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Vézelay

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

J. Lestocquoy*
Affiliation:
Arras, Académie

Extract

Il y a plus d'un siècle que Vézelay occupe les historiens. Augustin Thierry en a fait l'objet de ses Lettres sur l'Histoire de France, de la vingtdeuxième à la vingt-quatrième. Il y trouvait l'une des communes dont les documents rendent le mieux l'amour d'une liberté qu'il voyait à travers les événements de 1830. Mgr Duchesne a consacré l'un de ses mémoires les plus incisifs au culte de sainte Marie-Madeleine, objet du pèlerinage de Vézelay. Joseph Bédier et M. F. Lot y ont considéré la naissance des légendes épiques. Récemment M. René Louis a donné d'après les documents un très bon aperçu de l'histoire du monastère jusqu'au XIIIe. Et après cent publications dont il faudrait retenir cinq ou six sur le monument qui fait la renommée de Vézelay, MM. Salet et Adhémar ont écrit un ouvrage solidement charpenté.

Type
Mises au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1952

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References

page 65 note 1. lr e édition, 1836. Quelques erreurs sur Vézelay furent rectifiées dans les éditions suivantes après l'édition de documents par de Bastard, dans le Bulletin de la Société des Sciences de l'Yonne,1848.

page 65 note 2. Les fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule,t. I, lre éd., 1905.

page 65 note 3. Cf. F. Lot, à propos du culte de sainte Marie-Madeleine, dans Romania,1926, p. 289.

page 65 note 4. Louis, R., Girart, comte de Vienne, et ses fondations monastiques,Auxerre, 1946. Toute l'histoire de Vézelay médiéval se trouve en quelque sorte dans ce livre qui comporte une bibliographie étendue du sujet. Les documents y sont vus d'un oeil critique. C'est là qu'il faut chercher tout le cadre historique. Pour la période communale, le document essentiel est la chronique de Hugues Le Poitevin, Historia Vizeliacensis coenobii,dans D'achery, Spicilegium,p. 446 Google Scholar, et P. L., 1.194, col. 1561 et suiv.

page 65 note 5. Salet, F. et Adhémar, J., La Madeleine de Vézelay,Melun, 1948 Google Scholar. On a quelque hésitation à parler encore de Vézelay. Tant de bons historiens déjà… Et la Bourgogne compte tant d'érudits qui savent manier la critique !

page 66 note 1. R. Louis, ouvr. cité,p. 60.

page 66 note 2. R. Louis, p. 143, n. 3. Les murailles de Langres sont reconstruites dès 887 ; la chose est laite dès 889 pour Tournus.

page 66 note 3. Espinas, G., Deux fondations de ville dans l'Artois et la Flandre française, Saint-Omer et Lannoy du Nord,Lille, 1946 Google Scholar.

page 67 note 1. J. Lestocquoy, Les étapes du développement urbain d'Arras,dans Revue belge de Philol. et d'Hist.,1944, p. 163. Voir, pour l'ensemble de la question, l'article, aux conclusions duquel je me rallie à peu près totalement, d'Bd. Perroy, Les origines urbaines dans le Nord de la France, dans Bévue du Nord,1947, p. 49. On pourrait inclure Corbie dans ce groupe de localités fortifiées.

page 67 note 2. Ch. Lasteyrie, De, L'abbaye de Saint-Martial de Limoges,Paris, 1901, p. 61 Google Scholar.

page 67 note 3. R. Louis, p. 156.

page 68 note 1. Salet-adhémar, ouvr. cité,p. 22, et P. L., t. 163, col. 122.

page 68 note 2. R. Louis, p. 180.

page 69 note 1. Les listes ont été publiées par De Bastahd, Bulletin, de la Société des Sciences de l'Yonne, 1848. On peut les comparer, en beaucoup moins abondant, aux listes du Nécrologe de la Confrérie de N.-D. des Ardents d'Arras,dont j'ai souvent fait état dans mon volume sur Les dynasties bourgeoises d'Arras (Mém. de la Commission des Monuments historiques du Pas-de-Calais,t. V, 1, 1945).

page 70 note 1. Bastard, ouvr. cité.

page 70 note 2. H. F., t. XV, p. 186. Ce texte a été cité par Petit-Dutaillis, Les communes françaises (Coll. Évolution de l'humanité),p. 117. Il s'agit d'une ville récente dont Henri II Plantagenet Teut assurer le peuplement.

page 71 note 1. Je me permets de renvoyer pour la question à mon livre sur Les villes de Flandre et d'Italie sous le gouvernement des Patriciens,Paris, Presses Universitaires, 1952. Récemment des constatations tout à fait identiques ont été faites par J. Schnbider, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles,Nancy, 1950.

page 72 note 1. La lecture de ce texte au Congrès de la Société d'Histoire du Droit à Liège, 1951, m'a valu les plus utiles suggestions, notamment de M. Segoloni, professeur à Hstituto storico-giuridico de Pérouse, et de M. Lemarignier, professeur à la Faculté de Droit de Lille. Je n'avais pu connaître à ce moment le précieux article de ce dernier sur L'exemption monastique et les origines de la Réforme grégorienne (communication au Congrès pour le IXe Centenaire de saint Odilon de Cluny, Dijon, 1951), p. 288 : «L'appartenance à Rome, c'est une forme nouvelle de la liberté monastique qui remonte à l'extrême fin du VIIIe siècle en Italie et trouve en 863 (à Vézelay) sa première application en Gaule. » M. Lemarignier replace cet acte dans son cadre avec des vues des plus intéressantes. Je ne puis qu'y renvoyer ceux qui veulent connaître les faits regardés de Rome.

page 72 note 2. Lettres d'Innocent III,t. I, p. 137. — P. L., t. 214, col. 122.

page 72 note 3. ID., Ibid.,t. I, p. 150. — P. L., col. 135.

page 72 note 4. Ibid.,col. 152 et 451. L'origine de tout cela remonte à Nicolas Ier (858-867). Cf. E. Lesne, Nicolas I er et les libertés des monastères des Gaules,dans Le Moyen Age,1911.

page 73 note 1. Le livre de M. Schneider déjà cité, est centré sur le patriciat. Après s'être posé la question Fils de riches ou nouveaux riches? en se référant au titre donné par M. L. Febvre au débat qui s'instituait dans les Annales avec G. Espinas, l'auteur déclare : «Le patriciat semble composé de fils de riches plus que de nouveaux riches » (p. 97).

page 74 note 1. R. Latouche, La commune du Mans (1070),dans Mélanges Louis Halphen,1951, p. 376, donne quelques aperçus de la question qui font désirer une histoire de la vie urbaine au Mans.

page 74 note 2. Cf. Ràmbaud, A., dans Revue historique,1877, et Diehl Google Scholar, Figures byzantines,t. I, 10e éd., 1925, p. 291 et suiv.