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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Une conception nouvelle de l'histoire de l'art consiste à chercher l'explication des tendances artistiques et de leur diversité dans la structure de la société où elles se manifestent. Les œuvres d'art refléteraient bien plus la mentalité et les goûts des classes ou catégories sociales pour lesquelles elles sont faites que ceux des artistes eux-mêmes. Cette conception a trouvé son exposé le plus général dans la Social History of Art d'Arnold Hauser. Elle avait donné auparavant une de ses premières grandes œuvres avec l'important ouvrage de Frederick Antal, Florentine Painting and its Social Background dont j'ai marqué ici-même tout l'intérêt et la nouveauté en indiquant quelles importantes réserves sa systématique suscitait. Je soulignais combien la Florence du Trecento et du début du Quattrocento constituait un milieu idéal pour y mener une enquête de ce type.
page 475 note 1. Londres, 1951, 2 vol.
page 475 note 2. Antal, Frederick, Florentine Painting and its Social Background. The bourgeois republic before Cosimo de Medicii advent to power : XIVth and early XVth centuries. Londres, 1947.Google Scholar
page 475 note 3. Annales (E. S.C.), 1950, p. 361-365.
page 475 note 4. Meiss, Millard, Painting m Florence and Siena after the Black Death. Princeton University Press, 1951 ; in-4», 195 pages, 169 planches.Google Scholar
page 477 note 1. Cf. Sapori, A., La crisi delle compagnie mercantili dei Bardi et dei Peruzzi, Florence, 1926 Google Scholar.
page 478 note 1. Cf. L. Febvre dans Annales (E. S. C), 1949, p. 102-103, et E. Perroy, Les crises du XIVe siècle, dans Annales (E. S. C), 1949, p. 167-183.
page 478 note 2. Y. Renouard, La théorie des générations d'Ortega y Gasset, d'après un livre récent, dans Bulletin Hispanique, t. 53 (1951), p. 413-421.
page 479 note 1. Le rôle fondamental d'Avignon a été en particulier mis à nouveau en lumière par l'Exposition des Primitifs méditerranéens organisés à Bordeaux en mai-juillet 1952. Voir, à ce sujet et sur l'ensemble du problème examiné ici, l'étude de M. Durliat, Vunité de la peinture méditerranéenne aux XIVe et XVe siècles. Enseignements d'une Exposition, dans Annales du Midi, t. 64 (1952), p. 249-256.
page 479 note 2. Renouard, Y., Les relations des papes d'Avignon et des compagnies commerciales et bancaires de 1316 à 1378, Paris, 1941, p. 200.Google Scholar