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Les Eclats du Rire Le Régiment de la calotte, ou les stratégies aristocratiques de la gaieté française (1702-1752)

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Antoine de Baecque*
Affiliation:
Université de Saint-Quentin-en-Yvelines

Extract

Vers la fin du règne de Louis XIV, en 1702, un jour que Torsac, des gardes du corps, Aimon, portemanteau du roi, Saint-Martin, des mousquetaires, et plusieurs autres officiers se trouvaient réunis, ces messieurs firent mille plaisanteries sur une migraine dont l'un d'eux souffrait, et proposèrent d'apposer une calotte de plomb sur la tête du malade. La conversation s'échauffa. L'idée en naquit de corriger les moeurs, de combattre par l'arme du ridicule les styles alors à la mode et d'ériger un tribunal opposé à celui de l'Académie. Pour mener à bien une pareille entreprise, il fallait des troupes éprouvées. Aussi ne jugea-t-on pas pouvoir mieux faire que de créer un régiment où l'on incorporerait les personnes qui se distingueraient par l'extravagance de leurs discours et de leurs actions.

Summary

Summary

This study explores the case of a group of “laughers” which was particularly active during the first half of the 18th century, the Skullcap Regiment. This group, while reaffirming its aristocratie cultural heritage, sought to play the role of jester in the king's court. The Skullcap Regiment also occupies a particular place in the literary scene of the time, fighting against the “vulgarity” of the farce and the grotesque and opposing the tragedians and the academics in the name of a reasoned and guarded use of laughter. Finally this study focuses on the rituals practiced by this group of merrymakers: initiations, invectives, punitive expeditions; it is by way of this particular ceremony that the group forges an identity: that of “bel esprit”.

Type
Le Rire
Copyright
Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1997

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References

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3. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, monarque universel du monde sublunaire, généralissime du Régiment de la calotte, prononcé au Champ de Mars, et dans la chaire d'Erasme, par un orateur du Régiment, sd, BN : Z 3475 b, p. 9.

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10. On lira, de Dancourt, les farces successives, Le chevalier à la mode, Paris, 1688 ; L'impromptu de garnison, Paris, 1693 ; La foire de Besons, Paris, 1695 ; La foire Saint- Germain, Paris, 1696 ; Le retour des officiers, Paris, 1697 ; Les curieux de Compiègne, Paris, 1698 ; Le prix de l'arquebuse, Paris, 1707 ; Le bon soldat, Paris, 1708. Les Œuvres de Dancourt, Paris, 1818, en cinq volumes, sont précédées d'une « Notice sur la vie de Florent d'Ancour, le fou divertissant » et Emontey, P. E. , dans le tome II de ses Œuvres complètes, Paris, 1840 Google Scholar, consacre une partie de ses écrits à la carrière du dramaturge.

11. Les curieux de Compiègne, Paris, 1698, BN : Yf 7108.

12. Gacon, Le poète sans fard, si, 1698, p. 31.

13. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. 7.

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15. La journée calottine, en dialogues, op. cit., p. 22.

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17. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet au sujet de l'histoire des chats, par M. de Montgrif [Plantavit de la Pause], chez Maturin Lunard, imprimeur et libraire du Régiment de la calotte, avec approbation et privilège de l'État major du Régiment, 1727, p. 23.

18. La question de l'« honnêteté » et du « bel esprit » peut être remise en perspective grâce à deux ouvrages : Magendie, Maurice, La politesse mondaine et les théories de l'honnêteté en France, Paris, PUF, 1925 Google Scholar ; Dens, Jean-Jacques, L'honnête homme et la critique du goût. Esthétique et société au XVIIesiècle, French Forum Publishers, 1970 Google Scholar. On se reportera également à l'article de Dominique Bertrand, « Du bon usage du rire et de la raillerie selon le discours de la civilité en France au XVIIe siècle », Savoir vivre, I, Césura Lyon Édition, 1990.

19. Lettre d'un rat calottin, op. cit., p. 7.

20. On se reportera au portrait du Bel esprit tel que le propose la préface au Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, Paris, 1726, BN : m 14018 [par l'abbé desfontaines].

21. E. Raunié, Chansonnier historique, op. cit., p. LXXXV.

22. Première séance des États calottins, chez Momus, aux états de la lune, l'an calottin 7724, BN: Y2 48866, p. 11.

23. On trouvera la dénomination de « divins abbés » ainsi que quelques commentaires sur ce groupe littéraire dans les Mémoires du duc de Villars, La Haye, 1735, III, pp. 213-217 [textes réunis par Plantavit de la Pause, proche de Villars et calottin lui-même].

24. Le carnaval du Parnasse, ballet héroïque, aux dépens de l'Académie française [par Fuzelier], BN : Yf 699, p. 15.

25. François Gacon, Nouvelles satyres contre les femmes, 1695 ; Discours satyrique, 1696 ; Le poète sans fard, 1698 ; Homère vengé, 1715 ; Le journal satyrique intercepté, 1719 ; Le secrétaire du Parnasse, 1723.

26. Guillaume Plantavit de la Pause, Le Jansénisme démasqué, 1715 ; Politique et intrigue des jésuites, 1716 ; Première séance des états calottins, 1724 ; Lettre d'un rat calottin, 1727 ; Réponse d'un rat à un chat, 1728.

27. Jean Baptiste Joseph WiLlartde Grécourt, Les Rillons-Rillettes, ou la bulle Unigenitus, 1727 ; Histoire véritable et divertissante des rieurs de ce siècle, 1735 ; Maranzakiniana, 1738.

28. Pierre Charles Roy, Le carnaval et la folie, 1717; Le Palais Royal, divertissement, 1719 ; A Momus, philosophe, le jour de sa majorité, 1727 ; Le ballet des sens, 1732 ; Apologie des auteurs censurés, 1733 ; Amusements lyriques, 1750.

29. Pierre François Guyotdesfontaines, Lessenrimente d'un.spectateur, 1723 -justification du bel esprit français, 1726 ; Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, 1726 ; Les amusements de Burlon de la Busbaquerie, 1731 ; Lettres sur l'histoire des rats, 1732 ; Lettres sur l'histoire des chats, 1732 ; Le nouvelliste du Parnasse, 1733 ; Amusements historiques, 1735 ; L'esprit de l'abbé desfontaines, 1757.

30. Bosc du Bouchet : La journée calottine, dialogues, 1732 ; Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, poème calottin, 1734.

31. Louis Fuzelier, Momus exilé, 1725 ; Momus fabuliste, 1727 ; Discours sur les parodies, 1731 ; Le carnaval du Parnasse, 1749.

32. Alexis Piron, Le chiffonnier du Parnasse, 1732 ; Les deux tonneaux, 1744 ; Le temple de mémoire, 1744 ; La Ramée et Dondon, 1748 ; L'origine des puces, 1751 ; Pironiana, ou recueil des aventures plaisantes de Piron, 1761.

33. Les divertissements de Carnaval, au mandarinat de l'abbé G***, 1738, BN : Ln27 18296, p. 35.

34. Il semblerait que les quatre principaux poètes calottins orientent ainsi leurs productions brevetées : à Roy les querelles littéraires, à Margon les disputes religieuses, à Gacon les affaires de la cour et de la ville, à Piron les éloges funèbres et les règlements internes au Régiment.

35. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, poème calottin, au Palais de Momus, 1734, BN: Ye 12249, p. 4.

36. Dialogue du Parnasse, chez le concierge de l'Académie, sd, BN : Ye 12431, p. 79.

37. Dialogue du Parnasse, op. cit., p. 84.

38. Sur la farce d'Ancien Régime, on se reportera au livre classique d' Campardon, Émile, Les spectacles de la foire, Paris, 1877 Google Scholar ; puis à l'étude de Isherwood, Robert, Farce and Fantasy. Popular Entertainment in Eighteenth-Century Paris, Oxford University Press, 1986 Google Scholar ; tout en se référant à l'ouvrage éclairant les origines de ces spectacles, Bowen, Barbara, Les caractéristiques essentielles de la farce française et leur survivance dans les années 1520-1620, Illinois, Urbana, 1964.Google Scholar

39. Il s'agit du dramaturge Le Grand, brevet daté du 24 octobre 1721, cité dans L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 95.

40. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. 29.

41. Oraison funèbre du général Aimon 1er, op. cit., p. 31.

42. Justification du bel esprit français, Paris, 1726, BN : Li4 8, p. 12.

43. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. 29.

44. Cité par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 95.

45. Momus exilé, par Fuzelier, Critique du ballet des éléments, représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens du Roy le 25 juin 1725, BN : Yth 11975, p. 31.

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47. Brevet adressé au Sieur Crébillon, le 5 décembre 1729, reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., édition de 1735, pp. 34-35.

48. Brevet adressé au Sieur Crébillon, op. cit.

49. On trouvera plusieurs exemples de cette satire contre la rhétorique parlementaire dans L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 155 ss. Sur les oppositions rhétoriques au début du 18esiècle, on se reportera à Fumaroli, Marc, L'âge de l'éloquence, rhétorique et res literaria de la Renaissance à l'époque classique, Genève, Droz, 1980.Google Scholar

50. Discours à l'occasion d'un discours sur les parodies, Paris, 1731, BN : Z 18118.

51. L. Hennet consacre un chapitre entier de son anthologie, Le Régiment de la calotte, op. cit., aux rapports des calottins avec les académiciens.

52. Le carnaval du Parnasse, op. cit., p. 7.

53. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. 35.

54. Apologie des auteurs censurés, si, 1733, [par Roy], p. 9.

55. Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, op. cit.

56. Éloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., pp. 34-35.

57. Le temple d'ignorance, au palais de Momus, 1739, BN : Ye 34367.

58. Cité par Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 134 ; et l'Arrêt des États de la calotte portant condamnation de bannissement contre certains délinquants envers la raison et la langue : Que le collège des quarante, Qui nous professe à Paris, L'art de quarrer la période Et de torturer les esprits, Qui tient ouvert, à juste prix, Magasin de mots à la mode, Glacières à rafraîchir l'Ode, Moules où chaque jour l'on fait des harangues de Dom Japhet, Est par jugement authentique Condamné à fermer boutique, Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., pp. 7-8.

59. L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. 137-139.

60. Brevet adressé au Sieur Fontenelle le 14 mai 1724, reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., édition de 1735, pp. 67-69.

61. Nouvelles calottines, du 16 juin 1731, récit reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., pp. 67-72.

62. Sur la France d'Ancien Régime comme société de « corps ritualisés » on se reportera à : The Political Culture of the Old Régime, K. M. Baker éd., Oxford, Pergamon Press, 1987 ; Rites of Power : Symbolism, Ritual and Politics in Modem Europe, S. Wilentz éd., Philadelphie, 1985 ; Baecque, A. de, Le corps de l'histoire. Métaphores et politique 1770-1800, Paris, Calmann-Lévy, 1993.Google Scholar

63. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. 201.

64. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., pp. 6-9.

65. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. 8.

66. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. 12.

67. Première séance des états calottins, à Babylone, chez Pierre de la Lune, rue des rats, 1724, p. 3.

68. Formulaire du cérémonial en usage dans le Régiment de la calotte, observé dans chaque emploi lors de la réception des nouveaux calottins. On y a joint un recueil des chansons qui ont été faites jusqu'à présent à ce sujet, si, 1715, BN : H 15438.

69. Les divertissements de carnaval, slnd, BN : G 6967, p. 34.

70. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, slnd, BN : Z 17183 (1), p. 32.

71. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. 152.

72. Dinaux, A., Les sociétés badines, bachiques, chantantes, et littéraires, Paris, 1867.Google Scholar

73. Mémoires du duc de Villars, op. cit., III, p. 122.

74. Cité dans A. Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, chantantes et littéraires, op. cit., I, p. 139.

75. Il est fait mention de ces sarabandes dans les Mémoires du comte de Maurepas, 1791, Paris, II, p. 94 ; dans les Mémoires du duc de Villars, op. cit., II, p. 247 ; et dans Le journaliste amusant, Paris, 1731, BN : Z 16778, pp. 14-15.

76. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. 162.

77. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. 27.

78. Première séance des états calottins, op. cit., p. 3.

79. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. 201.

80. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. 13.

81. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. 28.

82. Plusieurs témoignages signalent cette survivance militaire, notamment le comte de Ségur dans ses Souvenirs et anecdotes, Paris, 1824, 2, p. 208, à propos du camp de Paramé en Bretagne, pour l'année 1779, ou d'ÉTalleville, M., La calotte du régiment Royal-Lorraine, Paris, 1820, pp. 246251 Google Scholar. Enfin, Bonaparte a lui-même rédigé un Règlement de la calotte du régiment de la Fère, en 1788, édité en 1844 par M. de Coston.

83. Jaurgain, J. B. E. de, Les mousquetaires. Esquisses biographiques et héraldiques. Suivies d'une notice sur les deux compagnies de mousquetaires, Paris, 1910.Google Scholar

84. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit.

85. Critique de la charlatanerie, chez le libraire des rats, 1726 [par Camusat], p. 34.

86. Justification du bel esprit français, op. cit., p. 41.

87. On trouvera de nombreux exemples de cette prise de conscience nobiliaire dans le livre d' Devyver, André, Le sang épuré. Les préjugés de race chez les gentilshommes français de l'Ancien Régime 1560-1720, Bruxelles, 1973.Google Scholar

88. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. 392-397.

89. Je renvoie ici à l'analyse classique de Chaussinand-Nogaret, Guy, La noblesse au X VIII” siècle, Paris, Hachette, 1976, pp. 2032.Google Scholar

90. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. 287-302.

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93. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, op. cit., p. 32.

94. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. 28.

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97. Éloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. 27.

98. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, Paris, 1725.

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100. Cité par L. Hennet, op. cit., p. 41.

101. Cité par L. Hennet, op. cit., pp. 42-43.

102. Chaussinand-Nogaret, G., Une histoire des élites, 1700-1848, La Haye, Mouton, 1975, pp, 2325.Google Scholar

103. Eloge funèbre du général Aimon Ie, op. cit., p. 34.

104. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. 395-397.

105. L'expression est de Claude de Seyssel, citée par Emile RauniÉ dans le Chansonnier historique du XVIIIe siècle, op. cit., p. IV.

106. La formule est de Dupin, l'avocat de Béranger, accusé pendant la Restauration d'avoir outragé dans un couplet la famille royale. Cité par RauniÉ, op. cit., p. IX.

107. E. RauniÉ, Chansonnier historique du XVIII siècle, op. cit., pp. XI-XII.

108. Eloge historique ou histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. 18.

109. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. 208.

110. Cité par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. 45-48 et pp. 182-185.

111. Cité par L. Hennet, op. cit., pp. 155-156.

112. L'art d'égayer et de simplifier le travail du Roi, sl, Paris, 1730, Ld4 1664 b.

113. On se reportera aux documents réunis par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. 157-163.

114. Mémoires du comte de Maurepas, op. cit., II, p. 132.

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