Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Le 25 février 1906, par une chaude journée, Jorge Tiberiça, gouverneur de l'État de Sao Paulo, Francisco Alves, gouverneur de Minas Gérais, et Nilo Peçanha, gouverneur de l'État de Rio de Janeiro, descendirent la rue pavoisée qui menait de la gare de chemin de fer au commissariat de police de la ville provinciale fort animée de Taubaté (État de Sao Paulo) ‘. Les branches de caféier accrochées aux lampadaires en leur honneur étaient plus que des éléments curieux ou fantaisistes de décoration placés là par hasard. Elles symbolisaient l'objet même de la rencontre des trois gouverneurs. Au terme d'un après-midi et d'une soirée consacrés à des discours, banquets et toasts, les gouverneurs passèrent aux choses sérieuses.
Brazil, through the valorization of coffee program it initiated in 1906, became the first Third World state to control the international price of one of the world's most traded commodities. Brazilian politicians constructed a state capitalist model in the commercial sphere while perpetuating traditional social and property relations on the land. At the same time, henequen planters in Yucatan, Mexico initially failed to enlist state aid even thought their crop, market power, and political influence resembled that of Brazilian coffee planters. When the Mexican state finally did intervene in the henequen market, it revolutionized social relations and destroyed the political power of the planters. The object of this essay is to compare the multiple causes of state interventions in coffee and henequen and to suggest the very different social content that state interventions may contain.
1. J'aimerais remercier Allen Wells et Timothy Tackett pour l'aide inestimable qu'ils m'ont apportée pour cet essai. Mes remerciements vont également à John Coatsworth, Albert Fishlow, Peter Lindert pour les observations précieuses qu'ils ont faites sur une version antérieure de ce travail qui a été présentée à la All-UC Group in Economie History Conférence sur The World Economy, 1870-1989 : International and Comparative Perspectivesà San Diego le 29 avril 1989. Ce travail a pu être mené à bien grâce à une bourse du President's Research Fellowship in Humanities de l'Université de Californie.
2. Bien que les dispositions de l'accord de Taubaté n'aient jamais été appliquées, ce pacte donna en fait l'impulsion politique qui devait entraîner les programmes de défense du café de Sao Paulo.
3. Rowe, J. W. F., Studies in the Artificial Control of Raw Material Supplies : Brazilian Coffee, Londres, London and Cambridge Economie Service, 1932, p. 5.Google Scholar Pour plus de renseignements sur la défense du café voir, Topik, Steven, The Political Economy of the Brazilian State, 1889-1930, Austin, University of Texas Press, 1987, pp. 59–92.Google Scholar
4. En 1889, de toutes les marchandises exportées seuls les céréales et le sucre avaient une valeur supérieure à celle du café (d'environ 20 %), Mulhall, Michael G., The Dictionary of Statistics, 4e édition, Londres, George Routledge and Sons, 1899, p. 130.Google Scholar
5. En 1929 le café représentait 71 % des exportations du Brésil et 60,6 °/ode celles de Colombie, mais il comptait pour 76,6 % de celles du Guatemala, 77,1 % à Haiti et au moins 92,6 °7o au Salvador, Wickizer, V. D., The World Coffee Economy with Spécial Référence to Control Schemes, Stanford, Food Research Center, 1943, p. 22.Google Scholar
6. Santos, Roberto, Historia econômica de Amazonia, Sao Paulo, Thomas Queiroz, 1980, pp. 232–259 Google Scholar ; Weinstein, Barbara, The Amazon Rubber Boom (1850-1920), Stanford, Stanford University Press, 1983, pp. 213–261.Google Scholar
7. Monteon, Michael, Chile in the Nitrate Era, The Evolution of Economie Dependence, Madison, University of Wisconsin Press, 1982, pp. 64, 122-123Google Scholar ; Greenhill, Robert G., « The Nitrate and IodineTrades, 1880-1914 », dans BusinessImperialism, Platt, D. C. M. éd., Oxford, Oxford University Press, 1977, pp. 238–253, 270-275.Google Scholar Brown, J. R., « Nitrate Crises, Combinations and the Chilean Government in the Nitrate Age », Hispanic American Historical Review, v. 43, 1963, pp. 230–246.Google Scholar Le gouvernement péruvien avait sans succès tenté d'accaparer le marché des nitrates dans les années 1870, voir Greenhill, Robert G. et Miller, Rory M., « The Peruvian Government and the Nitrate Trade, 1873-1879 », Journal of Latin American Studies, v. 5, 1973, pp. 107–131.Google Scholar
8. Mathew, W. M., « Foreign Contractors and the Peruvian Government at the Outset of the Guano Trade », Hispanic American Historical Review, v. 52, n° 4, nov. 1972 Google Scholar et W. M. Mathew, « Anthony Gibbs and Sons, the Guano Trade and the Peruvian Government, 1842-1861 », dans D. C. M. Platt, Business Imperialism, op. cit.
9. Font, Mauricio, « Coffee Planters, Politics and Development in Brazil », Latin American Research Review, 22, n° 3, 1987, pp. 69–90 Google Scholar ; Topik, S, Political Economy et « The State's Contribution to the Development of the Internai Economy, 1850-1930 », Hahr, 65, n° 2, 1985, pp. 203–228 Google Scholar ; Amilcar Vianna Martins Filho, A economiapolitica do café com leite, Belo Horizonte, Universidade Fédéral de Minas Gérais, 1981. Fritsch, Winston, External Constraints on Economie Policy, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, 1988.Google Scholar Love, Joseph L. et Barickman, Bert J. s'opposent nettement à cette thèse dans « Rulers and Owners : A Brazilian Case Study in Comparative Perspective », Hahr, 66, n° 4, 1986, pp. 743–765.Google Scholar
10. Voir S. Topik, Political Economy, op. cit., chap. 3.
11. Love, Joseph, Sao Paulo in the Brazilian Fédération, 1889-1937, Stanford, Stanford University Press, 1980, p. 17.Google Scholar
12. En 1925 seulement 8 % des caféiers de Sao Paulo appartenaient à des investisseurs étrangers (tandis qu'une autre tranche de 8 % était la propriété d'immigrants). Voir Robert G. Greenhill, « The Brazilian Coffee Trade », dans Platt, D. C. M., Business Imperialism, pp. 208-214, et Siegfried Zimmerman, Theodor Wille, Hambourg, 1969.Google Scholar
13. Barbara Weinstein, Amazon Rubber Boom, op. cit.
14. Mccreery, M. G. et Byntjm, Mary L., The Coffee Industry in Brazil, Washington, US Department of Commerce, rapport n° 92, 1930, p. 97.Google Scholar
15. Wickizer, V. D., Coffee, Tea and Cocoa, Stanford, Food Research Center, 1951, pp. 29, 36-39, 463Google Scholar ; Holloway, Thomas, « Migration and Mobility : Immigrants as Laborers and Landowners in the Coffee Zone of Sao Paulo Brazil, 1886-1934 «(Thèse de Ph. D., University of Wisconsin), 1974, pp. 88-98. Affonso de Escragnolle Taunay, Historia do café do Brazil, vol. 13, Rio, Departamento Nacional de Café, 1943, p. 227.Google Scholar
16. Villars, Jorge Dumont, O café e sua produçâo e exportaçào, Sao Paulo, Instituto de Café do Estado de Sao Paulo, 1927 Google Scholar, pp. n, m ; F. Ramos, Ferreira, The Valorization ofCoffee in Brazil, Anvers, J. E. Buschmann, 1907.Google Scholar
17. En Europe (à l'exception des pays Scandinaves) et en particulier en France et en Italie les taxes élevées à l'importation qui pesaient sur le café en faisait en quelque sorte un produit de luxe. Aux États-Unis le café entrait sans taxes.
18. Voir pour cette thèse Raimundo Faoro, OS donos do poder, formaçào do patronato politico, 2vols, Sao Paulo, Editora Globo, Editora da USP, 1975 ; Uricoechea, Fernando, O minotauro impérial, a burocratizaçào do Estado patrimonial brasileiro no século XIX, Rio, Difel, 1978.Google Scholar
19. Le caractère limité de l'aide de l'État apparaît clairement dans les actes du Congresso Agricola, Colleçào de Documentos, Rio, Typ. Nacional, 1878, qui se réunit lorsque le gouvernement central consulta pour la première fois les planteurs du sud-est sur la politique agricole publique. Lors de la rencontre des planteurs du nord-est organisée la même année le mécontentement à l'égard de l'aide apportée par l'État au secteur agricole fut encore plus grand : Trabalhos do Congresso Agricola do Recife em Outubro de 1878, Recife, Typ. de Manoel Figueiroa de Faria & Filhos, 1879.
20. Brasileiro, Congresso de Econômica, Expansâo, Congresso Brasileiro de Espansâo Econômica reunido no Rio de Janeiro de 17 Julho a 25 Agosto de 1905, Rio, Imprensa Nacional, 1906, passim. Google Scholar
21. De la Royal Jamaican Society of Agriculture and Commerce and Merchant's Exchange à Mr Chamberlain, Kingston, 12 mars 1902, Royaume-Uni, , Accounts and Reports : Commercial and General Interest, 1902, vol. 104 : Correspondence Relating to the Sugar Conférence at Brussels, Londres, His Majesty's Stationary Office, 1902, p. 60.Google Scholar
22. Brazil, Câmara dos Deputados, Anais, 1905, vol. VII, p. 28. Voir aussi Joao Candido Rodrigues, dans Correio Paulistano, 13 février 1906, p. 1.
23. On trouvera des illustrations des sentiments du congrès dans Câmara dos Deputados, Anais, 1899, vol. VI, pp. 213, 217, 516 ; 1901, vol. VI, pp. 213, 377 et vol. VII, pp. 245, 246 ; 1902, vol. XI, pp. 56, 60 ; 1904, vol. IV, pp. 133, 141.
24. Pour les critiques dont les exportateurs de café faisaient l'objet, voir : Brasil, Câmara dos Deputados, Anais, 1899, vol. VI, p. 516 ; 1901 ; vol. VI, p. 213 ; 1904, vol. IV, pp. 133, 134 ; Gazeta de Notkias, 16 mars 1906, p. 1 ; A baixa do café, Rio, Jornal do Commércio, 1898, pp. 16, 45.
25. D'Emile Nusbaum au Baron d'Anthouard DE Wasseras, Rio, novembre 1899, dans archives Afonso Pena, Arq'uivo Nacional, Rio, 13.2.1.11B. Ce phénomène n'était pas limité au Brésil ; ainsi le Mexican Herald, 29 juin 1897, p. 4, rapportait que deux grands importateurs d'Amérique du Nord contrôlaient les exportations dans le Pachuco aussi.
26. États-Unis, 56e congrès, première session, 1899-1900, House Documents, vol. 93, n° 476, Rapports de la Commission sur l'Industrie : vol. 1, Trusts, Preliminary Report, p. 61.
27. Du Centra do Comércio à Afonso Pena, Rio, 18 avril 1907, 13.2.1.2.
28. Brésil, Departamento Nacional de Indûstria e Comércio, Sociedades mercantis autorizadas afuncionar no Brasil, 1806-1946, Rio, Imprensa Nacional, 1947, pp. 101-143. Annfbal Villela et Wilson Suzigan, Politica do governo e crescimento da economia brasileiro, 1889-1945, Rio, IPEA/INPES, 1973, p. 451. Nombre de constitutions de sociétés calculé d'après Leis do Brazil, 1889-1911 passimd'après les documents de constitution de sociétés concernant les sociétés étrangères. Platt, D. C. M., Britain's Investment Overseas on the Eve of the First World War, Londres, Macmillan, 1986, pp. 133–138 Google Scholar ; Arthur Lewis, W., Growth and Fluctuations, 1870- 1913, Londres, George Allen & Unwin, 1978, pp. 115–178.Google Scholar
29. Comme l'écrivit le représentant des Rothschild au ministre des Finances du Brésil, Londres, 19 février 1907, Archives N. M. Rothschilds and Sons, Londres, XI-III/37 : « Nous doutons du succès du plan de valorisation ; jusqu'à présent tous les efforts pour augmenter artificiellement le prix d'un produit ont échoué ». Les Rothschild refusèrent d'émettre des obligations pour la valorisation.
30. Les Rothschild n'étaient pas désireux d'accorder des prêts aux États et aux municipalités, et encore moins aux organismes privés. Ils insistèrent pour traiter avec le gouvernement fédéral, Brésil, Ministro da Fazenda aux Rothschild, Rio, 16 février 1907, Archives Rothschild, XI-III/37.
31. Cité par R. G. Greenhiix, « The Brazilian Coffee Trade », dans D. C. M. Platt éd., Business Imperialism, 1840-1930, op. cit., pp. 208-214.
32. De Landsberg et Co. aux Rothschild, Londres, 31 janvier 1907, Archives Rothschild, XI-III/37.
33. États-Unis, Congressional Record, 66e congrès, 25 avril 1911, pp. 635, 638.
34. Des Rothschild au ministre des Finances du Brésil, Londres, 19 février 1907, Archives Rothschild, XI-III/37 ; mémorandum de Percival Farquhar, Archives Farquhar, Biblioteca Nacional, Rio, caixa 41 ; de J. Tibiriça à A. Pena, Sao Paulo, 25 mars 1907, Archives A. Pena ; États-Unis, Congressional Record, 66e congrès, 25 avril 1911, pp. 635, 638 ; Sao Paulo, Présidente, Mensagens apresentadas ao congresso législative de Sao Paulo pelos présidentes do estado e vice-presidentes em exercia'o desde a proclamaçào da Republica até o ano de 1916, Sao Paulo, Typ. Diario Officiai, 1916, pp. 597, 644 ; J. W. F. Rowe, Studies, pp. 19, 20 ; Fritsch, Winston, Externat Constraints on Economie Policy, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, 1988.Google Scholar
35. Wileman'sBrazilian Review, 25 août 1920, pp. 1, 227-1, 230 ; Epitâcio Pessoa à la délégation du Congresso dos Lavradores, Sao Paulo, 17 mars 1921, Archives EP, Instituto Histôrico e Geogrâfico do Brazil, Rio, Pasta 49 ; de A. Bernardes à Raul Soares, Rio, juillet 1927, Archives Raul Soares, CPDOC, Fundaçâo Getulio Vargas, Rio de Janeiro, RS 23-07-00 ; Mario Rolim Telles, A defesa do café e a crise de 1929 (SP, 1929), passim.
36. En 1920, le Brésil est le cinquième producteur mondial de coton et le coton devait représenter les deux tiers de la valeur du café. Bien que la plus grande partie du coton poussât dans le nord-est, Sao Paulo devint un producteur important. La monoculture du Yucatan était socialement et climatiquement renforcée. La partie méridionale de la péninsule était plus adaptée au coton et à l'élevage mais les forces maya hostiles, qui contrôlaient les deux tiers aux quatre cinquièmes de la péninsule entre 1846 et 1901, empêchèrent son exploitation par les populations de langue espagnole. Les peuples indigènes hostiles qui vivaient à proximité des régions caféières de Sao Paulo étaient moins bien organisés, moins nombreuses et donc politiquement décentralisés. De surcroît ils ne pouvaient acheter d'armes à personne alors qu'à Belize les Anglais en vendaient aux Maya. C'est pourquoi il était plus facile de les tenir à l'écart.
37. Brannon, Jeffrey et Baklanoff, Eric, Agrarian Reform and Public Enterprise in Mexico, Tuscaloosa, University of Alabama Press, 1987, pp. 43, 47.Google Scholar
38. Joseph, Gilbert M., Recovering the Past at Mexico 's Periphery, Tuscaloosa, University of Alabama Press, 1986, p. 55.Google Scholar
39. Gilbert Joseph, Révolution from Without, Durham, N. C , Duke University Press, 1987, p. 179.
40. Wells, Allen, Yucatan's Gilded Age : Haciendas, Henequen and International Harvester, 1860-1915, Albuquerque, University of New Mexico Press, 1985, p. 29 Google Scholar ; G. Joseph, Recovering the Past at Mexico's Periphery, op. cit., p. 53 ; Brannon, Jeffrey et Baklanoff, Eric N., « Corporate Control of Monocrop Economy : A Comment », Latin American Research Review (LARR), XVIII, 1983, p. 194.Google Scholar
41. Joseph, Gilbert M. et Wells, Allen, « Corporate Control of a Monocrop Economy : International Harvester and Yucatan's Henequen Industry during the Porfiriato », Latin American Research Review, v. 17, n° 1, 1982, p. 77.Google Scholar
42. Turner, John, Barbarous Mexico, 1910 rpt., Austin, University of Texas Press, 1969 Google Scholar, Kaerger, Karl, Landwirtschaft und Kolonisation in Spanischen Amerika, Leipzig, Dunker und Humblot, 1901 Google Scholar. Robert Patch, « Apuntes acerca de los origenes y las caracteristicas de la hacienda henequenera », Yucatan : Historiay Economia, 2, sept.-oct. 1978, pp. 3-15.
43. G. M. Joseph, Recovering the Past at Mexico's Periphery, op. cit, p. 81
44. Joseph, Gilbert M. et Wells, Allen, « El monocultivo henequenero y sus contradicciones », SigloXIX, 3, n° 6, juil.-déc. 1988, pp. 227–232 Google Scholar ; G. M. Joseph, Recovering the Past at Mexico's Periphery, op. cit., pp. 31, 32, 50, 52 ; J. Brannon et E. Baklanoff, pp. 35, 39. D'autre part le gouvernement du Yucatan ne joua jamais un rôle d'encadrement propre. Il chercha simplement à aider la sphère privée. Il n'y avait pas d'entreprises publiques ou d'institutions financières de taille suffisante. Cela était aussi vrai de Sao Paulo en 1905 bien que l'État jouât un rôle dans le secteur bancaire et les chemins de fer.
45. G. M. Joseph et A. Wells, « Corporate Control », op. cit., p. 81.
46. Worchester, Dean C., The Philippines. Past and Présent, New York, Macmillan Company, 1930, p. 636.Google Scholar Grande-Bretagne, , Accounts and Reports 1902, vol. 91, Diplomatie and Consular Reports, n° 3888 « Mexico, 1906 », p. 22.Google Scholar
47. G. M. Joseph et A. Wells, « Corporate Control », passim.Plusieurs auteurs contestent l'importance mais non l'existence de cet accord et soutiennent que les conditions de marché étaient plus importantes que la collusion. Voir Thomas Benjamin, « International Harvester and the Henequen Marketing System in Yucatan, 1878-1915 : A New Perspective », Inter-American Economie Affairs, v. 21, n° , hiver 1977, pp. 3-20 ; Jeffrey Brannon et Eric N. Baklanoff, « Corporate Control of a Monocrop Economy : A Comment », Larr, v. 18, n° 3, 1983, pp. 193-196 ; Fred V. Carstensen et Diane Roazen-Parrillo, « International Harvester, Molina y Compania, and the Henequen market : A Comment », op. cit., pp. 197-203.
48. Joseph, Gilbert M. et Wells, Allen, « Summer of Discontent : Economie Rivalry among Elite Factions during the Late Porfiriato in Yucatan », Journal of Latin American Studies, 18, 1986, p. 270 CrossRefGoogle Scholar ; Luis Cossio Six VA, « La agricultura », Historia moderna de Mexico, v. 7 pt. 1, Mexico, Hermès, 1965, pp. 121, 122.
49. G. M. Joseph et A. Wells, « Summer of Discontent », op. cit., p. 264.
50. T. Benjamin, « International Harvester », op. cit., pp. 7-8.
51. G. M. Joseph, Révolution from Without, op. cit., p. 138 ; T. Benjamin, ibid., p. 17.
52. G. M. Joseph, Révolution from Without, pp. 127, 139, 141, 164 ; J. Brannon et E. N. Baklanoff, Agrahan Reform, op. cit., p. 42.
53. G. M. Joseph, Révolution from Without, op. cit., pp. 232, 245, 248,256,257.
54. J. Brannon et E. N. Baklanoff, Agrarian Reform, op. cit., pp. 43, 51, 52 ; G. M. Joseph, Révolution from Without, op. cit., p. 179.
55. La taille moyenne des plantations de café dans la partie occidentale dynamique de Sao Paulo diminua de 28 % entre 1923 et 1932, selon les calculs de Holloway, Thomas, Immigrants on the Land : Coffee and Society in Sao Paulo, 1886-1934, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 1980, pp. 148,154, 156, 159, 163.Google Scholar
56. Brésil, DGE, Anuario estati'stico 1939-1940, p. 3 et Colégio de Mexico, Fuerza de trabajo, p. 26.
57. Estimations d'après DGE, Anuario estatfstico 1939-1940, p.125 et Mexico Anuario estadistico 1906, p. 248.
58. Gilbert M. Joseph et Allen Wells, « Corporate Control of a Monocrop Economy : International Harvester and Yucatan's Henequen Industry during the Porfiriato », op. cit., XVII, n° 1, 1982, p. 88.
59. G. M. Joseph et A. Wells, « Corporate Control », op. cit., p.75.
60. En dépit des efforts conséquents du gouvernement fédéral et des gouvernements locaux de Vera Cruz, Jalisco et Sinaloa pour développer la culture dans d'autres États, la production du Yucatan représentait encore 98 % des exportations du Mexique en 1907, Cosio Silva, « Agricultura », pp. 122-124.
61. Alfred Rothschild écrivit au gouvernement brésilien le 19 février 1907 : « Nous doutons du succès du plan de valorisation ; jusqu'à ce jour tous les efforts pour augmenter artificiellement le prix d'un produit ont échoué… nous avons malheureusement été contraints la semaine dernière de refuser d'apporter notre caution à un emprunt qui aurait été manifestement fait pour des achats de valorisation… son échec aurait sans aucun doute affecté le crédit du Brésil ». Archives Rothschild, Londres, vol. XI, n° m/37.
62. Voir S. Topik, Political Economy, op. cit., pp. 62-93. Pour plus d'informations sur l'extraordinaire multiplication des emprunts dans les années 1920, voir Marichal, Carlos, A Century of Debt Crises in Latin America. Front Independence to the Great Dépression, Princeton, Princeton University Press, 1989, pp. 171–200.Google Scholar
63. F. V. Carstensen et D. Roazen-Parrillo, « International Harvester », op. cit., p. 200 ; gouvernement américain, 56e congrès, première session, 1899-1900, House Documents, vol. 93, Industrial Commission Reports, vol. 1, Preliminary Reports, Washington D.C., Government Printing Office, 1900, p. 61.
64. Guerra, François-Xavier, Le Mexique de l'Ancien Régime à la Révolution, Paris, Publications de la Sorbonne, 1985, vol. 1, p. 221.CrossRefGoogle Scholar
65. Wells, Allen, « Family Elites in a Boom and Bust Economy : The Molinas and Peons of Porfirian Yucatan », Hispanic American HistoricalReview, 62, n° 2, mai 1982, pp. 224–253 Google Scholar ; Joseph, Gilbert M. et Wells, Allen, « Summer of Discontent : Economie Rivalry among Elite Factions during the Late Porfiriato », op. cit., 18, n° 2, nov. 1986, pp. 255–282.Google Scholar
66. The Mexican Investor, 6 janvier 1906, p. 2 ; archives centrales allemandes, Postdam G.D.R., Reichsamt des Innern, n° 4383 de Bussche à von Bulow, Berlin, 9 janvier 1906 ; Papiers de Sir Weetman Pearson, British Science Muséum, Londres, A-4, de Brody à Pearson, Mexico, 13 octobre 1906 ; Public Record Office, Londres, Foreign Office 204-301 silver.
67. Quintal, Raquel Ofelia Barcelo, « El desarrollo del banco en Yucatan », dans Ludlow, Leonor et Marichal, Carlos éds, Banca y Poder en Mexico (1800-1925), Mexico DF, Grijalbo, 1985, pp. 203, 204Google Scholar. Cott, Kenneth S., « Porfirian Investment Policies, 1876-1910 », Thèse de Ph. D., University of New Mexico, 1979, p. 325.Google Scholar