Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Le vaste territoire qui constitue aujourd'hui l'Angola est le fait du partage convenu par les grandes puissances à la Conférence de Berlin en 1884-1885. Possesseurs en droit dès cette date, les Portugais n'ont pu imposer partout leur autorité qu'au terme des deux premières décennies du XXe siècle. Jusque vers 1880, le territoire sur lequel on peut dire qu'ils avaient maintenu depuis le XVIe siècle une administration effective et ininterrompue, l'Angola d'alors, était limité à l'étroite langue de terre située entre les fleuves Bengo et Cuanza, et s'étendant sur environ 300 km vers l'intérieur.
Le Benguela, englobé dans le nouvel Angola de la fin du XIXe siècle, était auparavant un territoire séparé, au sud, avec lequel les Blancs de l'Angola ne communiquaient que par mer jusqu'au milieu du XIXesiècle.
Le fait que le Cuanza soit navigable pour de petites embarcations jusqu'à 200 km dans l'intérieur a sans doute été déterminant dans le choix que firent de cette région les Portugais pour s'y implanter.
Cette étude est un chapitre, quelque peu abrégé, d'un ouvrage qui vient de paraître aux éditions Mouton : L'Ancien Royaume du Congo des origines à la fin du XIXe siècle.
page 289 note 2. Voir à ce sujet les limites de la colonie de l'Angola, indiquées par le gouverneur dans son rapport pour l'année 1861 (cf. Sebastiâo Lopes de Menezes, Calheiros E, Relatôrio do Governador Gérai da Provincia, Lisbonne, 1867, pp. 5–6 Google Scholar). Le fort d'Encoge, construit en 1759 dans les terres méridionales de l'ancien royaume du Congo, ne devait représenter après 1853 qu'un élément symbolique de la présence portugaise.
page 289 note 3. Dias, Gastâo Sousa, OS Portugueses em Angola, Lisbonne, 1959, p. 31 Google Scholar.
page 289 note 4. La lieue portugaise est de 5,92 km, cf. Maubo, F., Le Portugal et l'Atlantique au XVIIe siècle, Paris 1957, p. LVII Google Scholar.
page 289 note 5. Brasio, A., Monumenta Missionâria Africana, Lisbonne, 1952-1965Google Scholar, désormais indiqués par le sigle « M.M.A. »., Vol. III , pp. 36-51, texte de la donation du 19-9-1571.
page 290 note 1. Cf. la lettre de Dias de Novais du 3-1-1578, Ip M.M.A., Vol. IV, p. 294, et d'autres dans le même volume.
page 290 note 2. M.M.A., Vol. I, p. 432 (document de 1520), et aussi M.M.A., Vol. I, p. 540 (document de 1530).
page 290 note 3. M.M.A., Vol. II, p. 489 (document de 1562) et M.M.A., Vol. II, p. 530 (document de 1565).
page 290 note 4. Cf. Feo Caedoso, J. C., Memôria contendo… a Histôria dos Governadores… de Angola, Paris, 1825, p. 129 Google Scholar.
page 290 note 5. Domingos de Abrei-De Beito, « Sumario e Descripçâo do Reino de Angola… (1591) », In Felner, A. A., Um Inquérito à Vida Administrativa e Economica de Angola e do Brasil em fins do século XVI, Coïmbre, 1931, p. 23 Google Scholar.
page 290 note 6. Cinq ou six selon un document de 1594, cf. M.M.A., Vol. IV, p. 557.
page 290 note 7. M.M.A., Vol. III, p. 146 (document de 1576).
page 290 note 8. M.M.A., Vol. II, p. 518.
page 290 note 9. M.M.A., Vol. III, p. 145 (document de 1576).
page 290 note 10. 400 soldats, des munitions et des articles de commerce en 1578 ; 200 soldats et 22 000 cruzados en 1579-80 ; 200 soldats en 1584 ; 90 soldats en 1586 et 150 en 1587 (cf. M.M.A., Vol. IV, pp. 564-565). Un document anonyme de c. 1600 affirme que « un million y medio de oro » de la « Hacienda Real » fut dépensé pour la conquête de l'Angola, In Documentes Ultramarinos Portugueses, Centro de Estudos Historicos Ultramarinos, Lisbonne, 1962, Vol. I I , p. 204.
page 291 note 1. M.M.A., Vol. IV, p. 558 et p. 572 (document de 1584).
page 291 note 2. M.M.A., Vol. I I I , p. 190 (document de 1580).
page 291 note 3. Idem loc. cit.
page 291 note 4. Idem, loc. cit.
page 291 note 5. M.M.A., Vol. III, p. 248 (document de 1583).
page 291 note 6. Cf. de Cadornega, A. O., Histôria Gérai dos Guerras Angolanas, (1680-1681), Lisbonne, 1940-1942, tome I, pp. 124–127 Google Scholar.
page 291 note 7. M.M.A., Vol. I, pp. 485-487 (document de 1526).
page 291 note 8. On peut se demander d'où venait l'argent envoyé d'Angola au cardinal D. Henrique (1578-80), et dont on a fait des calices (cf. Balthasar Telles, Chronica da Companhia de Jésus na Provincia de Portugal, 2e partie, Lisbonne 1647, Liv. VI, Cap. XXVII, pp. 621-622). Vraisemblablement de Potosi, clandestinement via Buenos Aires, port qui importait de nombreux esclaves d'Angola. «… tout l'argent qui est au Brésil et en Angola vient de là », écrit Laval, Pyrard De, Voyage (seconde partie), Paris, 1615, pp. 383–386 Google Scholar.
page 292 note 1. Guerreibo, Fernâo, Relaçôes Annuais, Vol. II, Evora, 1605, ff. 125 Google Scholar (r), (tomel, p. 395, de l'éd. de Coimbra, 1930) ; et aussi M.M.A., Vol. IV, pp. 353-354 (document de 1583).
page 292 note 2. Cf. Fernâo Guebreiro, op. cit., loc. cit., ainsi que M.M.A., Vol. IV, pp. 442-452, et Francisco Rodkigues, Historia da Companhia de Jésus na Assistência de Portugal, tome II , Vol. II , pp. 335-548. Le Portugal est sous la souveraineté espagnole de 1580 à 1640.
page 292 note 3. M.M.A., Vol. V, p. 389 (document de 1607) et M.M.A., Vol. V, p. 265 (document de 1607).
page 292 note 4. M.M.A., Vol. VI, p. 368 (document de 1619).
page 292 note 5. Cf. Vansina, Jan,,, The Foundation of the Kindgom of Kasanje “, in Journal of African History, Vol. IV, n° 3 (1963), pp. 355–374 CrossRefGoogle Scholar ; et aussi M.M.A., Vol. VI, p. 283 (document de 1617) et M.M.A., vol. VI, p. 368 (document de 1619).
page 292 note 6. Rivière non identifiée.
page 293 note 1. Tradition orale fournie par Makunzu et recueillie par G. L. Haveaux, La Tradition historique des Bapende orientaux, In Mémoire de l'Institut Royal Colonial Belge, tome XXXVII, fasc. 1 (1954), pp. 47-48.
page 293 note 2. M.M.A., Vol. VII, p. 78 (document de 1622-1623).
page 293 note 3. M.M.A., Vol. VIII, pp. 242-243 (document de 1633).
page 293 note 4. M.M.A., Vol. VI, p. 370 (document de 1619).
page 293 note 5. M.M.A., Vol. VIII, p. 243 (document de 1633).
page 293 note 6. M.M.A., Vol. VIII, p. 362 (document de 1625).
page 293 note 7. Cité par Edmundo Lopes, Correia, A Escravatura, Lisbonne, 1943, p. 99 Google Scholar.
page 294 note 1. Felner, A. A., Angola, Coïmbre 1933, p. 233 Google Scholar.
page 294 note 2. Felner, A. A., Angola, p. 471 Google Scholar.
page 294 note 3. Felner, A. A., Angola, p. 471 Google Scholar.
page 294 note 4. Gio. Antonio Cavazzi da Montecuccolo, IstoricaDescrittione de'tre Regni Congo, Matamba et Angola…, Milan, 1690, Lib. V, par. 112 ( lre éd. Bologne, 1687).
page 294 note 5. Cavazzi, Lib. IV, par. 22.
page 294 note 6. Cavazzi, Lib. V, par. 107 et Lib. II, par. 6.
page 294 note 7. Idem, Lib. V, par. 109.
page 294 note 8. Idem, Lib. V, par. 109.
page 295 note 1. Saumon, P., « Mémoire de la relation de voyage de M. de Massiac à Angola et à Buenos Aires », In Bulletin des Séances de l'Académie Royale des Sciences d'Outremer, tome VI, fasc. 4 (1960), p. 594 Google Scholar ; e t aussi Cadornega, tome I, p. 416.
page 295 note 2. Sa principale source est l'ouvrage de Francesco Maria Gioia, La Merairigliosa conversione délia Regina Singa (sic), Naples, 1669, cf. O. de Bouveignbs, CI Sur la source d'un roman africain de 1769 », In Zaïre, Vol. I I , n° 7 (1948), pp. 797-800.
page 295 note 3. Cf. Birmingham, David, Trade and Conflict in Angola, Oxford, 1966, p. 108 Google Scholar.
page 295 note 4. Cavazzi, Lib. VI, par. 2.
page 295 note 5. Cadornega, tome III, p. 208.
page 295 note 6. Cavazzi, Lib. VI, par. 4, par. 22.
page 295 note 7. Idem, Lib. VI, par. SI et par. 101. L'édifice avait 32,25 m de long, 10,50 m de large et 7,75 m de haut.
page 295 note 8. Idem, Lib. VI, par. 46.
page 295 note 9. Idem, Lib. VI, par. 80 et Cadornega, tome II, p. 224. Cadornega dit qu'elle envoyait des Noires à Luanda apprendre cet art.
page 295 note 10. Idem, Lib. VI, par. 86.
page 296 note 1. Idem, Lib. VI, par. 109.
page 296 note 2. Idem, Lib. VI, par. 134.
page 296 note 3. Cadornega, tome II pp. 314-329 et p. 546, note 80 a.
page 296 note 4. Cadornega, tome II , p. 375 et tome III , p. 217.
page 296 note 5. Cavazzi, Lib. VI, par. 74 et Cadornega, tome II, p, 257.
page 296 note 6. Cadornega, tome I I , pp. 53-61.
page 296 note 7. Dias, Gastào Sousa, A Batalha de Ambuila, Lisbonne, 1942, p. 105 Google Scholar.
page 296 note 8. Hildebrand, P., Le Martyr Georges de Geel, Anvers, 1940, p. 143 Google Scholar.
page 296 note 9. M. S. cité par Boxer, C. R., The Golden Age of Brazil, Los Angeles, 1962, p. 4 Google Scholar.
page 296 note 10. Les négriers de la Compagnie française de l'Assiente fréquentent le Loango, le Kakongo, le Cabinda, à partir de 1703 (cf. Bruslons, Jacques Savary des, Dictionnaire Universel de Commerce, Paris, 1723-1730, pp. 1069-70Google Scholar). Les Anglais fréquentent le Mussul à partir de 1758-64 ; cf. Dias, Gastâo Sousa, OS Portugueses em Angola, Lisbonne, 1959, p. 221 Google Scholar.
page 297 note 1. da Silva Correa, Elias Alexandre, Histôria de Angola (1792), Lisbonne, 1937, Vol. II, pp. 15–16 Google Scholar.
page 297 note 2. Idem, loc. cit.
page 297 note 3. Birmingham, David, op. cit., p. 154 Google Scholar.
page 297 note 4. da Silva Correa, Elias Alexandre, op. cit., vol. II , p. 80 Google Scholar, et Labarthe, P., Voyage à la côte de Guinée, Paris 1803, pp. 187-88Google Scholar.
page 297 note 5. Silva Correa, Elias Alexandre da, op. cit., Vol. II , p. 105 Google Scholar.
page 297 note 6. Birmingham, David, Trade and Conflict in Angola, p. 134 Google Scholar.
page 297 note 7. Idem, p. 137.
page 297 note 8. Idem, pp. 134-135.
page 297 note 9. Idem, p. 137.
page 297 note 10. Idem, p. 154 ; Gastâo SOUSA DIAS, sans donner de détails, attribue cette phase aiguë aux « irrégularités et abus » du contratador à qui avait été affermé le droit d'exporter des esclaves (cf. Gastâo Sousa Dias, OS Portugueses em Angola, p. 203.
page 300 note 1. Cf. Cadornega, tome II , p. 219, qui les appelle Mozuas, « vassaux d'un seigneur très puissant ». Mozua est une forme de Molua terme par lequel seront couramment désignés les Lundas aux x v m e et xixe siècles. Manuel CORREIA LEITÂO (1755) fait allusion au « Grand Seigneur des Moluas… le Muataianvo », cf. Gastào SOUSA DIAS, « Uma viagem a Cassange nos meados do século XVIII », In Boletim (la Sociedade de Geografia de Lisboa, Série 56, n° 1-2 (1938), p . 25.
page 300 note 2. Gastào Sousa Dias, art. cit., loc. cit.
page 300 note 3. Gastào Sousa Dias, art. cit., p. 4.
page 300 note 4. Gastào Sousa Dias, art. cit., p. 16. Correia Leitâo parle ici de la nation Malundo, puis fait allusion au « Grand Seigneur des Moluas, le Muataianvo », donnant à entendre qu'il s'agit d'ethnies différentes. Il nous semble licite de les assimiler, car A. C. P. Gamitto, lors de sa visite au roi Cazembe en 1832, appelle ses sujets Lundas, Marundas, ou Arundas, ajoutant que l'héritier du roi devrait être fils d'une femme originaire des terres du Muataianvo ; cf. A. C. P. GAMITTO, O Muata Cazembe, Lisbonne, 1854, p. 243 et p . 350.
page 300 note 5. Birmingham, David, Trade and Conflict in Angola, p. 150 Google Scholar.
page 300 note 6. Cf. Esteves Felgas, Hélio A., AS Populaçôes Nativas do Congo Português, Luanda, 1960, pp. 26–27 Google Scholar.
page 300 note 7. Birmingham, David, Trade and Conflict in Angola, p. 152 Google Scholar.
page 301 note 1. Idem, p. 154.
page 301 note 2. Planquaert, M., Les Jagas et les Bayakas du Kwango, Mémoire, Institut Royal Colonial Belge, tome II , fasc. 1 (1932), pp. 84–86 Google Scholar.
page 301 note 3. Silva Corrêa, Elias Alexandre da, Histôria de Angola, Vol. I, p. 61 Google Scholar. La série de chiffres que donne Birmingham tend à confirmer Corrêa, cf. Trade and Conflict in Angola, p. 137, p . 141 et pp. 154-155.
page 301 note 4. da Modena, Giuseppe Monari, In Evaristo Gatti, Sulle Terre e sui Mari, Parme, 1931, p. 111 Google Scholar.
page 301 note 5. Rosario del Parco, In L. Jadin, « Aperçu de la situation du royaume du Congo… », In Bulletin de l'Inst. Hist. Belge de Rome, fasc. XXXV (1963), p. 359. Il se peut que l'écart entre ces deux chiffres soit excessif, car selon des recensements de 1777 et 1778, la population blanche de l'ensemble de l'Angola se montait respectivement à 1 581 et 1 700 individus ; cf. Oscar Soares Barata, ‘ ‘ Aspectos das Condiçôes demogrâficas de Angola ”, In Angola, Curso de Extensâo Universitdria, Ano Lectivo 1963-64, Lisbonne, s.d., p . 123. I l est certain que plus de la moitié des Blancs habitaient la capitale.
page 301 note 6. Pe Hildebrand, Le Martyr Georges de Geel, p. 143.
page 301 note 7. da Silva Corrêa, Elias Alexandre, Histôria de Angola, Vol. I, p. 30 Google Scholar.
page 301 note 8. Afonso Taunay, ,, Subsidios para a Histôria do Tràfico Africano ”, In Anais do Museu Paulista, tome X (1941), p. 212.
page 302 note 1. Cette estimation pour le port de Luanda correspond aux chiffres d'Edmundo Correia Lopes, A Escravatura, pp. 102-103. Pour l'Angola et le Benguela ensemble, la moyenne entre 1759 et 1803 était de 14 à 15 000 (cf. José Nicolau da Costa, Mémorias dos rendimentos da real fazenda do reino de Angola e Capitania de Benguela até ao anno 1803, Lisbonne, 1804, cité par le Marquis de Sa de Bandeira, O Trabalho rural africano, Lisbonne, 1873, p . 18), et de 22 000 pour la période 1816-1819 (cf. Feo Cabdozo, J. C., Memorias…, Paris, 1825, p. 336 Google Scholar).
page 302 note 2. Alves J. A. Roçadas, La main-d'oeuvre indigène en Angola, Lisbonne, 1914, p. 10 (III Congrès International d'Agriculture Tropicale, Londres, 1914). Les bénéfices réalisés par les trafiquants passaient de 30 % pendant la période de crise jusqu'à 200 et 300 %.
page 302 note 3. Monteiro, J. J., Angola and the River Congo, Londres, 1875, Vol. II , p. 67 Google Scholar.
page 302 note 4. Buxton, Thomas Powell, The Afribcan Slave Trade, Londres, 1839, pp. 1, 4 et 26Google Scholar.
page 302 note 5. Lloyd, Christopher, The Navy and the Slave Trade, Londres, 1949, p. 275 Google Scholar.
page 302 note 6. Cf. le récit (de Pedro Joào Baptista) « Viagem de Angola para os Bios de Senna », In Annaes Maritimos e Coloniaes, Lisbonne, 1843, n ° 5, pp. 162-190 ; n° 6, pp. 223-240 ; n° 7, pp. 278-297 ; n° 9, pp. 423-439 ; n° 10, pp. 493-506 ; n° 11, pp. 538-552.
page 303 note 1. Cf. Feo Cardozo, J. C., Memorias…, Paris, 1825, p. 300 Google Scholar e t Arquivos de Angola 2e série, Vol. I I , n° 9-10 (1945), p. 220 ; cf. la lettre du gouverneur au Muataiapvo, du 22 janvier 1808, In Ibid., Vol. cit., pp. 223-224.
page 303 note 2. Anstey, R. T., Britain and the Congo in the 19th Century, Oxford, 1962, p . 19 Google Scholar.
page 303 note 3. Capello, H. et Ivens, R., De Angola a Contra Costa, Lisbonne, 1886, Vol. I, p. 76 Google Scholar.
page 303 note 4. Roçadas, Alves J. A., La main-d'oeuvre indigène en Angola, p. 12 Google Scholar.
page 303 note 5. Feo Cardoso, J. C., Memorias…, Paris, 1825, pp. 348–357 Google Scholar.
page 303 note 6. Lopes de Lima, J. J., Ensaios, Lisbonne, 1846, Vol. III, p. 4 Google Scholar.
page 303 note 7. Calheiros E Menezes, Sebastiâo Lopes de, Belatorio do Governador Gérai da Provincia de Angola referido ao anno de 1861, Lisbonne, 1867, pp. 10–11 Google Scholar.
page 303 note 8. J. J. Lopes de Lima, op. cit., loc. cit.
page 303 note 9. Vogel, Charles, Le Portugal et ses colonies, Paris 1860, p . 556 Google Scholar.
page 303 note 10. Monteiro, J. J., Angola and the River Congo, Londres, 1875, Vol. II , p. 23 Google Scholar.
page 303 note 11. Lt Cantaloub à l'Amiral Ribourt, Montevideo, 20 oct. 1875, Archives de la Marine, Série BB4 985.
page 304 note 1. Le Cdt de la « Pallas » à M. le Ministre, Bahia, 18-8-1881, Archives de la Marine, Série BB4 1132.
page 304 note 2. Lopes de Lima, J. J., Ensaios, Vol. III, Lisbonne, 1846, p. XXXVIII, p. 4 et p. 131Google Scholar ; cf. aussi Valdez, F. T., Six Years ofa Travelkr's Life in Western Africa, Londres, 1861, Vol. II , p. 293 Google Scholar et surtout Henrique Dias de Carvalho, O Jagado de Cassange, Lisbonne, 1898, p. 112.
page 304 note 3. Henrique Dias de Carvalho, O Jagado de Cassange, pp. 131-217 et pp. 406-407.
page 304 note 4. Anstey, R. T., Britain and the Congo in the 19th century, Oxford, 1962, p. 23 Google Scholar.
page 304 note 5. Idem, pp. 51-52.
page 304 note 6. Cf. Crowe, S. E., The Berlin West African Conférence, Londres, 1942 Google Scholar et Scott Keltie, J., The Partition of Africa, Londres, 1893 Google Scholar.