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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Le brassage inter-régional de la population française est un des phénomènes démographiques les plus complexes : mais son étude, difficile, suppose des statistiques assez sûres, continuellement tenues à jour et une documentation large permettant d'expliquer les diverses migrations. Quelles sources utiliser ?
Les dénombrements ont permis d'obtenir les lieux de naissance des recensés : à partir de cette première donnée, il a été possible de détecter des courants de migrations. Mais ce dernier moyen de recherche est bien imparfait : entre la naissance du recensé et le moment du dénombrement, de nombreuses migrations nous échappent. Seconde source, temporaire il est vrai, le fichier 1 bis des cartes d'alimentation créé durant la seconde guerre mondiale, en 1941-1942, pour dépister les fraudes, a pu rendre de grands services.
page 205 note 1. La Statistique générale de la France n'a publié que pour deux recensements (1891 et 1911) les statistiques sur les originaires de chaque département recensés dans un autre.
page 205 note 2. L'école géographique de Grenoble a publié des analyses à partir de cette source, particulièrement : Bravard, M., L'Émigration récente en France de quelques hautes communes du Brianconnais (Rev. Géogr. Alp., 1947, p. 747–748)Google Scholar.
page 205 note 3. Cf. Les Migrations d'électeurs de 1949 à 1953 (Bull, mensuel de Statist., I. N. S. E. E., Suppl. avril-juin 1955, p. 1-29, et juil.-sept. 1955, p. 1-28, 11 groupes de cartes, 3 graphiques, 33 tableaux statistiques).
page 206 note 1. 1947, p. 411-416.
page 206 note 2. Ct. Éludes et Conjoncture (janv.-fév. 1955, p. 17-21 ; juin 1955, p. 503-514) : «Premiers résultats de recensement de 1954 en matière de migrations nettes dans les communes rurales et dans les villes ».
page 207 note 1. Cartes et analyses dans la Rev. de Géogr. de Lyon (1956, p. 199-208).
page 210 note 1. Plusieurs « Bulletins Régionaux de Statistique » ont publié des résultats : région de Toulouse (1952), région de Poitiers (1952).
page 212 note 1. George, P. dans son Introduction à l'étude géographique de la population dans le monde (I. N. E. D., 1951, 284 p.), p. 223 Google Scholar, fait une place aux migrations viagères mais s'abstient de les nommer, comme nous le taisons. Il est dommage que des thèses récentes remarquables ne fassent pas une analyse des migrations viagères dans des régions où elles tiennent une certaine place ; particulièrement Estienne, P., Les Populations de Combraille (thèse complémentaire, Grenoble, résumé dans Rev. Géogr. Alp., 1955, IV, 35 p.)Google Scholar et Lebeau, R., La Vie rurale dans les montagnes du Jura méridional (thèse, Lyon, 1955, 603 pGoogle Scholar. Institut des Études rhodhaniennes).