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Ferdinand Lot et les « Annales »

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

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Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966

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References

page 1179 note 1. Ch. Ed. PEBBIN a consacré à Ferdinand Lot un remarquable article nécrologique dans la Revue Historique, t. CCX, 1953, pp. 444-450.

page 1179 note 2. Annales, 1936, p. 477.

page 1179 note 3. Ibid., 1948, p. 104.

page 1179 note 4. Ibid., p. 106.

page 1180 note 1. « Capitales antiques, capitales modernes : Rome et sa population à la fin du IIIe siècle de notre ère », Annales, 1945/2, pp. 29-38. Au sujet de cet article d'hommage à Marc Bloch, Lucien Febvre a adressé à Ferdinand Lot le 24 janvier 1945 une lettre dont Mme Marianne Mahn-Lot, fille de Ferdinand Lot, a bien voulu me communiquer le texte ainsi que la copie de deux lettres de Marc Bloch (datées de Strasbourg, le 29 avril 1934 et de Montpellier, le 28 novembre 1941). Qu'elle veuille bien trouver ici l'expression de ma vive reconnaissance. Dans sa lettre, Lucien Febvre se déclare très touché par l'empressement avec lequel Ferdinand Lot avait accepté d'écrire un article en hommage à Marc Bloch. Il exprimait le voeu que F. Lot traitât le sujet « Deux villes de commune, Narbonne et Montpellier » et commentait : « Narbonne et Montpellier, c'étaient deux villes de Marc Bloch. Savez-vous que dans la Résistance, à Lyon, il s'appelait Narbonne… Et quant à Montpellier, il y a vécu à deux reprises — au début de sa carrière, avant la guerre de 14 (il y connut Babut) ; et tout à la fin, en 1942 avant l'invasion de la zone S. par l'ennemi. Montpellier seul, surtout s'il est déjà rédigé, sera d'une convenance parfaite — scientifique et sentimentale à la fois ; et, dans ce recueil, je tiens aux deux aspects ». Mais F. Lot, en définitive, donna aux Annales l'article sur Rome et n'a pas publié à ma connaissance d'article sur Narbonne et Montpellier, ni sur Montpellier seul.

page 1180 note 2. Lettre publiée par les soins de R. Fawtier dans la Revue Historique, t. CCX, 1953, p.p 1-12.

page 1180 note 3. Ferdinand Lot aurait désiré publier cet article-compte rendu comme hommage à Marc Bloch dans les Annales. Mais, dans la lettre inédite citée plus haut, Lucien Febvre informe Ferdinand Lot qu'un compte rendu d’ « Histoire et Destin » a été écrit pour les Annales par Fernand Braudel dans un Oflag de Lubeck. Il lui révèle à ce propos les divergences sur le livre de Roupnel entre Marc Bloch et lui-même : i Bloch détestait l'histoire de Roupnel. Nous avons bataillé naguère à son sujet. Il me reprochait un compte rendu qu'il trouvait trop chaud de l'Histoire de la Campagne française. Et je concédais tout ce qu'il voulait quant au fond mais je trouvais le livre salutaire cependant, et bienfaisant, excitant pour les jeunes et plein d'odeurs de terroir. »

page 1181 note 1. Ce compte rendu de F. Lot a paru dans Hommage à Ferdinand Lot pour son quatre-vingtième anniversaire. 1946.

page 1181 note 2. L'Enseignement supérieur en France. Ce qu'il est. Ce qu'il devrait être. Paris, 1892, p. 119. F . Lot indique qu'il a écrit ces pages en 1891.

page 1181 note 3. Ibid., p. 66.

page 1181 note 4. « Un style brillant, une imagination ardente ou même une certaine facilité de généralisation passent pour tenir lieu de travail et d'érudition. A ce point de vue l'exemple d'Augustin Thierry et de Michelet a été déplorable pour la France ; il a retardé chez nous d'un demi-siècle le progrès des études historiques » (L'enseignement supérieur, op. cit., p. 81). Comme si Augustin Thierry et Michelet avaient négligé le travail et l'érudition ! Comme si les médiocres ne caricaturent pas toujours leurs grands modèles, un mauvais érudit étant encore pire qu'un fumiste brillant !

page 1181 note 5. En tête des Mélanges d'Histoire du Moyen Age offerts à M. Ferdinand Lot. Paris, 1925.

page 1181 note 6. L'Enseignement supérieur…, op. cit., 1892. — «De la situation faite à l'enseignement supérieur en France », paru dans les Cahiers de la Quinzaine, Paris, 1906. — « Où en est la Faculté des Lettres de Paris ? », in Grande Bévue, 2 septembre et 10 octobre 1912.

page 1182 note 1. L'Enseignement supérieur…, op. cit., p. 30.

page 1182 note 2. Ibid., p. 34.

page 1182 note 3. Ibid., p. 46.

page 1182 note 4. Ibid., p. 61.

page 1183 note 1. L'Enseignement supérieur…, p. 65.

page 1183 note 2. Ibid., p. 67.

page 1184 note 1. Son point de vue resté « occidentaliste » l'a rendu imperméable aux idées de Maurice Lombard : cf. La fin du monde antique et le début du Moyen Age, édit. revue et corrigée, 1951, pp. 513-4.

page 1184 note 2. Ainsi dans L'Enseignement supérieur en France.., op. cit.

page 1184 note 3. Annales, 1934, p . 257, à propos de : « De l'origine et de la signification historique et linguistique des noms de lieux en — ville et en — court », paru dans Romania, t. LIX, 1933, pp. 199-246.

page 1184 note 4. Annales, 1938, pp. 61-63.

page 1184 note 5. Archivum Latinitatis Medii Aevi (Bulletin Du Cange), VI, 1931, pp. 97-159. Le titre et le problème viennent d'être repris par Dag Norberg : « A quelle époque a-t-on cessé de parler latin en Gaule ? », Annales, 1966, pp. 346-356.

page 1185 note 1. Prolongé par une publication posthume, parue en 1962 dans la Bibliothèque générale de la VI8 Section de l'École Pratique des Hautes Études : Recherches sur les effectifs des armées françaises, des guerres d'Italie aux guerres de religion (1494-1562).

page 1185 note 2. Annales, 1938, pp. 61-63.

page 1186 note 1. Pour une approche du concept de discontinuité dans les sciences humaines, cf. F. Braudel, « Continuités ou discontinuités en histoire », Annales, 1950, p. 125 ; F. Braudel, « Georges Gurvitch ou la discontinuité du social », Ibid., 1953, pp. 347 sqq ; G. Gurvitch, « Continuité et discontinuité en histoire et en sociologie », Ibid., 1957.