Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Depuis quelle époque et pourquoi tel futur territoire urbain a-t-il été peuplé ? Quand l'habitat de type urbain a-t-il décidément prévalu et traduit de façon concrète les .activités industrielles, commerciales ou administratives sans quoi il n'y a pas de ville1 ? Enfin, quand et pourquoi cette zone urbaine a-t-elle acquis le statut juridique qui la distingue, obligatoirement, des campagnes environnantes ? C'est à ces trois questions, susceptibles d'être posées à propos de la plupart des villes, que, pour donner suite à un vœu du regretté Marc Bloch, je voudrais essayer de répondre en ce qui concerne Bruxelles.
page 298 note 1. Sur la définition de la ville par de type d'habitat — la seule qui paraisse valable du point de vue géographique — voir Lefèvre, M. A., Principes et problèmes de Géographie humaine, Bruxelles, 1946, p. 86 Google Scholar et suiv., et A. H. Debouverie, Une méthode à base numérique povir la Cartographie de l'Habitat, Bulletin de la Société belge d'Études géographiques, t. XIII, 1943, p. 184.
page 298 note 2. Cf. A. Hegenscheidt, Le Site de l'Agglomération et de la Banlieue bruxelloise, Bull. Soc. R. belge de Géographie, t. LIII, 1929, p. 77 et suiv.
page 299 note 1. Des Marez, G., L'Origine et le développement de la ville de Bruxelles. Le Quartier Isabelle et Terarken, Bruxelles, 1927, p. 75 Google Scholar, estime que l'un de ces ruisseaux fut voûté très probablement dès la fin du, XVe siècle.
page 299 note 2. Déjà une dérivation artificielle de la rivière eut lieu lors de l'établissement du castrum vers la fin du Xe siècle : voir ci-après. Par la suite, les plans anciens permettent de s'en rendre compte, ses eaux furent utilisées pour renforcer deux lignes de défense établies successivement sur la rive gauche, : « Petits Remparts » (début du XIVe siècle), seconde enceinte (seconde moitié du XIIVe siècle). Peuit-ôjtr© en avait-il été de même déjà pour la première enceinte (vers 1100). Ces travaux réduisaient en même temps les effets des inondations a l'intérieur de la ville. C'est dans cette dernière intention qu'il fut également procédé en 1671’ à 1* rectification d'un fort méandre de la rivière ( Henne, A. et Wauters, A., Histoire de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1845, t. III, p. 8 Google Scholar). Dès le XVIIe siècle, on procède au “voûtement d'une des dérivations de la Senne (ID., ibid, p. 7). L'ensemble du cours de la rivière sur le territoire de la ville ancienne fut voûté de 1867 à 1871 ( Verniers, L., Bruxelles, Esquisse historique, Bruxelles, 1941, p. 289)Google Scholar.
page 299 note 3. Dès la fin du XVIIIe siècle, u n remblai de 22 m. de haut est édifié pour mener la rue Royale à travers la vallée d u Goperbeek (Higenscheidt, op. cit., p. 85). Ce n'est que le début de transformations beaucoup plus grandes qui marquent le XIXe et le XXe siècle.
page 299 note 4. Sur cette étymologie, voir A. Van Loey, Bijdrage tôt de kennis van het Zuidwestbrabantsch in de i3de en Ihde eeuio, Fonotogie, Tongres, 1937, p. 1109 et suiv.
page 299 note 5. G. Des Marez, Guide illustré de Bruxelles, t. I : Les Monuments civils, 3e éd., Bruxelles, 1928, p. 37.
page 299 note 6. Hegenscheidt, p. 82-83.
page 299 note 7. G. Des Marez, Le Développement territorial de Bruxelles au moyen âge, éd. P. Bonenfant et F. Quicke, Bruxelles, 1935 (1er Congrès intern. de Géographie historique, t. III), p. 14-15 ; Henné et Wauters, op. cit., t. III, p. 8-9 ; M.-F. Van Langren, Inventions et propositions… pour empêcher les dommages et intérêts dont la basse Ville est annuellement fatiguée par le débordement de la rivière de Senne, Bruxelles, 1644 ; plans intéressants reproduits par Des Marez, op. cit., fig. 11 ; Hegenscheidt, p. 90.
page 300 note 1. Hegenscheidt, p. 89.
page 300 note 2. ID., p. 84 et suiv. : Des Marez, Développement, p. 22 et suiv. Il ne. faut pas exagérer toulofois lo nombre d'e ces marécages : cf. P. Bonenfant, Le « Marais » Saint-Jean où l'on « noyait les adultères… », Annales de la Soc. R. d'Archéologie de Bruxelles, t. XLVI, 1942-43 [1945], p. 221 et suiv.
page 300 note 3. Hegenscheidt, p. 84 (corriger ici 't Sant en de Zavel), 87, 90.
page 300 note 4. Hegenscheidt, p. 91.
page 300 note 5. ID., p. 82.
page 300 note 6. Il importe de noter que la rivière ne coule pas au milieu de la vallée, mais a proximité du versant oriental. Voir les fig. 1 et 2 du Développement territorial de des Marez.
page 300 note 7. A l'emplacement du Parc actuel (Des Marez, ibid., p. 25-26).
page 300 note 8. Sur les trouvailles de l'âge du bronze et de l'époque romaine faites sur lo territoire de l'agglomération actuelle, mais en dehors de l'ancienne ville, voir Des Marez, ibid., p. 26 et suiv.
page 300 note 9. Et non du VIe siècle, comme le pensait Des Marez ; cf. P. Bonenfant, Le) Pagus de Brabant, Bull. Soc. belge d'Ëtudes géographiques, 1935, p. 32 et suiv. ; J. Gilissen, Note sur la colonisation germanique en Brabant, Revue belge de Philologie ot d'Histoire, t. XVII, 1938, p . 72 et suiv. ; CH. Verlinden, De Franken en Aetius, Bijdragen voor de Geschiedenis der Nederlanden, t. I, 1946, p. 16.
page 300 note 10. Cf. Henne et Wauters, op. cit., t. I, p. 11.
page 300 note 11. Cf. P. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux de l'histoire de Bruxelles, Annales de la Société R. d'Archéologie de Bruxelles, t. XXXVIII, 1934, p. 7, n. 1.
page 300 note 12. Pl. Lefèvre, Le Problème de la Paroisse primitive de Bruxelles, Annale» de la Soc. R. d'Archéologie de Bruxelles, t. XXXVIII, 1934, p. III ; ID., L'Organisation ecclésiastique de la Ville de Bruxelles au Moyen Age, Louvain, 1942, p. 20.
page 301 note 1. Cf. Hegenscheidt, op. cit., p. 89-90.
page 301 note 2. Les premières traces d'évangélisation du Brabant remontent à cette époque (Bonenfant, Le Pagus de Brabant, p. 33-34). D'autre part, si l'on ipeut en croire l'auteur des Gesta episcoporum Gameracensium (XIe siècle), saint Vindicien, évoque die Cambrai et d'Arras, serait tombé malade à Bruxelles, vers 695 (ID., Quelques cadres territoriaux, p. 5).
page 301 note 3. Cf. Lsfèvre, Organisation ecclésiastique, p. 18-19 ; aj., pour la dlate, les remarqtues de Dom H. Leclercq, dans Dictionnaire d'Archéologie chrétienne et de Liturgie, t. XI, Ire partie, 1933, col. 906 (« C'est de la Normandie que, dès l'époque carolingienne, le culte de l'archange progressera vers l'Est »), et du P. ÉD. De Moreau, Histoire de l'Eglise en Belgique, t. I, 2e éd. Bruxelles, 1947, p. 282 et suiv. (multiplication des paroisses rurales en Belgique, à l'époque carolingienne) ; voir aussi Rojdestvewsky, O., Le culte de saint Michel et le moyen âge latin (Paris, 1922), p. 28 Google Scholar et suiv. (Chapitre IV « Saint Michel, ange de l'emjpire »), et Stuwer, W., Die Patrozinien in Kölner Grossarchidiakonat Xanten. Bonn, 1938, p. 89.Google Scholar
page 301 note 4. Lefèvre, PL. F., La Collégiale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles, Bruxelles, 1942, p. 31 Google Scholar.
page 301 note 5. Tout cela peut se déduire de la description du site donnée par M. Helen Scheidt, op cit., p. 83 et suiv.
page 301 note 6. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 7 et suiv.
page 302 note 1. P. Bonenfant, La fiotice de donation du domaine de Leeuw à l'église de Cologne et le problème de la colonisation saxonne en Brabant, Revue Ibelge de Philologie et d'Histoire, t. XIV, 1935, p. 775 et suiv.
page 302 note 2. La mention de l'appartenance de ce stadium à l'abbaye de Nivelles figure dans un acte de l'empereur Otton Ier de 966 (éd. TH. Sickel dans Monumenta Germaniae Historica, Diplornata, t. I, Hanovre, 1879-1884, p. 432) ; il se peut que la listo des concessions de biens où elle est (Comprise soit une interpolation ; cettehypothèse a toutefois été combattue par A. Van Loey, Onomastiese studie over cen oorkonde in Brabant d. d. 966, Bull. Comm. R. de Toponymie et Dialeclto logie, t. IV, 1930, p. 51 et suiv., et il résulte de l'étude die celui-ci que cette liste a été, en tout cas, composée à l'aide de données anciennes. En se fondant sur l'édition de Sickel, on pourrait croire — et on cru (par exemple G. Des Marez, Études inédites, Bruxelles, 1936, p. 84 et suiv.) — que, en plus, du stadium la même liste attribuait à l'abbaye de Nivelles d'autres biens à Bruxelles, notamment une église-mère. Cela ne manquait pas de soulever des problèmesardus, qui s'évanouissent si l'on apporte une légère correction à la ponctuation de Sickel : mon opinion à ce propos est plus amplement exposée dans l'article de M.-A. Arnould, Etude de Quelques noms cités dans le diplôme d'Otton Ier pour le monastère des Nivelles (24 janvier 966), Bull. Comm. R. de Toponymie et de Dialectologie, t. XII, 1938, p. 305-306. Sur la situation du stadium, voir Des Mares, op. cit., p. 86. — H. Pirenne a émis l'hypothèse que stadium “pouvait signifie!* ici marché, cf. Des Marez, ibid., p. 85, n. 4, et 86 n. 4 ; ID., Le Développement territorial, p. 34, n. 8 ; B. Delanne, Histoiie de la Ville de Nivellest des origines au XIIIe siècle, Ann. Soc. Archéologique et Folklorique de Nivelles, p. XIV, 1944, p. 279. Mais, on cherche en vain dans Ducangr (t. VII, p. 571) quelque autre exemple de cette acception du mot. Je pense qu'il s'agit plutôt d'un « calquelinguistique », c'est-à-dire d'une latinisation du néerlandais stad, qui a le sens très général d’ « emplacement »,
page 302 note 3. Sur ces possessions, voir Delanne, op. cit., p. 205 et suiv. Mes vues sur le passage par Bruxelles du trafic domanial nivellois ont été accueillies favorablement. par M'm0 Delanne, op. cit., p. 284.
page 302 note 4. Henne et Wauters, op. cit., t. III, p. 189-190. La navigation sur la Senne cessa dans la seconde moitié du XVIe siècle, par suite du creusement du canal de- Willebroeck ( Wauters, A., Documents concernant le canal de Bruxelles à Willebroeck, Bruxelles, 1882, p. V–VI Google Scholar).
page 303 note 1. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 7, n. 1.
page 303 note 3. Henne et Wauters, op. cit., t. I, p. 12.
page 303 note 3. Bonenfant, Quelques cadres- territoriaux, p. 13 ; H. Franz-Reiniold, Die Marken Valenciennes, Eename und Antwerpen im Rahmen der kaiserlichen Grenzsicherungspolitik an der Schelde im 10.-11. Jahrhundert, Rheinische Vierteljahrsblätter, t. X, 1900, p. 255 ; H. Sproemberg, Die lothringische Poltfik Ottos des Grossen, Rheinische Vierteljahrsblätter, t. XI, 1941, p. 84e; J. Dhondt, Note critique sur les comtes de Hainaut au di XIVIIIe siècle, Annales du Cerclé Archéologique da Mons, t. LIX, 1945, p. 142. Sur les visées des comtes de Flandre en Lotharingie, add. F.-L. Ganshof, Les Origines de la Flandre impériale, Ann. Soc. R. d'Archéologie de Bruxelles, t. XLVI, 1942-1943 [1945], p. 106.
page 303 note 4. Dhondt, op. cit., p. 136 et suiv.
page 303 note 5. Je ne puis songer à entrer ici dans l'examen des discussions provoquées, des dernières années, par la question des marches. On en trouvera l'écho plus récent dans l'article précité de M. DHONDT ; mais je ne considère, pas comme suffisamment fondée l'opinion émise par celui-ci (p. 142-143) qu'il n'y aurait eu qu'une seule marche comprenant à la fois Valenciennes, Eename et, plus tard, Anvers.
page 303 note 6. H. Franz-Reinhold, op. cit., p. 253 ; Dhondt, op. cit., p. 140.
page 303 note 7. Bonenfant, La Notice de donation, p. 791.
page 304 note 1. Sur la topographie du castrurn, v. P. Bonenfant, Les Premiers Remparts de Bruxelles^ Ann. Soc, R. d'Archéologie de Bruxelles, t. XL., 1936. p. 12 et suiv , el tg. 2 (plan). Pour les spicaria, v. H. Pirenne. Les Villes flamandes avant le XLIe siècle. Ann. de l'Est et du Nord, t. I, 1905, p. 18.
page 304 note 2. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 25-26 et p. 45.
page 304 note 3. L'étude du domaine princier en Brabant est actuellement l'objet des rech«rohes de MIIe M. Martens. Sur ce qu'il a pu être à l'origine dans le comté do Bruxelles, voir, en attendant, Bonenfant, op. cit., p. 11-3, et Sproemberg, op. cit., p. 83-84.
page 304 note 4. Bonenfant, Premiers remparts, p. 20.
page 304 note 5. Je me bornerai à renvoyer aoix travaux récents de Van Werveke, H., Bruges el Anvers. Huit siècles de commerce flamand (Bruxelles, 1944), p. 9 Google Scholar et suiv., et de Doehaerd, R., L'expansion économique belge au moyen âge, Bruxelles, 1946, p. 24 Google Scholar et suiv.
page 304 note 6. Lefebvre des Noettés, L'attelage. Le Cheval de Selle à travers les âges. Paris, 1931, p . 124.
page 304 note 7. Cf. van Werveke, H., Gand, Esquisse d'Histoire sociale, Bruxelles, 1946, p. 17 Google Scholar et suiv. ; F. L. Ganshof, Iets over Brugge gedurende de preconstitutioneele période van haar Geschiedenis, Nederlandsche Historiebladen, t. I, 1938, p. 281 et suiv.
page 304 note 8. F. Rousseau. La Meuse et le Pays Mosan en Belgique ; leur importance historique avant le XIIIe siècle, Ann. Soc. Archéol. de Namur, t. XXXI, X, 1939, p. 212.
page 305 note 1. H. Pirenne, Histoire de Belgique, t. I, 5e éd., Bruxelles, 1929, p. 187, n. 1; Rousseau, op. cit., p. 211, n. 1.
page 305 note 2. Revue historique, t. CLXXXIV, 1938, p. 179.
page 305 note 3. C'est ainsi, je ipense, qu'il faut retoucher les vues émises par PIRBNNE, op. cit., p. 186-187, sur lesquelles des réserves avaient déjà été faites par F. Leyden, Die Städte des flämischen Landes, Forsohungen zur Deutschen Land-und Volkskunde, t. XXJ1I, fasc. 2, Stuttgart, 1924, p. 139-140.
page 305 note 4. J. Cuvelier, De Oorsprong der Leuvensche geslachten, Koninklijke Vlaamsohe Académie, Verslagen en Mededleelingen, 1933, p. 140-141 ; ID., La Formation de la ville de Louvain, Bruxelles, 1935, Académie royale de Belgique, Classe des Lettres, Mémoires in-4°, 2e série, t. X, p. 114.
page 305 note 5. Le très petit nombre de Juifs dans les Pays-Bas au Moyen Age a été démont r é par M. J. STENGËRS dans un mémoire encore inédit.
page 305 note 6. Vita Guidonis dans les Acta Sanctorum Septembris, t. IV, 1763, p. 42. Pour la date, voir Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 28, n. 4.
page 305 note 7. Des Marez, Quartier Isabelle, p. 8 et suiv. ; Gansibof, F.-L., Etude sur les Ministeriales en Flandre et en Lotharingie, Bruxelles, 1926 Google Scholar, Académie royale de Belgique, Classe des Lettres, Mémoires in-8°, 2e série, t. XX, p. 113 et suiv.
page 306 note 1. Lefèvre, La Paroisse primitive, p. 113 , n . 37 ; ID., Organisation ecclésiastique, p. 79 ; Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 28.
page 306 note 2. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 27.
page 306 note 3. Des Mahez, Guide illustré, p. 37 ; Bonenfant, Premiers Remparts, p. 18-19, 40-41. Au sujet de la topographie primitive, ajouter P. Bonenfant, A propos de trois chapiteaux de l'hôtel de ville, Bulletin de la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, 1935, p. 152-153.
page 306 note 4. Cf. Stuwer, op. cit., p . 174. Sur l'importance au XIIe siècle du pèlerinage à Saint-Nicolas de Bari, voir K. Meissen, Nicolauskult und Nicolausbrauch im Abendlande, Dusseldorf, 1931, p. 121. — La fondation de l'hôpital bruxellois remonte au moins à 1129 (Lefèvre, Organisation ecclésiastique, p. 79).
page 306 note 5. C'est, en effet, « in aeclesia sancti Nicolai, quae constructa est in opido Brusellensi » que l'abbé et les moines d'Afflighem apportent processionnellement en 1152 la statue miraculeuse de Notre-Dame-de-Basse-Wavre. Il en résulte un conflit, qui dure un an, avec les « Bruxellenses opidani… homines dura oervice » (Sigeberti Auctarium Aquicinense, éd. L. G. Bethmann, dans Mon. Germ. Hist., Scriptores, t. VI, Hanovre, 1844, p. 396 ; Sigeberti Auctarium Affligemense, même éd., ibid., p. 4oi).
page 306 note 6. Son histoire reste à écrire. Pour s'en faire quelque idée, on dispose principalement des données de G. Des Marez, L'organisation du travail à Bruxelles au XVe siècle, Bruxelles, 1904, Mémoires couronnés p. p. l'Académie R. de Belgique, t. LXV, de celles des travaux relatifs à l'expansion commerciale des Pays-Bas, au moyen âge (mentionnés dans la bibliographie de l'ouvrage précité de Mme DORHAERD, notamment ceux de H. Laurent, J. De Sturler, CH. Verlinder), de l'édition de nombreux textes effectuée récemment par M. Favresse dans le'Bulletin de la Commission royale d'Histoire.
page 307 note 1. Duvivier, CH., Acles et documents anciens intéressant la Belgique, Bruxelles, 1898 Google Scholar, Publication in-8» de la Commission royal© d'Histoire, p. 288-289. La tendance de Des Marez (Études inédites, p. 92) à retarder la date de ce document, même jusqu'au début du XIIIe siècle, se justifiait uniquement par sa théorie sur la date de la construction de la première enceinte (cf. p. 93, n. 1). Les conclusions de mon article sur les Premiers Bemparts permettent de le dater, sans réserves, avec Duvivier, du XIIe siècle.
page 307 note 3. A. Miraeus et J.-F. Foppens, Opera diplomatica, t. I, Louvain, 1723, p. 174. Cf. Lefèvre, Organisation ecclésiastique, p. 80.
page 307 note 3. Cf. Des Marez, Développement territorial, p. 82.
page 307 note 4. Des Marez, Etudes inédites, p. 95.
page 307 note 5. ID., ibid., n. 1.
page 307 note 6. Au sujet duquel, cf. Pirenne. op. cit. p, 156-157.
page 307 note 7. Bonenfant, Premiers Remparts, p. 18.
page 307 note 8. C'est l'opinion de l'abbé Thibaut de Maisières, Eglises gothiques de Bruxelles, Bruxelles, 1942, p. 5. Le chanoine Lufèyre, Collégiale, p. 31, se montre moins afiirmatif.
page 307 note 9. Thibaut De Maisières, op. cit., p. 5-6.
page 307 note 10. Miraeus et Foppens, Opéra diplomatica, t. I, p. 683. Cf. Levèvre, Organisation ecclésiastique, p. 225.
page 308 note 1. Bonenfant, Premiers Remparts, p. 45, 46.
page 308 note 2. ID., ibid., p. 22 et suiv.
page 308 note 3. Cf. Des Marez, Développement territorial, p. 52-53, 60-61.
page 308 note 4. Bonenfant, Premiers Remparts, p. 26-28.
page 308 note 5. Bonenfant, Quelques cadres territoriaux, p. 25, n. 3 . ID.. Premiers Remparts, p. 24-26. Voir aussi F. Favresse, Actes intéressant la ville de Bruxelles, Bulletin de la Commission royale d'Histoire, t. CIII, 1938, p. 355.
page 308 note 6. Voir ci-dessus, p. 306, n. 5.
page 309 note 1. En 1239. Voir F. Favresse, Les significations du moi « juré » dans les actes bruxellois du moyen âge, Revue belge de Philologie et d'Histoire, t. X, 1931, p. 114 et suiv. ; ID., La heure bruxelloise de 1229, Bulletin de la Corn. R. d'Histoire, t. XCVIII, 1934, p. 316-317 ; lD., Actes, p. 381.
page 309 note 2. En 1282, Voir F Faivrlsse, Le Conseil de Bruxelles, Revue belge do Philologie et d'Histoire, t. IX, 1930, p. 140 ; ID., Esquisse de l'évolution constitution, nelle de Bruxelles depuis le XIIe siècle jusqu'en 1477, Annales de la Soc d'Archéologie de Bruxelles, t. XXXVIII, 1934, p. 50-51.
page 309 note 3. La plus ancienne mention de la gilde drapiere est de juin 1282 (Favresse, Actes, p. 455). Sur le caractère de l'institution avant i3o3, voir aussi F. Favresse, L'Avènement du régime démocratique à Bruxelles pendant le moyen âge (1306-1423), Bruxelles, 1932, Mémoires publiés par l'Acad. R. die Belgique, Classe des Lettres, coll. in-8° 2e série, t. XXX, p. 36-37.
page 309 note 4. Favresse, Avènement, p. 39 ; ID., Actes, p. 405.
page 309 note 5. C'est ce que l'on peut déduire, je pense, de Favresse, Avènement, p. al et suiv. Voir aussi Favresse, Esquisse, p. 53.
page 309 note 6. Bonenfant, Cadres territoriaux, p. 35.
page 309 note 7. ID., ibid., p. 34.
page 309 note 8. Ces exemptions persisteront jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, voir A. Tihon, Inventaire des Archives des Tribunaux auliques, dans Archives générales du Royaume, Inventaires divers, Tongres, 1932, p. 219 et suiv. ; G. Des Marez, Le Borgendael à Bruxelles dans sa lutte Contre l'industrie privilégiée, Revue die l'Université de Bruxelles, t. VIII, 1902-1903, p. 693 et suiv. ; ID., La Place Royale à Bruxelles, Bruxelles, 1923, Mémoires publiés par l'Acad. R. de Belgique, Classe, des Beaux-Arts, coll. in-4°, 2e série, t. I, p. 106-107, 139 et suiv.
page 309 note 9. Des Marez, Etudes inédites, p. 88.