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Classification hiérarchisée des numérations écrites
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
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Je me propose de commenter dans les lignes qui vont suivre la Classification hiérarchisée des numérations écrites, laquelle se présente sous forme de deux tableaux si condensés qu'un texte d'accompagnement est indispensable. J'espère montrer, par cette étude, qu'un tel sujet n'est simple que du seul point de vue mathématique.
Une numération écrite bien conçue ne fait que traduire avec des signes conventionnels une numération parlée que l'on doit supposer bien organisée, ce qui représente une concentration de pensée telle qu'il est indispensable de lui consacrer un temps de réflexion.
Il a existé en Grèce, très anciennement, un système d'écriture des nombres qui représentait les vingt-quatre premiers nombres entiers par les vingt-quatre lettres de l'alphabet, on ne peut donner à un tel système le nom de numération écrite. S'il ne s'élève pas au-dessus de ce stade rudimentaire il s'agit d'une simple correspondance établie entre les vingt-quatre premiers nombres entiers et les vingt-quatre signes de l'alphabet ; on ne peut parler que d'énumération.
- Type
- Études
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1966
References
page 959 note 1. Cet article constituera une sorte de préface à l'ouvrage que je drois écrire sur l'Histoire comparée des numérations écrites pour la nouvelle Collection scientifique Flammarion que dirige M. F. Bkaddel.
page 964 note 1. Guitel, Geneviève, « Comparaison entre les numérations aztèque et égyptienne », Annales, n” 4, oct.-déc. 1958, Armand Colin Google Scholar.
page 965 note 1. Guitel, Geneviève, « Signification mathématique d'une tablette sumérienne », Revue d'Assyriologie et d'Archéologie orientale, n° 3, 1963, Presses Universitaires.Google Scholar
page 972 note 1. L'absence de signes spéciaux pour désigner les puissances de 10 supérieures à 104 entraîne cependant une irrégularité très intéressante qui fait jouer un rôle privilégié à 104.
page 977 note 1. On passe de l'ère çaka à notre ère en ajoutant soixante-dix-huit ans.
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- Cited by