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Temps, groupes sociaux et mentalités : Un exemple portugais

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Du premier quart à la fin du XVe siècle, les Portugais mènent à bien cette suite d'entreprises qu'on nomme «les grandes découvertes». De nombreuses sources de cette histoire ont déjà été mises à jour : récits de voyages, descriptions de pays, journaux de bord, roteiros, cartes, etc. Les chroniques par contre donnent peu. Et cependant, pour les voyages du temps d'Henri le Navigateur, nous sommes forcés de recourir à l'une d'elles, puisqu'elle est bien le seul témoignage contemporain qui nous soit parvenu —et que d'ailleurs elle traite exclusivement des entreprises maritimes.

Type
Essais
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

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References

page 475 note 1. Pour plus ample développement, voir notre étude en portugais, en publication sous le même titre dans la Revista de Histôria de Sào Paulo, Brésil.

page 475 note 2. La Guinée de la Chronique diffère de celle d'aujourd'hui : sans limite méridionale définie, «lie commençait au Nord du Cap Bojador à la latitude de 27° N. ; quelques-uns disent environ 20 lieues au-dessus de l'embouchure du Sénégal, selon les chapitres 31 et 60 de la Chronique.

page 475 note 3. Après la trouvaille de Paris, Schmeller trouve à Munich un Manuscrita Valentim Fernandes contenant un texte de 1506 intitulé Crônica da Guiné dont il va être parlé plus loin.

page 476 note 1. Simobs, Veiga, O Infante D. Henrique. O seu tempo e a sua aceào dans Histâria da Expansâo Portuguesa no Mundo. Lisbonne, 1937, vol. I, p. 356.Google Scholar

page 476 note 2. Pour tous ces problèmes et aussi pour ceux concernant la date et l'auteur, ou les auteurs de la Chronique, voiries travaux de Vitorino Magalhaes Godinho : Documentos sobre a Expansào Portuguesa, 2 vol., s. d. ; — Leite, Duarte, Acerca da Crônica. dos feitos de Guiné, Lisbonne, 1941 Google Scholar, et, du même, Nota critica…, dans Revista da Faculdade de Letras de Lisboa, tomo VIII, 2e série, n° 1, 1942.

page 477 note 1. Cf. le livre de Duarte Lbite, ci-dessus indiqué.

page 477 note 2. Voir surtout Do sigilo nacional sobre os descebrimentos, dans Revista Lusitania, 1924.

page 477 note 3. O sigilo nacional dos descobrimentos, dans Acerca da Crônica dos jeitos de Guinê, Lisbonne, 1941 ; Apendice B.

page 478 note 1. Les autres ouvrages de ce Codex sont, les uns, de Valentim Fernandes, les autres d'auteurs divers, choisis et groupés par Valentim Fernandes. De lui-même il y a deux descriptions (Descripcâ de Cepta…, et, Dos ylkas do mar oceano), l'une de 1507, et l'autre probablement de la même date.

page 478 note 2. Pour la démonstration, voir mon étude déjà citée, en publication dans la Revista de Histôria, Sâo Paulo, Brésil.

page 478 note 3. P. 6 du texte italien et p. 87 et 88 du texte portugais, dans l'édition de l'Academia Portuguesa de Histôria, Lisbonne, 1948.

page 479 note 1. Voirl'ouvrage cité de Duarte Leite etl'étude exhaustive du Prof. Joaquim De Carvalho, Sobre a erudiçâo de Gomes Eanes de Zurara (Notas em torno de alguns pldgios deste cronista), dans Estudos sobre a cuïtura portuguesa do século XV (1er vol.).

page 479 note 2. Nous croyons superflu de donner ici le détail de cette comparaison ; on 1” troavera dans: l'article de la Rerisia de Sâo Paulo.

page 481 note 1. La biographie la plus complète de Zurara est celle d'Esteves Pereira dans l'Introduction 4_son édition de la Chronique de la prise de Ceuta (Crônica da Tomada de Ceuta), 1915, p. m- LXXIV.

page 481 note 2. Biographie soignée de Valentim Fernandes, dans : Description de la côte d'Afrique, de Ceuta au Sénégal, par Valentim Fernandes, 1506-1507. Introduction par P. de Cenival et Th. Monod, Paris, 1938.