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Aux origines de la franc-maçonnerie française
Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
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Alors que l'essai de Roger Priouret, La Franc-maçonnerie sous les lys (1953), se présentait sans mystère au public non initié, Les Ducs sous l'Acacia exigeaient un sous-titre. M. Pierre Chevallier l'a choisi en traduisant un symbole ignoré de quelques « profanes » et en limitant son étude à la première génération des ducs qui fréquentèrent les loges du XVIIIe siècle. Le texte est dense dans sa présentation matérielle et par le nombre des questions soulevées. L'Introduction dit la difficulté de l'entreprise, présente sommairement les sources, situe l'auteur « servus veri », formule des remerciements. Nous soulignerons ceux qui s'adressent à M. Roger Lecotté qui, pendant plus de vingt ans, a été chargé du Fonds maçonnique à la Bibliothèque nationale et envers qui les historiens et apprentis-historiens en sociétés secrètes ont contracté une dette immense.
- Type
- Notes Critiques
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1967
References
1. Les Ducs sous l'Acacia ou Les premiers pas de la Franc-maçonnerie française, 1725-1743. Paris, Librairie philosophique Vrin, 1964, in-8°, 231 p.
page 397 note 1. Vitiano, éditeur.
page 397 note 2. Éditeur Mame, 1961.
page 397 note 3. Éditeur Mame, 1965.
page 397 note 4. En particulier, dans R. H. littéraire de la France, mai-juin 1963.
page 399 note 1. Ligou, D., La Franc-maçonnerie française au XVIIIe siècle (Position des problèmes et état des questions). L'Information historique, mai-juin 1964, annonçait l'ouvrage de M. Chevallier (p. 102).Google Scholar
page 399 note 2. Le Mémoire de Lalande a traversé son temps du mépris. Il en est sorti. En dehors de P. Chevallier, voir H. P. Marcy (Essai…) et D. Ligou, Cahiers Haut- Marnais, 4e trimestre 1963.
page 399 note 3. Le Rite Écossais pour l'Ecosse, p. 12.
page 399 note 4. La Charte Inconnue de la F. M. chrétienne, p. 65 à 67
page 399 note 5. La Franc-maçonnerie en France, ch. IV et pp. 327-328.
page 399 note 6. La Franc-maçonnerie chez elle, p. 55.
page 399 note 7. Essai… Tome I, p. 93 et suiv.
page 401 note 1. La Franc-maçonnerie en France, pp. 123, 155, 302 et 383.
page 401 note 2. Zambault n'ayant pas été identifié par les divers historiens de la F. M. et cet article paraissant avant notre étude sur la Franc-maçonnerie parisienne dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, nous exprimons à M. de Saint-Aubin, Conservateur en chef et Directeur des services d'Archives du Nord, tous nos remerciements pour les renseignements adressés à M. R. Lecotté, à notre intention.
page 402 note 1. Registre du Président de la Grande Loge, pour les procès-verbaux des assemblées de 1760 à 1762. Documents divers de la Grande Loge reconstituée en juin 1773, par suite de la rupture avec la Grande Loge nationale qui allait prendre le nom de Grand-Orient de France.
page 402 note 2. Liste générale de tous les maîtres qui composent Notre Grande Loge depuis la Division du F… Lacorne et Compagnie (Fol. 19 du Reg. du Pt de la G. L.).
page 403 note 1. Essai… T. I, p. 101, n° 1. L'ouvrage de Juvanon se trouve à la Réserve des Imprimés de la Bibliothèque nationale (Res. H. 1153).
page 404 note 1. Nos frères séparés, les Francs-maçons, pp. 188 à 197 (Les Ducs sous l'Acacia, p. 84).
page 404 note 2. M. Chevallier a relevé les variantes du nom authentique Coustos et donné les références des Procédures, récit arrangé des démêlés avec l'Inquisition.
page 404 note 3. D'après le procès-verbal de la tenue de la loge du 30 avril 1737.
page 404 note 4. Collection Joly de Fleury, Reg. 184, fol. 129 à 146 (Bibliothèque nationale).
page 404 note 5. Les Ducs sous l'Acacia, p. 71.
page 404 note 6. Livre de la très noble et très illustre société et fraternité des maçons libres à l'usage des respectables loges de France, cité dans G. H. Luquet, La F. M. et l'État en France au XVIIIe siècle (p. 204). Luquet attire l'attention sur l'expression « grand maître chef de loge » qui ne peut être confondue avec « Grand Maître Général de France » réservée au chef de l'Ordre.
page 404 note 7. Les Ducs sous l'Acacia, p. 84.
page 405 note 1. Il s'agit du deuxième duc de Richmond, né à Londres le 29 mai 1701. Il avait été maître de la loge The Horn, où il avait reçu le Président Montesquieu en 1730, et Grand Maître de la Grande Loge d'Angleterre (ou de Londres) en 1724… Son père, le premier duc de Richmond (mort en 1723) avait été maître de la loge de Chichester et avait remplacé, en 1695, Christophe Wren à la grande maîtrise des loges anglaises. Ce premier duc de Richmond était le fils du Stuart Charles II et de sa maîtresse Louise Renée de Penancoët de Keroual, faite duchesse de Portsmouth… Bernard Fay avait confondu le fils de Charles II et le fondateur de la loge d'Aubigny ; et Lantoine, A. (La Franc-Maçonnerie chez elle, p. 56)Google Scholar, en appelant ce dernier « l'arrière-petit-fils de cette duchesse de Portsmouth », le confondait avec le troisième duc de Richmond, né en 1735, homme d'État whig et futur Grand Maître de l'artillerie.
page 406 note 1. Essai… Tome I, pp. 95 à 97.
page 407 note 1. Au XIXe siècle, le très consciencieux Daruty prenait le sculpteur-marbrier Danse (ou Dansse) pour l'helléniste Dansse (ou d'Ansse de Villoison). De nos jours, le Dr Soubiran a, dans son Bon Docteur Guillotin, imaginé une loge du Contrai Social des plus fantaisistes.
page 408 note 1. 49 à 52 des Règles et Devoirs de l'Ordre des Francs-maçons du royaume de France, 1735 (édit. A. Groussier) dans Documents pour servir à VHistoire des origines du G.O.D.F. (Grand-Orient de France).
page 409 note 1. Thory, Acta Latomorum… I ; Lantoine, A., La Franc-maçonnerie chez elle, p. 61 Google Scholar ; Marcy, H. F., Essai… I, p. 103.Google Scholar
page 409 note 2. Le fac-similé de l'Approbation des Règles et Devoirs qui figure à la p. 22 de la brochure d'A. Groussier montre qu'elle était ainsi datée « Donnée à la Grande Loge annuelle tenue à Paris le 27 Xbre 1735 ». G. H. Luquet a ajouté le jour de la semaine (mardi) interprété Xbre comme étant Octobre (La Franc-maçonnerie et l'État…, p. 145).
page 409 note 3. Le texte est reproduit à la p. 39 des Ducs Sous l'Acacia. Dans la version de G. H. Luquet (op. cit., p. 146), le passage mis entre guillemets est devenu « qui avait été continué dans cette charge pendant plusieurs années au contentement de la société ». Nous croyons plus fidèle la version de M. Chevallier.
page 409 note 4. Les Ducs sous l'Acacia, p. 167. « Cette affiliation se conciliait d'ailleurs sans difficulté dans l'esprit du monarque avec l'exercice d'une religion aux formes très affectives », selon R. Taveneaux à propos du livre de M. Chevallier (Annales de l'Est, 1965, pp. 177-178. Cf. Taveneaux, R., « Stanislas « Philosophe chrétien », extrait des Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1960-1961, pp. 161–173).Google Scholar
page 410 note 1. Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, mai 1897. Cité par M. Chevallier, p. 173.
page 410 note 2. Les Ducs sous l'Acacia, p. 175.
page 410 note 3. Ibid., p. 119 et suiv., p. 177.
page 411 note 1. R. S. Lindsay, Le Rite Écossais pour l'Écosse, p. 13.
page 411 note 2. J. Berteloot, Les Francs-maçons devant l'histoire, Édit. du Monde Nouveau (1949).
page 411 note 3. M. Chevallier a tenté un nouveau portrait de Ramsay. Tentative méritoire, Ramsay étant pomme de discorde. Divers ouvrages récents ont reproduit le fameux Discours. Citons l'Essai de Marcy (Tome I, p. 166 à 173), La Franc-maçonnerie à l'heure du choix de Mellor (pp. 221 à 226), La Franc-maçonnerie de J. Palou (Petite Bibl. Payot, pp. 317-324)… Les Ducs sous l'Acacia en étudient la genèse, à partir d'une version primitive de 1736 (p. 144 et suiv.).
page 411 note 4. Nombreuses ont été les études traitant de « la Franc-maçonnerie chez elle ». M. Paul Leuilliot qui, à l'École Pratique des Hautes Études, a été à l'origine de nos recherches personnelles sur la F. M., a, depuis plusieurs années, souligné la richesse latente des fonds maçonniques, tant pour l'histoire politique que pour l'histoire sociale et l'histoire des idées. Nous le remercions de nous avoir procuré l'audience des Annales, à propos du livre de M. Chevallier.