Hostname: page-component-78c5997874-8bhkd Total loading time: 0 Render date: 2024-10-28T03:58:27.549Z Has data issue: false hasContentIssue false

Jack Goody, Cooking, Cuisine and Class. A Study in Comparative Sociology, Cambridge, Cambridge University Press, 1982, 253 p. Traduction française, Cuisines, cuisine et classes, Paris, Centre de création industrielle, Centre Georges Pompidou, 1984, 405 p. - Stephen Mennell, All Manners of Food. Eating and Taste in England and France from the Middle Ages to the Présent, Oxford, Basil Blackwell, 1985, 380 p. (Traduction française en préparation chez Flammarion).

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Histoire culturelle (comptes rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1987

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1. On peut s'étonner par exemple de lire que déjà sous les Song (960-1279), la cuisine du Szechwan se caractérisait par l'utilisation abondante de piments (“ chillis », cf. p. 106, éd. angl. et p. 177, éd. frse), alors que toutes les variétés de piments, à ma connaissance, sont d'origine américaine et peuvent difficilement s'être trouvées hors d'Amérique avant le xvie siècle. De même, je ne sais que penser de la traduction d'un texte chinois du me ou du ne siècle avant J.-C, qui mentionne des galettes de « maïs barbu » (« bearded-maize » ”), et du poulet « cuit dans le fromage » (p. 112, éd. angl. et p. 187, éd. frse). Le maïs, lui aussi, est américain ; quant au fromage où l'on a cuit ce poulet, il semble mal s'accorder avec ce que Goody a écrit de la phobie des Chinois pour tous les laitages tout au long de leur histoire (p. 107, éd. angl. et p. 179, éd. frse).

2. Goody, Jack, The Domestication of the Savage Mind, Cambridge, Cambridge University Press, 1977;Google ScholarPubMed et, en français, La raison graphique, Paris, Éditions de Minuit.

3. Flandrin, Jean-Louis, « Pour une histoire dugoût », L'Histoire, n° 85,pp. 12-19; etHistoire de la vie privée, Paris, Seuil, 1986, t. III, pp. 267309 Google Scholar.

4. La nouvelle cuisine française du xvne siècle joue beaucoup plus sur le beurre et autres graisses que la cuisine médiévale et ajoute donc beaucoup plus de calories aux aliments (cf. J.-L. Flandrin, « Le goût et la nécessité : sur l'usage des graisses dans les cuisines d'Europe occidentale, xive-xviie siècles », Annales ESC, n° 2, 1983, pp. 369-401).

5. Dans les représentations médiévales de repas aristocratiques, les tables sont beaucoup moins chargées d'aliments, et les convives beau- coup moins intéressés par la nourriture que dans les représentations des xvne et xviie siècles. Sur cette question voir J.-L. Flandrin, « Pour une histoire du goût », et Histoire de la vie privée.

6. Cf. Felicity Heal, « The Idea of Hospitality in Early Modem England », Past and Présent, n° 102, 1984, pp. 66-93 ; et « Hospitality and Honor in Early Modem England », à paraître dans Food and Foodways, n° 4, 1986.

7. Flandrin, Jean-Louis, « Internationalisme, nationalisme et régionalisme dans la cuisine des xive et xve siècles : le témoignage des livres de cuisine », dans Manger et boire au Moyen Age, Actes du colloque de Nice, Paris, Les Belles Lettres, 1984, t. 2, pp. 7591 Google Scholar, et « Brouets, potages et bouillons », Médiévales, n° 5, novembre 1983, pp. 5-14.

8. Cf. Jean-Louis Flandrin, « Pour une histoire du goût », et Histoire de la vie privée.