Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Je suis sensible à l'bonneur que m'a fait M. Braudel en m'invitant à prendre la parole devant votre auditoire. Le désir profond que j'éprouve de m'en montrer digne m'interdit de me présenter à vous l'esprit libre de tout souci. Celui-ci trouve son origine bien moins dans ma connaissance restreinte de la langue française et dans la crainte des sourires que mes insuffisances linguistiques pourraient faire naître sur vos lèvres durant cette conférence et la discussion qui s'ensuivra (je sais, en effet, que je puis compter sur votre amabilité et sur votre généreuse compréhension) que dans le thème qui s'est imposé à mon choix, thème dont les données doivent vous être assez peu familières. Je m'efforcerai de vous présenter les plus importantes d'entre elles sous un angle tel qu'il me soit non seulement permis d'espérer être compris de vous mais également d'obtenir de votre part des critiques riches en enseignements.
1. Ce « débat » est le texte d'une conférence prononcée par le doyen d'Heidelberg au séminaire de M. F. Braudel, à l'École pratique des Hautes Études, en mars dernier.
1. Vrkundenbuch der Stadt Strassburg. I (1879), p. 120 et suiv., N° 145.
1. Ph. Dollinger, , «Patriciat noble et patriciat bourgeois à Strasbourg au xrve siècle », Revue d'Alsace, 90 (1950-51), p. 53 Google Scholar et suiv.
1. Urkundenbuch der Stadt Strassburg. I, p. 485 et suiv.
2. H. Planitz, « Zur Geschichte des stâdtischen Meliorats », Zeitschrift fur Rechtsgeschichte Germanist., Abt. 67 (1950).
1. Cf. Maschke, E., « Verfassung und soziale Krafte in der deutsehen Stadt des spâten Mittelalters, vornehmlich in Oberdeutschland », Vierteljahrschrift fur Sozialund Wirtschaftsgeschichte, 46 (1959), p. 343.Google Scholar
1. M. Weber, Wirtsehaft und Gesellschaft. Grundriss der verstehenden Soziologie, 4e édition (1956), p. 170.