page 880 note 1. Le gouvernement royal aux premiers temps capétiens (987-1108).Paris, A. et J. Picard éd., 1963.

page 880 note 2. Lemarignier, J.-F. les a, bien entendu, utilisés. Dans son compte rendu (Spéculum, XLI, 3, juillet 1966, 551–558 Google Scholar), W. M. Newman, conteste l'authenticité de 8 actes et en ajoute 2 à l'ensemble.

page 882 note 1. Que de listes de témoins voient leur utilisation bornée à l'index personarum !Dans son clair exposé sur La diplomatique(P.U.F., coll. « Que sais-je ? », n° 536, 1952), G. Tessier dit justement (p. 94) : « I l ne serait guère satisfaisant pour l'esprit de s'arrêter aux catégories purement formelles. » On dispose maintenant, au plan technique, du remarquable manuel de G. Tessier, Diplomatique royale française.Paris, 1962. Sur le diplôme capétien cf. notamment les pp. 221 et 227.

page 882 note 2. Elle avait été à vrai dire utilisée de façon beaucoup moins systématique par Newman, W. M., Le domaine royal sous les premiers Capétiens (987-1180). Paris, 1937 Google Scholar. Mais ses tableaux et cartes étaient établis par règne, ce qui change beaucoup en soumettant les phénomènes étudiés à une périodisation politique artificielle. De même : Tryggvi J. Oleson, The Witenagemot in the Beign of Edward the Confessor, 1955, s'est borné au cadre chronologique du règne, sur une courte période au demeurant : 1042-1066.

page 883 note 1. Dans un remarquable article (” L'histoire de l'État en France à la fin du Moyen Age vue par les historiens français depuis cent ans » in Revue Historique, vol. 172, oct.-déc. 1964, 331-360), Bernard GuenÉB a récemment relevé avec brio le drapeau de l'histoire politique. Mais, bien entendu, cette histoire ne peut pas être la même que jadis et même naguère. C'est à sa modernité de problématique et de méthodes qu'on la jugera.

page 884 note 1. Le seul point où J.-F. Lemarignier s'est peut-être laissé un peu trop entraîner par son souei de faire de l'histoire « politique » est le titre de son livre. « Le gouvernementroyal… » rend mal le contenu et la portée de l'ouvrage. Quelque chose comme « L'entourage royal et le pouvoir monarchique… » serait, me semble-t-il, plus juste.

page 885 note 1. Helgaud DE Fleury, Vie de Robert le Pieux (Epitoma Vilae Régis Rotberti PU).Texte édité, traduit et annoté par R. H. Bautier et G. Labory, Sources d'Histoire Médiévalepubliées par l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, I, avec un avertissement de M. Ch.-Bd. Perrin. Éd. du Centre National de la Recherche Scientifique. Paris, 1965.

page 886 note 1. Une série de publications va permettre de mieux connaître le courant intellectuel, spirituel et politique dont Fleury a été le centre. Nous avons rendu compte ici même (Annales E.S.C., 1966, p. 396) de la récente édition posthume d'une ancien mais utile travail (sa thèse de l'École des Chartes) de Vidier, A., L'historiographie à Saint-Benoit-sur-Loire. Paris, 1965 Google Scholar. Nous nous réjouissons de la publication prochaine, toujours dans la même collection et par les soins de R. H. Bautier, d'autres textes importants composés à Fleury à la même période, et d'abord de la Vita Gauzlinid'André de Fleury.

page 886 note 2. Le gouvernement royal…, p. 9.

page 886 note 3. Ch. Pfister a qualifié Helgaud « un moine très dévot et quelque peu imbécile » (Études sur le règne de Robert le Pieux.Paris, 1885, p. 13). On sait que la sensibilitétalités historique n'était pas le fort de cet érudit (cf. G. Duby, « Histoire des men- », in L'histoire et ses méthodes, sous la direction de Ch. Samaran. Encyclopédie de la Pléiade, 1961, pp. 038-939).

page 887 note 1. Marc Bloch a bien relevé dans Les rois Thaumaturges, pp. 36-40, la portée du texte de Helgaud (éd. Bautier, pp. 126-128) où celui-ci fait guérir les lépreux par Robert le Pieux.

page 888 note 1. En résumant La Vie de Robertd'Hklgaud je retrouve le portrait idéal du roi tracé sommairement par Adémar de Chabannes, preuve de l'exemplarité de Robert : « Vir clarae honestatis et magnae pietatis, ornamentum clericorum, nutritor monachorum, pater pauperum, assiduens vere Dei cultor ( in humilitate similis David régis), rex non tantum populorum sed etiam morum suorum » (Chronique III , 81, éd. J . Chavanon, 1897, 154-155). Avec son génie habituel, Michelet a bien vu ce Robert le Pieux, et, avec sa bonne information, il a cité et utilisé Helgaud (Histoire de France, éd. définitive. Paris, Flammarion, s.d., t. II , p. 110 sqq.).

page 888 note 2. Extrait des Contributions à VHistoire économique et sociale, III , 1964-65. Publication du Centre d'Histoire économique et sociale de l'Institut de Sociologie de l'Université libre de Bruxelles, pp. 37-70.

page 888 note 3. Signalons la récente publication d'une intéressante Histoire Mondiale de la Femme, sous la direction de Grimai, P.. T. II , L'Occident, des Celtes à la Renaissance Paris, 1966 Google Scholar (avec la collaboration, pour le Moyen Age, de P. Riche, J. Aneelet-Hustache, Y. Lefèvre, A. Higounet, Ch. V. Aubrun). Mais, en ces matières, un renouvellement du sujet doit être attendu d'études de démographie scientifique qui, pour la période moderne, sont en train de bouleverser les idées traditionnelles sur la famille, la femme, l'enfant.