1- Patricia Legris, « L’écriture des programmes d’histoire en France (1944-2010). Sociologie historique de la production d’un instrument d’une politique éducative », thèse de doctorat, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2010, p. 537, http://tel.archivesouvertes.fr/tel-00579269/.

2- « Programmes de l’enseignement de physiquechimie », Bulletin officiel spécial, 6, 2008, http://cache.media.education.gouv.fr/file/special6/52/7/Programmephysique-chimie33527.pdf, p. 4 : «Les programmes du collège privilégient pour les disciplines scientifiques et la technologie une démarche d’investigation. »

3- Y compris à l’étranger, comme le montre le site de l’université Stanford : http://sheg.stanford.edu.Fondéen2002, le Stanford History Education Group (SHEG) a notamment mis en place le curriculum « Reading like a historian » qui développe les compétences de la démarche d’investigation (inquiry-based learning) à partir des documents historiques.

4- Martineau, Robert, L’histoire à l’école, matière à penser, Paris, L’Harmattan, 1999.Google Scholar

5- Lucien Febvre, Combats pour l’histoire, Paris, Armand Colin, 1953, p. 425 : « Comprendre le présent par le passé, et aussi, et surtout, le passé par le présent. »

6- Ricoeur, Paul, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Éd. du Seuil, 2000.Google Scholar Cette notion a été développée par Certeau, Michel de, L’écriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975 Google Scholar, qui la définit comme l’imbrication du lien entre la fabrication de l’histoire et la société pour laquelle elle est produite, la technique de l’historien pour la produire et l’écriture qu’il utilise dans son discours.

7- Farge, >Arlette, Le goût de l’archive, Paris, Éd. du Seuil, 1989.Google Scholar

8- D’après un rapport parlementaire anglais de 1842, cité dans Pike, Edgar R., Human Documents of the Industrial Revolution in Britain, Londres, George Allen and Unwin, 1966.Google Scholar

9- Ricoeur, Paul, Temps et récit, t.1, L’intrigue et le récit historique, Paris, Éd. du Seuil, [1983] 1991.Google Scholar

10- Histoire, géographie, éducation civique. Aide à la mise en oeuvre des programmes pour la 6e, Versailles, CRDP, 2008.

11- « Programmes de l’enseignement d’histoire-géographie-éducation civique », Bulletin officiel spécial, 6, 2008, p. 17, http://media.education.gouv.fr/file/special6/51/6/Programmehistgeoeducationcivique6eme33516.pdf.

12- Sur la proposition, à la rentrée 2008, de Danielle Champigny, qui avait suivi le travail réalisé sur l’approche par les compétences. Membre du groupe d’experts qui a conçu les nouveaux programmes, elle était alors inspectrice dans l’académie de Créteil.

13- Legris, P., « L’écriture des programmes d’histoire en France… », op. cit., p. 529.Google Scholar

14- « Programmes de l’enseignement d’histoire-géographie-éducation civique », Bulletin officiel spécial, 6, 2008, p. 2, http://media.education.gouv.fr/file/special6/22/0/programmehist-geo-ECintro33220.pdf.

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16- Marc Deleplace, Le récit comme accès à la connaissance historique. Réflexions didactiques sur le récit historique, http://www.ihtp.cnrs.fr/historiographie/sites/historiographie/IMG/pdf/DeleplaceLerecitcommeaccesalaconnaissancehistorique-2.pdf.

17- Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris, Éd. du Seuil, 1971, p. 10 : « les historiens racontent des événements vrais qui ont l’homme pour acteur ».

18- Voir les travaux de Didier Cariou, Jacques Sérandour et Marc Deleplace.

19- Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, Paris, Éd. du Seuil, 1996, p. 158, cité par Cariou, Didier, « Récit historique et construction du savoir en classe d’histoire au lycée », Le cartable de Clio. Revue romande et tessinoise sur les didactiques de l’histoire, 6, 2006, p. 174–184.Google Scholar

20- Didier Cariou, Une recherche sur le récit historique et son utilisation en formation, p.2, http://ecehg.ens-lyon.fr/ECEHG/colloquehgec/2005%16820Lyon/ateliers-postures/cariou.pdf.

21- Marc Bloch, , Apologie pour l’histoire ou métier d’historien, Paris, Armand Colin, 1949, p. 5 Google Scholar : « […] le temps de l’histoire […] est le plasma même où baignent les phénomènes et comme le lieu de leur intelligibilité ».

22- « Groupe de relecture des programmes du pôle des humanités au collège », rapport d’étape, 4 avril 2003, Archives nationales, Centre des archives contemporaines, 2007 0019, art. 39.

23- Citée par P. Legris, « L’écriture des programmes d’histoire en France… », op. cit., p. 529.

24- Notre travail était pensé pour être un élément d’accompagnement de la mise en oeuvre des nouveaux programmes. La proposition élaborée avec ma collègue Vanessa Dottelonde-Rivoallan http://hgc.ac-creteil.fr/Travailler-par-cométences) fut présentée au groupe de travail sur les nouveaux programmes. L’accueil des inspecteurs et des enseignants présents ce jour-là fut très positif, même si je ressentis dès le départ une certaine mise à distance vis-à-vis d’une proposition jugée alors « enthousiasmante » mais inaccessible à la plupart des enseignants. Je sortis de la présentation avec le sentiment d’avoir mis en évidence l’importance de l’accompagnement des enseignants par les dispositifs de formation initiale et de formation continue afin de minimiser les distorsions entre le curriculum « prescrit » (l’enseignant met l’élève en situation de développer le récit historique comme compétence) et le curriculum effectivement « implanté » par les enseignants. Comment amener les enseignants à intégrer des temps d’atelier d’écriture dans leurs séquences d’enseignement-apprentissage ? Le dispositif d’accompagnement proposé par le ministère pour faire face à cet enjeu majeur de l’implantation des nouveaux curricula de formation semblait insuffisant pour l’année scolaire 2009-2010.