page 331 note 1. Champion, P., Louis XI : t. I, Le Dauphin ,; ,t. 2, Le Roi, 1938 Google Scholar ; — Le roi Louis XI, s. d. [1936]|. — A. Bailly, Louis XI, 1936. — J. Caimette, Le grand règne de Louis XI, 1942. Il faut y ajouter une étude critique très poussée de Dodi, M. G.; (Louis XI, Revue historique, t. 168, 1931)Google Scholar, OÙ l'on trouvera les éléments d'une bibliographie complète du sujet.

page 332 note 2. (Cf Petit-Dutaillis, Histoire de France do Lavisse, 1. 4, 1905, p. 336.

page 332 note 1. Le grand règne de Louis XI, p. 228. Peut-être est-ce là une réponse à de la Ronciére. , qui a écrit de Louis XI : « Ainsi, pour la première fois, un profond économiste avait occupé te trône de France… ,” (La première guerre entre le protectionnisme et le libre-échange, Revue des questions historiques, 1895, p. 94.)

page 332 note 2. Louis XI homme d'faat recueil publié par Duff et Galy, t. 2, 1937), p. 298. Rien de plus précis dans les pages de Calmette, M., consacrées au règne de louis XI dans l'Histoire générale, publiée sous la direction de G. Glotz, I. 72, 1939, p. 466 Google Scholar.

page 332 note 3. Gandilhon, R.. Politique économique de Louis XI, Toulouse, 1940 Google Scholar.

page 332 note 4. Activité politique ou politique économique. A propos de Louis Xl. (Annales d'histoire sociale. 1941).

page 333 note 1. Petit-Dutaillis, , dans la Revue historique, t. 121, 1916, P. 368 Google Scholar.

page 333 note 2. Cf. notre récent article, De quelques institutions mal connues du XV1^e siècle (Revue historique, t. 194, 1944, p. 299).

page 333 note 3. Sur les origines et'sur le problème de la dérogeance en général, pas d'autre enquête que celle de LA Rigne de Villeneuve, Essai sur les théories de la dérogeance de la noblesse, Bennes, 1918. Enquête consciencieuse et utile, telle qu'on peut l'attendre d'une très bonne thèse de doctorat en droit, mais que l'on voudrait voir reprendre et approfondir par un historien.

page 334 note 1. Chronique de Georges Ghastrllain, éd. Kervyn dr Lettenhove, t. 4, 1864, p. 271-75.

page 334 note 2. Calmette, M. (Histoire générale, Glotz, t. 2, p. 28 Google Scholar, 464), après M, Petitdutaillis (Histoire de France de Lavisse, t. 42, p. 336), considère l'existence de l'édit sur (la chasse comme certaine.

page 334 note 3. Dans le livre de G. Gandilhon, p. 419-20.

page 335 note 1. Ibid., p. air et suiv.

page 335 note 2. De Boislisle, Notice biographique et historique sur Etienne de Vesc (extrait de l'Annuaire, Bulletin de la Société de l'Histoire de France), 1884, ,p. 35, 227.

page 335 note 3. C'est le récit de Duclos que nous reproduisons (Histoire de. Louis XI, 1745, t. 3, p. 493). Celui de P. Matthieu est plus long, plus délayé, et de caractère quelque peu tendancieux. Très imbu de préjugés nobiliaires (il croit devoir noter, en marge, que « In marchandise est incompatible avec la noblesse »), P. Matthieu veut persuader son lecteur que c'est par égard pour les gentilshommes de naissance que Louis XI traite ainsi le nouvel anobli (Histoire de Louis XI, 1610, p. 652). Nous ne garantissons d'ailleurs pas l'authenticité de l'anecdote. Elle est ancienne, c'est tout ce que l'on en peut dire. On ne saurait, même pas affirmer qu'il s'agisse de Jean Briçonnet, comme de Boistisle l'a supposé avec beaucoup de vraisemblance (loc. cit., p. 227). P. Matthieu dit « Sire Jean », et Duclos « Maître Jean ». Ce peut être un nom passe-parlout. On appelait « Maître Jean », à l'époque, un intrigant ou un débrouillard.

page 336 note 1. « Ce singulier roi, qui eût vraiment, une âme de révolutionnaire… », a écrit M. Petit-Dutaillis (op. cit., p. 412).

page 336 note 2. Le livre d'Henri SÉE sur Louis XI et les villes (1891) n'émimère pas les villes qui en furent dotées. A lo lire, on pourrait croire que ce fut. le très grand nombre, sinon presque toutes (p. 77, 3II). J1 y a l à une forte exagération. Une liste a été dressée avec soin par Bloch, J.-R. (L'anoblissement en France au temps de François I ^er, 1934, p. 102 Google Scholar et suiv.). M. Gandilhon, qui ne s'arrête d'ailleurs guère à la question, laisse, entendre que cette liste n'est pas complète ﹛op. cit., p .114).

page 336 note 3. D'après les lettres données en 1481 à la ville de « Franchise », c'est-à-dire Arras (Gandilhon, op. cit., p. 119).

page 336 note 4. Ibid., p. 117.

page 336 note 5. Cf. ibid., p. 112-113. On aimcrait à avoir, pour ce règne, une étude analogue à celle, plus haut citée, de M. J.-R. Bloch pour le règne de François 1^er.

page 337 note 1. Bibl. Nat. Fonds français, 5727, f° 56. Dans un autre formulaire de même époque, pareille autorisation est prévue pour un officier qui « s'est entremis et meslé de faict de marchandise » avant d'avoir été pourvu de son office, et qui désire continuer sans risquer la destitution (Fonds français, 6148 ; f° 68, verso).

page 337 note 2. D'après le témoignage des députés d'Amiens (Mémoires de Commynes, éd. Dupont, t. 3, 1843, p. 345). Un des textes cités à l'appui par M. Gandilhon (op. cit., p. 119, note 5) ne fait pas état des déclarations du roi ou du chancelier, mais des voeux que te député de Poitiers était .chargé do porter à la Cour : « Sire Jehan Favereau… ordonné parler au Roy que pour le bien du réausme, homme de quelque estât ou condition qu'il fust pourra marchander de- leurs marchandises sans dérogier à son estât de privilège, fust de noblesse ou autres… » (Archives municipales de Poitiers, carton 42, reg. 11, if° 1.)

page 337 note 3. Archives municipales de Clermont. Registres consulaires (fonds non classé).

page 338 note 1. Il ne figure pas dans la première, qui date de 1682.

page 338 note 2. D'après le texte emprunté par M. Gandilhon à un manuscrit du XVIII^e siècle (op. cit., p. 450-452). Semblable, dans l'ensemble, à celui de Toubeau (reproduit par M. H. LÉVY-Bbühl dans un article de la Révue d'histoire moderne, 1932, p. 212-13), il ne comporte guère que des variantes orthographiques.

page 338 note 3. Nous avions, naguère, mis en doute l'authenticité du document, dans une note de notre arrticle Un faux du XVII^e siècle. L'édit de Louis XI sur la poste (Revue historique, t. 180, 1937). M. Gandilhon (op. cit., p. 120) estime qu'il n'y a pas lieu de s'arrêter à l'hypothèse d'un faux ; mais il ne paraît pas avoir poussé l'enquête à fond à ce sujet. D'après M. Porteau, il ne peut s'agir, en tout cas, que d'une transcription modernisée ; le vocabulaire en fait foi. Ainsi, le mot aucun ne se trouve pas employé, au xv^e siècle-, avec un valeur négative : au lieu de aucune artillerie, on attendrait ici nulle artillerie.

page 338 note 4. On pourrait supposer que nous avons là l'ordonnance perdue de I'I63. Mais l'expression « déroger à la noblesse » ne paraît pas avoir été employée aussi anciennement. Et Doriole n'est devenu chancelier qu'en 1472.

page 338 note 5. Voir le préambule des lettres de 1463, celui du pseudo-édit de Ï483, et aussi les lettres de convocation du 28 septembre 1470 pour une assemblée de députés des villes marchandes (Lettres de Louis XI, éd. Vaesen, t. 4, 1890, p. 146).

page 339 note 1. M. Gandilhon la cite (op. cit., p. ,95, 120), mais sans fournir de références. M. Tramond l'a reprise a son compte, dans une page excellente sur la politique de Louis XI en matière de commerce maritime (Manuel d'histoire maritime de la France, 1916, p. 45).

page 339 note 2. «Ce marchand déguisé en roi avait l'âme d'un légiste retors… » (Histoire de Bretagne, t. 4, p. 428.

page 339 note 3. Gandil.Hon,.op. cit., p. 95-96.

page 339 note 4. Chastellain intitule un des premiers chapitres de sa Chronique : « Comment le roi commença à faire beaucoup de nouvelletez, et commença-1-on à le connaître. »

page 339 note 5. Cf. Hauser, Ouvriers du temps passé, 1927, p. 1-19 ; Boissonnade, Le socialisme d'Etat. Les classes industrielles en France, de 1450 à 1660, 1927, p. 16 et suiv.

page 339 note 6. Voir notre récent article : Aux origines de notre système douanier. Les premières taxes à l'importation. (Mélanges d'histoire, publiés par la Faculté des Lettres de Strasbourg, 1939-1945).

339.7. La remarque est de M. Gandilhon, op. cit, p. 321.

page 339 note 8. Le grand règne de Louis XI, p. 228.

page 341 note 1. Annales d'histoire économique et sociale, t. 8, 1936, p. 238 et suiv , 366 et su iv.