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Informations et calculs dans le commerce allemand au XVIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Abstract

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Aujourd'hui
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Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1976

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References

1 Handelsbraüche des 16. Jahrhunderts. Das Meder'sche Handelsbuch und die Welser'sche Nachträge, éd. et intr. par Hermann Kellenbenz, Deutsche Handelsakten des Mittelalters und der Neuzeit, XV, Wiesbaden, Franz Steiner, VIII-517 p., 6 fac. sim. et 1 carte.

2 Ainsi p. 236, 1 schiffspfund à Dantzig = 300 livres (de Dantzig) ; p. 239, 1 schiffspfund à Dantzig = 280 livres d'Anvers ; p. 288, 1 schiffspund à Dantzig = 208 livres d'Anvers ; p. 289, 112 livres à Dantzig = 100 livres d'Anvers. Il s'agit expressément de sel dans les deux premières références, les deux autres, ne mentionnant aucune marchandise, sont en principe générales.

3 Comme chez Meder, les équivalences de poids indiquées par le manuscrit sont quelquefois contradictoires. Il est dit, à propos de safran, que 112 livres de Genève = 100 livres de Lyon (p. 401), et d'autre part que 100 livres d'Aragon = 76 livres de Genève = 82 livres de Lyon (p. 408) — ce qui correspond cette fois à l'information de Meder (p. 285), donnant 100 livres de Genève = 108 livres de Lyon. Dans la table générale de conversions figurant à la fin du manuscrit Welser (p. 453), on lit 100 livres de Genève = 180 livres de Lyon ; ce nombre de 180 doit être une corruption pour 108.

4 « Den Handpiper zu 36 Groten, den Stakenpiper zu 30 Groten gerechnet für die Gerbelur 3 Pfund 2 Unzen » ; le texte dit pourtant clairement (p. 347) que la garbelure est comptée « 3 livres pour 2 », c'est-à-dire à 24 gros la livre alors que le premier choix vaut 36 gros.

5 Ainsi p. 115 : du safran d'Aragon reçu en 1577 d'Anvers à Nuremberg y reviendrait à 7 fl. 7 β 6 δ (la livre). En fait le texte (p. 411) donne ce prix comme prix de venteà Nuremberg, laissant un bénéfice de 18 %.

6 Deux affaires de cannelle vénitienne reçue à Anvers (pp. 352-353) peuvent révéler un renversement. Dans la première — un lot trié à Anvers le 20 avril 1559 —, la livre revient à 45 1/2 deniers de gros, soit plus que le cours « actuel » de 42 pour la cannelle longue et 30 pour la courte. Dans la seconde, datée du 15 juin 1561, la livre revient à Anvers à 42 2/3 ou 45 2/3, soit bien en dessous du cours « actuel » de 72 pour la longue et 60 pour la courte.

7 Contrairement à ce qui figure dans l'introduction (p. 113), le texte ne dit pas qu'en 1563 « 600 livres de poivre allaient à Lyon », mais qu'en matière de transport de poivre de Venise vers Lyon il faut compter 17 écus de frais pour une charge équivalant à 600 livres (p. 382). Suivent six autres mentions stéréotypées qui, comme celle-ci, ne sont corroborées par aucune référence à une expédition effective.

8 Le premier indice de cet intérêt pour Hambourg suggère qu'il s'agissait d'une découverte récente : c'est une note datée du 24 mai 1579, concernant le poids de Lunebourg, ou plus exactement les symboles employés pour désigner les poids. Tout porte à croire que le rédacteur ignorait auparavant — puisqu'il éprouve le besoin de l'expliquer — la signification de ces symboles, qui étaient d'usage courant dans les villes hanséatiques, et également utilisés à Anvers. Le texte expose qu'un Schiffspfundest représentée par un « nola », c'est-à-dire par un zéro, par un cercle. Le nolo italien (nolis) qu'une note va chercher pour expliquer ce terme n'a certainement rien à faire ici.