Hostname: page-component-cd9895bd7-jkksz Total loading time: 0 Render date: 2024-12-23T11:04:10.698Z Has data issue: false hasContentIssue false

Seigneurie et féodalité en Normandie.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

Image of the first page of this content. For PDF version, please use the ‘Save PDF’ preceeding this image.'
Type
Moyen age (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1952

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

2. Henri Navel, Recherches sur les institutions féodales en Normandie ﹛région de Caen), dans Bull, de la Soc. des Antiquaires de Normandie, t. LI ; et tirage à part, Caen, R. Bigot, 1951, 176 p. in-8°, 2 cartes, h. t.

3. Elle souffre aussi d'imperfections qu'il est de notre devoir de relever brièvement. L'information de l'auteur comporte de graves lacunes. L'oeuvre de Marc Bloch semble lui avoir échappé presque entièrement. En outre, il ignore l'étude fondamentale de Stenton, F. M., Anglo-Saxon Ëngîand (Oxford, 2e édit., 1947)Google Scholar, et son paragraphe sur l'introduction du régime féodal en Angleterre est peu sûr. Il ignore également les travaux d'histoire régionale qui n'ont pas trait à la Normandie. Ajoutons que la pensée de M. Navel ne se laisse pas saisir aisément. Ce que nous appelons plan, souci de composition, rigueur et clarté de l'expression le laisse assez indifférent. Il alourdit son exposé de menus détails, se perd parfois dans l'infiniment petit.

1. Des historiens tels que Guérard, Guilhiermoz, Petot et Bloch soutiennent que l'hommage servile a prêté ses rites à l'hommage vassalique. D'autres, comme Lot, suivi par Ganshof, voient dans cette assimilation « un contre-sens complet ». Selon eux, l'hommage servile est récent — XIIe siècle — et imité des rites vassaliques. Sans prétendre que l'explication vaille pour toutes régions, nous croyons que ces hommages ne sont pas issus l'un de l'autre, mais qu'ils ont des origines contemporaines et qu'ils ont subsisté parallèlement : l'un représentant la forme la plus basse de l'ancienne commendise, l'autre son aspect le plus élevé.