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Emile Zola, « historien » des paysans beaucerons

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Christiane Marcilhacy*
Affiliation:
Attachée de Recherches au C.N.R.S.

Extract

Le débat reste toujours ouvert sur la valeur réelle de la contribution apportée par les romanciers à la connaissance de l'histoire sociale. Sans doute tel bon juge n'a-t-il pas hésité à sacrer « Balzac historien », tel autre invoque, en le discutant, le témoignage de Zola sur la vie paysanne en France vers le milieu du XIXe siècle. Mais cette confiance n'est pas la règle. « L'origine des deux romanciers, leurs partis pris politiques restreignent et altèrent leur vision », déclare un critique pour qui les options politiques semblent primordiales, à ce point que ni Les Paysans, ni La Terre ne trouvent grâce à ses yeux : « Ni l'un ni l'autre n'ont le sang-froid nécessaire à une description objective… Devant le peuple des villes et des campagnes, l'homme de droite et l'homme de gauche se rejoignent dans l'ignorance… Chez Zola, une documentation livresque et des conversations avec quelques amis bourgeois, complétées par une promenade à travers la Beauce, aboutissent à La Terre, ce chefd'œuvre "naturaliste"… On n'entrera pas sans méfiance… dans les fermes de Zola ». Mais un tel jugement me semble un peu rapide.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1957

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References

page 573 note 1. Georges Pradalié, Balzac historien, Paris, 1955.

page 573 note 2. Schnerb, Robert, Le XIXe siècle. l'Apogée de l'Expansion européenne, P.U.F., 1955 Google Scholartes capit (p. 231).

page 573 note 3. M. F. Guyard. « Peut-on connaître la France à travers sa littérature. », dans Etudes, octobre 1956, p. 9 et 10.

page 573 note 4. La Terre. déjà été confrontée avec la réalité. La belle étude publiée en 1952 par Guy Robert sous le titre. « La Terre », d'Emile Zola. Etude historique et littéraire,. utilisé les papiers du romancier et fait connaître ses sources. Les documents cités le montrent séduit par le site du canton de Cloyes (p. 136, 138) mais se renseignant auprès d'un notaire de Bazoches-les-Gallerandes (p. 130) et d'un fermier de Villamblain, dans la Beauce orléanaise (p. 139). d'où la remarque de l'historien de La Terre : « Zola paraît avoir voulu éviter une localisation trop précise » (p. 271). M. Robert étudie aussi le problème de l'anachronisme de La Terre, à la lumière de l'Enquête officielle sur l'Agriculture française (1866-1870) et reconnaît que « d'une façon générale, les mêmes problèmes, les mêmes difficultés se trouvent évoqués dans l'Enquête et dans La Terre » (p. 292). Notre point de vue diffère de celui de M. Robert. il s'agissait surtout pour lui de scruter la genèse de l'oeuvre à partir des sources connues de Zola. Notre propos est d'établir la véracité du témoignage porté par le romancier sur les paysans beaucerons en le rapprochant de témoignages qu'il. certainement ignorés. « La Terre doit peutêtre à la Beauce plus qu'il ne paraît d'abord » (op. cit., p. 329). cet article, nous l'espérons, achèvera d'en convaincre le lecteur.

page 574 note 1. Au lendemain de sa prise de possession du siège d'Orléans, et dès le début de l'année 1850, Mgr Dupanloup lança dans toutes les paroisses de son Diocèse une grande enquête d'information. Les questions posées, aussi nombreuses (on en compte plus d'une centaine) que circonstanciées, ont trait à la vie religieuse, sociale, économique, culturelle, tant du clergé que des populations qui lui sont confiées. Les 29 registres qui groupent les réponses (un par doyenné) forment une mine de renseignements précieux sur toute la vie rurale de l'Orléanais au milieu du siècle dernier. La majorité des textes cités ici sont tirés de ce fonds, conservé aux Archives de l'Evêché d'Orléans, dont le dépouillement n'avait jamais été fait. Aucun classement n'existant dans ces Archives, nous désignons ici ces registres sous la référence sommaire. « Arch. Ev. Orléans 1850 ». D'autres textes sont empruntés aux débris de l'enquête diocésaine lancée en 1859 dans les mêmes conditions, et conservée au même lieu. Nous les désignons sous la référence. « Arch. Ev. Orléajns 1859 ». Enfin quelques traits complémentaires nous sont fournis par les rapports des Prêtres du Saint-Esprit, de Saint-Laurent-sur-Sèvres, Missionnaires dans le Diocèse d'Orléans depuis 1855, rapports consignés dans un registre conservé dans les Archives privées de cet Institut, qui. eu l'obligeance de nous en autoriser la consultation. Nous nous. référerons sous l'abréviation. Arch. des Prêtres du St.-Esprit.

page 574 note 2. « Depuis seulement que j'existe il s'est fait plus de mouvement dans les idées et dans les coutumes de mon village qu'il ne s'en était vu durant des siècles avant la révolutior » (George Sand, La Mare au diable » [1846], Ed. Nelson, p. 213).

page 574 note 3. La Terre, p. 2.

page 574 note 4. Localité située à 12 km au Sud de Çhâteaudun.

page 574 note 5. La Terre, p. 2.

page 575 note 1. La Terre, p. 2.

page 575 note 2. Ibid.

page 575 note 3. La Terre, p. 80.

page 575 note 4. Ibid., p. 47.

page 575 note 5. Ce canton, qui dépend de l'arrondissement de Pithiviers, englobait en 1850 vingt et une communes dont les noms seront le plus souvent cités ici. Nous ayons également emprunté quelques témoignages aux curés beaucerons des cantons limitrophes.

page 575 note 6. Arch. Ev. Orléans 1859, Cercottes et Saran. Le transport des vins, particulièrement actif, avait engendré un abus bien connu. on disait « faire le rubico, cela voulait dire piller ou plutôt soutirer le bon vin de transport en passage dans la cour des hôtels, alors nombreux et importants. Les rouliers…. laissaient faire, ayant commencé tout les premiers à le déguster sur la route ».

page 576 note 1. « Leurs voyages si souvent réitérés dans des villes perdues comme par exemple Etampes, écrit à propos de ses paroissiens le curé de Mainvilliers, leur ont fait perdre la foi » (Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Malesherbes). Depuis le fameux assassinat de son maire en 1792, Etampes n'a pas perdu sa réputation !

page 576 note 2. Arch. Nat. F1» III. Loiret, le Sous-Préfet de Pithiviers, 31 déc. 1854.

page 576 note 3. Id. ibid., 30 sept. 1855.

page 576 note 4. Ibid., 12 oct. 1855. Le préfet du Loiret signale à l'attention du ministre de l'Intérieur « la question des subsistances…. les souffrances qu'elle entraîne, les désordres dont elle peut devenir la cause », avertissement souvent réitéré par la suite.

page 576 note 5. Ibid., 31 mars 1858. Sous-Préfet de Pithiviers.

page 576 note 6. Id., ibid., 30 sept. 1856.

page 576 note 7. La Terre, p. 148.

page 576 note 8. Ibid., p. 232.

page 576 note 9. Ibid., p. 2.

page 576 note 10. Ibid., p. 7.

page 576 note 11. Ibid., p. 194.

page 576 note 12. Arch. Nat. Fi» III. Loiret, 30 juin 1855, Sous-Préfet de Pithiviers.

page 576 note 13. Ibid. Chaque année la récolte de safran, qui donne lieu à d'importantes transactions dans l'arrondissement,. droit à une mention spéciale dans le rapport du souspréfet. Mêmes remarques sur l'importance des cultures de safran (Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches).

page 577 note 1. La Terre, p. 95. La Borderie s'enorgueillit de ses 800 moutons.

page 577 note 2. F III. Loiret, 1856, sous-préfet de Pithiviers.

page 577 note 3. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches.

page 577 note 4. La Terre, p. 9.

page 577 note 5. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches. Cf. aussi Méthivier, curé de Neuville, Loiret (sous le pseudonyme de BIAS). Guerre à l'église du village, p. 41 (1851).

page 577 note 6. La Terre, p. 309.

page 577 note 7. F III. Loiret, sous-préfet de Pithiviers, 31 mars 1857.

page 577 note 8. Id. ibid., 31 déc. 1858.

page 577 note 9. La Terre, p. 2.

page 577 note 10. F III. Loiret, 30 juin 1855, sous-préfet de Pithiviers.

page 577 note 11. La carte d'Etat Major de la région (feuille de Fontainebleau) au 1:80 000e éditée en 1839, en indique trois sur le territoire de la commune de Bazoches-les-Gallerandes.

page 578 note 1. La Terre, p. 147, et F1» III. Loiret, 30 oct. 1853, le sous-préfet de Pithiviers. enfin Arch. Ev. Orléans 1850. « petits propriétaires », répètent. l'envi presque tous les curés du Doyenné de Bazoches pour décrire leurs paroissiens.

page 578 note 2. « Depuis quelque temps, presque tous les journaliers, ceux qui se louaient dans les fermes, achetaient des parcelles, des lots de grands domaines démantelés, qu'ils cultivaient à leur temps perdu » (La Terre, p. 147).

page 578 note 3. Ibid., p. 20.

page 578 note 4. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Malesherbes, Nangeville.

page 578 note 5. Ibid., Doyennés de Bazoches, Patay, Malesherbes. témoignage constant des curés de Beauce.

page 578 note 6. Cf. La Terre. exemples du père Fouan, de Buteau.

page 578 note 7. F III. Loiret, 31 déc. 1857, sous-préfet de Pithiviers.

page 578 note 8. ld., ibid.,. août 1868.

page 578 note 9. La Terre, p. 468.

page 578 note 10. F 7 Loiret, 31 déc. 1857, sous-préfet de Pithiviers.

page 579 note 1. La Terre, p. 86. Le curé d'Engenville (canton de Malesherbes) nomme dans sa commune la ferme de Danonville qui compte « plus de 300 arpents », soit environ 150 ha (Arch. Ev. Orléans 1859).

page 579 note 2. Areh. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches.

page 579 note 3. Carte d'Etat Major au. : 80 000, feuille de Fontainebleau, éd. de 1839.

page 579 note 4. Arch. Ev. Orléans 1859, Doyenné de Malesherbes, et La Terre, p. 31 et 38.

page 579 note 5. Ibid., 1850, Doyennés de Bazoches, Malesherbes, Patay, Ingré.

page 579 note 6. Abbé Lavbau, Le Curé de campagne…, p. 29.

page 579 note 7. Areh. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Patay.

page 579 note 8. Arch. des Prêtres du St-Esprit, p. 73, Mission de Dossainville et Césarville (canton de Malesherbes), 1861.

page 579 note 9. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Patay.

page 579 note 10. Ibid., Doyenné de Bazoches.

page 580 note 1. Abbé Laveau, op. cit., p. 37.

page 580 note 2. « Un jour, en causant avec un fermier nommé Maître Poisson (et c'en était un fameux, ajoute son interlocuteur ecclésiastique) il nous dit, mais sérieusement. “ Je ne veux pas monter au ciel, c'est trop haut, j'aime mieux aller en enfer ! Si bien qu'à ses tentatives d'apostolat auprès des autres cultivateurs du lieu, le même missionnaire n'obtiendra que des réponses de ce genre. ” Ce n'est pas mon idée. — “ Ce n'est pas l'usage ”. — “ Si je me damne, c'est tant pis pour moi ”. — “ Entre le paradis de la terre et le paradis du Ciel, je choisis le premier, parce que c'est plus sûr, on le tient ” » (Archives des Prêtres du St-Esprit, Mission de Dossainville et Césarville, 1861).

page 580 note 3. La Terre, p. 1.

page 580 note 4. Ibid., p. 151.

page 580 note 5. Ibid., p. 145. Pour la première fois, au Comice agricole de Pithiviers, en août 1862, sera présentée une « moissonneuse-lieuse, à la grande admiration d'une foule de cultivateurs de tout âge, qui prenaient le plus vif intérêt à cette épreuve » (Arch. Nat. F1» III. Loiret,. août 1858, sous-préfet de Pithiviers).

page 580 note 6. La Terre, p. 9.

page 580 note 7. Ibid., p. 402.

page 580 note 8. Ibid., p. 432.

page 580 note 9. Ibid., p. 149.

page 580 note 10. F III 12 Loiret,. août 1866, préfet du Loiret.

page 581 note 1. Abbé Méthiviee, op. cit., p. 40-41.

page 581 note 2. La Terre, p. 473.

page 581 note 3. Abbé Méthiviee (devenu curé d'Olivet, Loiret), Etudes Rurales, p. 125 (1854).

page 581 note 4. Id., ibid., p. 127.

page 581 note 5. Un petit nombre de ces hameaux sont d'édification récente, non pas dans le canton d'Outarville, mais dans celui, voisin, de Malesherbes. Ainsi, dans la commune d'Engenville, le morcellement révolutionnaire du domaine seigneurial de Morville. donné naissance au hameau du même nom (Arch. Ev. Orléans 1859, Doyenné de Malesherbes).

page 581 note 6. Arch. des Prêtres du St-Esprit, p. 78.

page 582 note 1. Areh. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches.

page 582 note 2. Ibid. Un autre curé parle de « murs construits en bauge. l'hiver, en gonflant cette boue par ses pluies et ses gelées, fait sortir les pierres de leur alignement » (Ibid. Doyenné d'Ingré).

page 582 note 3. La Terre, p. 479.

page 582 note 4. Ibid., p. 105.

page 582 note 5. Arch. Ev. Oeléans 1850, Doyenné de Bazoches.

page 582 note 6. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné d'Ingré.

page 582 note 7. Ibid. 1859, Doyenné de Malesherbes, Tignonville.

page 582 note 8. La Terre, p. 64 et sq. — Abbé Laveau, op. cit., p. 385.

page 582 note 9. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches. lé tricot est souvent mentionné comme une occupation capitale des femmes. de même, à travers tout le roman, les paysannes de La Terre ont un tricot au bout des doigts.

page 582 note 10. Arch. Ev. Orléans 1850, registres des divers doyennés de Beauce.

page 583 note 1. Ibid. — La mort de Palmyre, en pleine fenaison, n'a rien d'invraisemblable, telle que Zola la décrit dans La Terre, p. 244, lorsqu'on se reporte à l'ensemble des textes que nous citons.

page 583 note 2. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Malesherbes.

page 583 note 3. « Leurs qualités. J. ne puis répondre qu'en disant qu'ils sont Beaucerons » (Ibid., Doyenné de Bazoches).

page 583 note 4. Ibid., Doyennés de Bazoches, Malesherbes, Ingré.

page 583 note 5. Ibid., Doyenné de Bazoches, Charmont.

page 583 note 6. Ibid., Doyenné d'Ingré, Boulay.. rapprocher de La Terre, p. 53-54. « En l'écoutant [Palmyre], la face épaisse et suante de l'abbé Godard se transfigurait d'une bonté exquise, ses yeux colère s'embellissaient de charité, sa bouche grande prenait une grâce douloureuse. Le terrible grognon… avait la passion des misérables, leur donnait tout. »

page 584 note 1. Abbé Laveau, op. cit., p. 333-334. Cf. dans La Tare, la fin du vieux père Fouan.

page 584 note 2. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches.

page 584 note 3. Ibid. Attesté aussi Arch. des Prêtres du St-Esprit, p. 67.

page 584 note 4. F1» III. Loiret, 30 juin 1858.

page 584 note 5. Areh. E. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches, Charmont.

page 584 note 6. La Terre, p. 138, 218, 319, 333, etc.

page 584 note 7. Ibid., p. 48, 52, 456.

page 584 note 8. Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenné de Bazoches, Charmont.

page 584 note 9. Id., ibid.

page 584 note 10. F'c III. Loiret,. janv. 1869.

page 584 note 11. Ibid. Préfet du Loiret, fév. 1869. faible influence exercée sous l'Empire par le décret du 29 déc. 1852 réglementant les débits de boisson.

page 585 note 1. Ibid., 15 avr. 1853, 80 juin 1857, 21 sept. 1858.

page 585 note 2. La Terre, p. 157 et sq., 860, etc.

page 585 note 8. F'c. III. Loiret, 15 avr. 1853 et 31 août 1854.

page 585 note 4. Ibid., 30 oct. 1858.

page 585 note 5. La Terre, p. 154-157, 869. — Tout le petit ouvrage de l'abbé Méthivier, plusieurs, fois cité, Etudes Rurales, confirme d'ailleurs cette vision de l'attitude des ruraux.

page 585 note 6. La Terre, p. 265, 270, 842, 343, 507. confirmé par les témoignages des curés (Arch. Ev. Orléans 1850, Doyenne de Bazoches). Cette question n'est ici qu'effleurée. elle sera traitée ailleurs, puisque nous avons entrepris l'étude de « L'Evolution religieuse du Diocèse d'Orléans sous l'épiscopat de Mgr Dupanloup ».

page 585 note 7. Ibid. Doyennés de Malesherbes et de Bazoches. Les presbytères sont misérables. et beaucoup d'églises sont « dans le plus triste état », tombent « en ruines ». «t voûte de nef en bois vermoulu, l'eau tombe en abondance dans l'église ».

page 585 note 8. La Terre, p. 70, 830, 370, 374.

page 585 note 9. La Terre, p. 451 et sq.

page 585 note 10. F1». III. Loiret, 30 avT. 1854.

page 586 note 1. Abbé Laveau, op. cit., p. 29.

page 586 note 2. Arch. Ev. Orléans, Doyenné de Bazoches.

page 586 note 3. Ibid. 1859, Doyenné d'Ingré. Zola est donc en-dessous de la vérité quand il fait entrer deux fois dans l'église la peu chrétienne mère de Delphin pour obtenir l'exemption de son fils. Cf. p. 451, 458. Reste la mutilation du conscrit. la pudique expression de l'abbé Laveau sur les moyens « légitimes », laisse à penser !