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Pour une Histoire rurale de l'Afrique du Nord : L' « Atlas des Centuriations romaines de Tunisie ». Une question de méthode

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Les historiens, les archéologues et quelques géographes ont suivi avec le plus grand intérêt l'apparition progressive, par l'extension des photographies aériennes, des vestiges, encore fortement imprimés sur le sol tunisien, du cadastre romain, de ces centuriations de la fin du second siècle avant J.-C. au premier siècle après J.-C., qui ont couvert une bonne partie du pays d'un quadrillage rigoureusement géométrique de carrés de 710 mètres de côté. Deux études récemment publiées dans cette revue par MM. Caillemer et Chevallier ont tenté de faire le point de recherches qui ont fortement progressé avec l'aide des techniciens de l'Institut Géographique National.

Type
Débats et Combats
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1957

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References

page 461 note 1. CH. Saumagne, Les vestiges d'une centuriation romaine à l'Est d'El Djem (C. r. de l'Acad. des Inser. etB. Lettres, 1929, p. 307-313) et La photographie aérienne au service de l'archéologie (Ibid. 1952, p. 289-301).

page 461 note 2. Caillemer, A. et Chevallier, R., « Les centuriations de l'Africa vêtus », Annales, 1954, p. 433460 CrossRefGoogle Scholar ; reprend et développe la communication plus prudente de M. Caillemer au Congrès des Sociétés savantes d'Alger en 1954. — R. Chevallier et A. Caillemer, « Les Centuriations romaines de Tunisie » (Ibid., 1957, n° 2, p. 275).

page 461 note 3. Institut Géographique National, Atlas des centuriations romaines de Tunisie, Paris, 1954 Google Scholar, 44 feuilles (Préface de A. Pigamol).

page 461 note 4. Despois, J., La Tunisie orientale. Sahel et Basse steppe. Paris, 1940 Google Scholar, 2e éd. 1955. Je n'avais pu, pour cette 2e édition, utiliser l'article des Annales de 1954.

page 461 note 5. Annales, 1954, p. 458.

page 462 note 1. Poncet, J., « Vestiges de cadastration antique et histoire des sols en Tunisie », Les Cahiers de Tunisie, Tunis, I, 1953, p. 323329 Google Scholar, et Buthaud, « Cadastre tunisien et problèmes de vie rurale », J.B.L.A., XIV, p. 179.

page 462 note 2. Contentons-nous de renvoyer au tome II de l'Histoire de l'Afrique du Nord de Ch.-A. Julien, 2e éd. revue par R. Le Tourneau, et à sa bibliographie qui donne les sources. Ajouter : H. H. Abdulwahab, Villes arabes disparues, Mél. W. Marçais, 1950, p. 1-10, et J. Despois, Sahel et Basse steppe.

page 462 note 3. Solignac, M., Recherches sur les installations hydrauliques de Kairouan et des steppes tunisiennes du VIIe au XIe siècle, Alger, Institut d'Ktudes orientales, 1953.Google Scholar

page 463 note 1. Annales, 1954, p. 446 et n. 4.

page 464 note 1. Despois, J., « La culture en terrasses dans l'Afrique du Nord », Annales, 1956, p. 4250 CrossRefGoogle Scholar. Cette note-cî, où j'atténue les conclusions de mon étude de 1956, était à peine rédigée que je recevais de M. J. Poncet le manuscrit, destiné aux Annales, d'une étude critique (A propos des cultures en terrasses en Afrique du Nord) s'y rapportant et faisant état de cultures en terrasses dans le Tell. Raison de plus pour nuancer mes conclusions, bien que je ne sois pas toujours d'accord avec l'auteur. Les vestiges de terrasses restent localisés, au Nord des monts de la Dorsale, et je ne crois pas du tout démontré que la culture en terrasses ait été « très largement connue et pratiquée sous des formes plus ou moins perfectionnées jadis en Tunisie ». Il est très difficile de dire si les rideaux dus à l'épierrement sont récents ou anciens et je persiste à penser que la différence entre la culture sèche et la culture irriguée est essentielle. J'aimerais par ailleurs que quelqu'un précisât sur le terrain dans quelle mesure le quadrillage romain a gêné ou non la construction de terrasses.

Je remercie M. Poncet de m'avoir communiqué son manuscrit et je suis heureux que mon étude, évidemment très générale, ait suscité au moins une réaction. Les structures agraires de l'Afrique du Nord sont si peu étudiées que tout essai de synthèse doit être considéré comme une base de discussion.

page 464 note 3. Annales, 1954, p. 455 ; et 438 et 447.

page 465 note 1. Sahel et Basse steppe, 2e éd., p. 133 et la pi. IV, p. 173, que le texte commente.

page 465 note 2. « La Culture en terrasses », Annales, n° 1, 1956, p. 42.

page 465 note 3. M. Seghir Ben Youssef (Mechra el Melki, trad. V. Serre et M. Lasram, Tunis, 1900) décrit ce massif au XVIIIe siècle et raconte son abandon. Une partie des habitants du Djebel Ousselet est venue se réfugier précisément dans de petits villages au pied des djebel Serdj et Guitoun (enquêtes personnelles).

page 465 note 3. M. Seghir Ben Youssef (Mechra el Melki, trad. V. Serre et M. Lasram, Tunis, 1900) décrit ce massif au XVIIIe siècle et raconte son abandon. Une partie des habitants du Djebel Ousselet est venue se réfugier précisément dans de petits villages au pied des djebel Serdj et Guitoun (enquêtes personnelles).