jean, conseiller pensionnaire de la ville de Lille en 1446) disparaissent au milieu du XVe ; les Deslailleurs acquièrent un gros fief à Englos au XVIe, et la dernière héritière épousa Antoine de Berlettes, d'une ifamillie chevaleresque artésienne ; quant aux Magret, ils ne se rencontrent plus après le milieu du XIVe.

page 430 note 3. Les derniers Le Neveu sont cités à la lin du XVIe ; ils n'occupent plus qu'un rang inférieur.

page 430 note 4. Les Artus qui jouent encore un rôle capital au XVIe siècle, avec Jacques, conseiller de Charles Quint et directeur général de l'artillerie, mort -avant 1656 (Arch. du Nord, B 1826), disparaissent peu après, en laissant des collatéraux, dont la courbe sociale reste très inférieure ; ils atteignent le cinquième stade, maïs n'ont pas le temps de se hisser au sixième.

page 430 note 5. Malgré une multitude de branches, les Vreté, qui étaient une soixantaine à la fin du XIVe, disparaîtront, après 1480, sans atteindre la noblesse.

page 430 note 6. Les dix familles lilloises qui réussiront à atteindre le sommet de l'évolution sociale sont : les Fremault (éteints au XVIe), les Tenremonde (éteints au XIXe), les Hangouwart (éteints au xXe), les Le Prévost (éteints au XIXe), les Le lYeud'hommo (éteints au xXe), les Corner (subsistent), les TMeulaino (éteints au six0), les Denis (subsistent), les de le Cambe (éteints au xvne) et les Wareinghien (subsistent).