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Bulletin d'histoire urbaine

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Extract

Une collection de Documents, textes et mémoires pour servir à l'histoire de Cannes et de sa région, dirigée par M. Hubert Dhumez, nous présente pdur son premier fascicule Les chartes de franchise et actes d'habitation, par M. R. Aubenas. Les campagnes de Provence, si prospères au début du xiv8 siècle, de 1290 à la fin du premier tiers du xv° siècle, connurent, en raison des troubles, intérieurs., des « dévastations inouïes » qui finirent par les « transformer en déserts ». Alors, souverain et seigneurs s'attelèrent à une immense tâche de reconstruction, de remise en culture des terres délaissées, de repeuplement des villages abandonnés. De là, avec l'accomplissement d'un travail extérieur, l'apparition de nouvelles formes sociales, — les aiïrèrements2, — la conclusion de contrats favorables aux agriculteurs, l'octroi de chartes de franchises devant empêcher l'exode des habitants, et des chartes de peuplement, d'où les actes d'habitation. Les immigrés viennent des régions transalpines et liguriennes.

Type
Comptes Rendus Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1947

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References

page 208 note 1. Cannes, J. Delannoy, 1943, XIX, 131, p. gr. in-8°, pl.Google Scholar

page 208 note 2. Aubenas, Voir, « Le contrat d'affrairamentum dans le droit provençal » (Revue historique de droit, 1933).Google Scholar

page 209 note 1. Le recueil comprend dix actes qui se succèdent de 1438 à 1706 (dont huit do 1438 à 1519). Ce sont des localités des Alpes-Maritimes au nombre de neuf, Val- Iauris étant représenté par deux actes ; citons Cannes, La Napoule, Pégomas, Valbonne, qui, fondé en 1519, présente un plan curieux (reproduit p. 16) avec une place carrée centrale, des rues régulières se coupant à angle droit ; c'est en particulier à cette fondation qu'on décide que la communauté et les individus seront tenus de tout construire selon « la façon, la forme et le plan » qui seront donnés par le seigneur concédant (acte VIII, § 54). Le concédant est toujours le seigneur du lieu, mais celui-ci appartient le plus généralement à l'abbaye de Lérins, comme abbé, abbé commendataire, moine et même « ouvrier » ; une autre fois, c'est le Chapitre local et, dans les deux derniers cas, un seigneur laïque. Les concessionnaires sont, dans les chartes de franchise et dans la transaction, les habitants et pour les actes d'habitation, les futurs habitants. Chaque acte comprend le textei original : sept fois en latin, une fois en latin et provençal (avec traduction) et deux fois en français (IX-X).

page 209 note 2. Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de la Bretagne, XXIV, 1944-Tir. à part, Rennes, Impr. Oberthur, 1944, 86 p. in-8°.

page 211 note 1. Annales de la Société historique et archéologique du Gitineis, 1934-1942. Tir. à part, Montereau, Impr. Claverie, 1934, 129 p. in-8°.

page 212 note 1. Intitulée La première municipalité de Fontainebleau : Jean-François Dubois, syndic perpétuel (1774-84), la seconde étude est une biographie. Dubois descendait du célèbre Ambroise Dubois, le peintre anversois appelé par Henri IV pour décorer le château. Il représente « une organisation intermédiaire entre celle des anciens marguilliers et le premier corps de la ville de 1784 ». Avec lui, l'administration est composée d'un syndic perpétuel, office vénal à la nomination du pouvoir, et ôe deux syndics adjoints élus. Il eut à s'occuper de la propreté locale qui laissait singulièrement à désirer, et du renouvellement des privilèges, mais sans y réussir. Dubois termina le 31 janvier 1784 sa carrière municipale, un corps municipal à charges vénales ayant été établi ; il mourut en pleine Révolution, le i5 décembre 1793. (Fontainebleau, imp. Cuénot, 31 p. in-32.)

page 212 note 2. Bruxelles, La Renaissance du livre, s. d., 127 p., in-12, pl. (Coll. Notre passé, 3e série, III). Une bibliographie termine le travail.

page 213 note 1. Cependant, dès le XIVe siècle, les rois de France eux-mêmes, puis Charles Quint avec la Caroline de 1522, furent amenés à restreindre, puis a supprimer cette autonomie, dont il ne resta qu'une province distincte.

page 213 note 2. Chauny, Impr. A. Baticle, 1942, VIII, 360 p. in-8°.

page 214 note 1. Une remarque do détail.. Dans le premier tiers du Xe siècle, en 925 et 932, l'auteur parle de l'apparition du Tiers État et des « bourgeois » qui défendirent la ville contre les attaques. Une mention directe de la bourgeoisie dès cette époque mous paraît être prématurée ou du moins aurait besoin d'être documentairemeat justifiée (p. 17).

page 214 note 2. Préface de Haaotaux, M.. Laon, Impr. de l'Aisne, 1936, 175 p. in-8», pl. et ua plan de S'-Quentin ea 1657 et des opérations du siège.Google Scholar

page 215 note 1. Auxerre, L. Dondon-Total, s. d., 180 p., petit in-8°, fig., 17 pl. et plan.

page 215 note 2. Paris, Éditions Albin Michel, 109 p., in-4°, pl. (édition de luxe).

page 216 note 1. A l'Ouest, dans l'Anjou, Baugé donne lieu au premier volume d'une histoire considérable couvrant la suite des temps de la préhistoire jusqu'à la Révolution : il est dû à M. l'abbé D. Colaneau (Beaugê, Cengla, 1942, 401 p., gd. in-8°). La ville) n'est guère connue historiquement que par la bataille du Vieil-Bàugé du 32 mars 1421, dans laquelle, au milieu de l'époque la plus désastreuse de la guerre d« Cent Ans, les seigneurs du pays défirent les. Anglais du duc de Clarence. L'économie, dans celte région purement agricole, était très restreinte, bien que les marchés du lundi, dit-on en 1657, « fussent les plus fameux de la province » ; un certain nombre de communautés corporatives existaient. Le volume, en raison du peu d'importance de la petite ville, ne remonte guère au delà du XYP siècle ; c'est un exposé purement analytique. Nous nous demandons si, au « pointillisme » qui nous empêche de donner, si peu que ce soit, un résumé du travail, n'aurait pu être substitué un exposé plus condensé et d'un profit plus évident pour l'histoire urbaine générale.

page 216 note 2. Amiens, L.-H. Duthoit, 148 p. in-8°, pl.

page 217 note 1. Rivière, C.. Un village de Brie au XVIIIe s. : Mauperthuis, Paris, s. d., Picards XI, 191 p., in-4°, fig. et pl. Préface de Jean Hubert, archiviste de Seine-et-Marne.Google Scholar

page 218 note 1. Coulours (Yonne), essai de monographie communale, Troyes, Impr. J. Piton, 295 p., in-8°, pl.

page 219 note 1. Editions de la Revue du Centre, 16, rue Moncey, Paris XVIe, 603 p. in-8°, deux caries. Préface de M. L. Mirôt.

page 219 note 2. D'ailleurs il eût été possible, et non inutile, de réunir le peu que l'on savait sur l'histoire propre de ila localité : disons quelques lignes sur le territoire (p. 9-11) et la topographie (p. 81–83) ; les églises sur le territoire d'Azy (p. 35, etc.) ; la paroisse de Saint-Bénin (p. 40) ; en 1932, un acte de rémission nous apprenant I'eiistence d'un charpentier et pouvant fournir quelques renseignements juridiques et sociaux (p. 62) ; au XVIe siècle, la mention du château d'Azy (p. 81) ; surtout, à différentes époques, des actes concernant les biens immobiliers, baux et ventes, d'où l'on peut tirer des indications sur la topographie et l'état agricole (p. 121-124, 134-136). Lés auteurs auraient été beaucoup mieux inspirés en réunissant dans un chapitre intitulé simplement « Azy avant la Révolution » tout ce que ces pièces auraient pu donner sur l'état local et en rejetant dans un autre chapitre ou en annexe l'ensemble des 130 pages concernant les familles féodales qui, encore une fois, ne nous apprennent à peu près rien sur la localité. De la seconde partie (Azy depuis 1789), il nous suffira de dire que, composée de détails directement relatifs à l'histoire locale, elle ne mérite pas les observations qu'on regrette d'être obligé de présenter sur la première partie. La carte de la oommune qui termine le volume est encore à une trop grande échelle (40 000e) pc sur la localité.

page 220 note 1. Angers, Imprimerie Nouvelle, 1940, X. 175 p.

page 220 note 2. Dêp. Maine-et-Loire, air. Angers, canton Tiérié.

page 220 note 3. L'histoire de la ville du Lion d'Angers, de J. Duvivier (Angers, Impr. de l'Anjou, 1941, 146 p. in-8°), ne mérite pas de compte rendu.

page 220 note 4. Bruxelles. Éditions universitaires, 1944, 215 p. in-8°.