Published online by Cambridge University Press: 26 July 2017
Les grandes synthèses historiques nous présentent encore comme des certitudes scientifiques les affirmations péremptoires concernant l'histoire des transports : c'est au Moyen Age qu'apparaît le collier d'épaule ; l'Antiquité ne connaissait qu'un attelage défectueux qui gênait la respiration des chevaux; c'est encore au Moyen Age que l'on découvre le gouvernail d'étambot et la voile latine triangulaire. Dans l'Antiquité, les navires, avec de simples rames comme gouvernails et des voiles carrées qui ne fonctionnaient que vent arrière, ne pouvaient naviguer de nuit et pratiquaient essentiellement le cabotage.
The work of Commander Lefebvre des Noettes, and in particular his hypothesis of the defectiveness of ancient harnesses, was very influential even though his analysis was technically false. After having situated the commander-a local erudite who took advantage of his early retirement to specialize in an area that had been little explored up until that time-in historical context, this article takes up the refutations that began in 1960 and became especially forceful due to the work of J. Spruytte in 1977. There was not one, but rather Several ancient harnesses, and the evolution towards modern techniques (shafts, collars, and breast harnesses) began in Antiquity. The commander's théories were accepted for so long and their réfutation so little recognized in France because they reinforced the idea of "antiquity's technical block". The paper investigates the birth of this concept and the reasons why it encountered so much success in France. The évolution of différent historical schools, giving a spécial place to ancient history, allows us to better understand why people pondered the causes ofa "technical block" without throwing the concept itselfinto question. It is as ifancient history had to hâve a particular status and could not be considered part of the long procession of history.
1. Gille, B., Histoire des techniques, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1978, pp. 311–313 Google Scholar. Histoire générale du travail, L. H. Parias dir., 1.1, Paris, 1958, p. 85. U. Eco et Zorzoli, G. B., Histoire illustrée des inventions, Paris, 1961 Google Scholar, p. 311. R. J. Forbes, Studies in Ancient Technology, 2, Leyde, 1955, pp. 79-86. Landels, J. G., Engineering in the Ancient World, Londres, 1978, pp. 206–224 Google Scholar. Histoire générale des techniques, I, M. Daumas dir., Paris, 1962, pp. 190-217. Les thèses sur l'infériorité du navire antique ont été vigoureusement combattues dès le début par G. De LA Roerie, Annales d'histoire économique et sociale, 1935, pp. 564-583. J. RougÉ, Recherches sur l'organisation maritime en Méditerranée sous l'Empire romain, Paris, 1961, p. 61. J. Rougé est obligé de reprendre la critique de ce qui reste « un article de foi dans nos manuels scolaires ». Les récentes découvertes en archéologie sous-marine confirment les excellentes capacités des navires antiques. Ces conclusions restent ignorées de C. PRÉAux, Le monde hellénistique, Paris, Nouvelle Clio 2, 1978, p. 478, note 3, et de la récente Introduction à l'histoire des techniques de F. Russo, Paris, 1986, pp. 360-361, 365. Conclusions plus nuancées sur l'ensemble de White, K. D., Greek and Roman Technology, Cambridge, 1984, pp. 127–140 Google Scholar.
2. BLüMner, H., Technologie und Terminologie der Gewerbe und Künste bei Griechen und Rômern, Leipzig, 1875-1887, t. II, p. 325 Google Scholar. Ch. Darembert, Saglio, G., Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines, Paris, 1877-1919Google Scholar, articles « Currus », « Cursus publicus », « Jugum », « Plaustrum », « Triga », « Vehiculum ».
3. Bulletin des Amis des Monuments Ornais, 1901, n° 3, pp. 86-88 ; n° 4, pp. 139-141. Il inventorie le canton d'Alençon ouest dans L'inventaire archéologique par communes, 1902, n° 1. Dans le n° 4 paraît l'article « Les Anciens ferraient-ils leurs chevaux ? », pp. 132-135.
4. Le Monde illustré, 26 sept. 1896, n° 2061.
5. Revue de l'Art ancien et moderne, 10 mars 1906 : « Sur quelques vierges du xive siècle », pp. 231-236. Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1908 : « Les animaux réels dans la sculpture du xne siècle », pp. 258-262 ; 1911 : «Histoire de l'attelage», pp. 149-150; 1912: « Plan d'une histoire de la conquête du cheval », pp. 342-346 ; 1914 : « Impossibilité d'utiliser des chevaux pour le labour chez les Anciens en raison de l'attelage », p. 220. Bulletin monumental, 1912, n° 3-4 : « La tapisserie de Bayeux datée par le harnachement des chevaux et l'équipement des cavaliers», pp. 214-241.
6. On sait que le Cursus Publicus est introduit sous Auguste comme un service de postes avec voiture. Dans certains cas ces voitures peuvent transporter des voyageurs ou des bagages, pour un voyage rapide donc. Le Code Théodosien (VIII, 5, 17,18, 30, 47, 48) limite la charge des voitures à 1 500 livres pour l'Angaria, et à 1 000 livres pour la Rheda, voiture plus légère, soit 492 kg au maximum. Cet argument est essentiel pour Lefèbvre des Noëttes pour démontrer l'impossibilité de dépasser une demie tonne en charge par terre. Mais comme le font remarquer J. Sion, puis H. Polge, d'une part il s'agit d'un transport qui vise la rapidité, d'autre part s'il y a limitation, elle peut être dépassée. J. Sion, « Quelques problèmes de transports dans l'Antiquité, le point de vue d'un géographe méditerranéen», Annales d'histoire économique et sociale, 1935, p. 628, et H. Polge, « L'amélioration de l'attelage a-t-il fait reculer le servage ? », Journal des savants, janv.-mars 1967, pp. 34-35.
7. En particulier sur une inscription d'Eleusis (IG II2 1673) fixant les conditions de transport de colonnes pour le temple au ve siècle. G. FougÈRes, Compte rendu de l'ouvrage de Lefèbvre des Noëttes, Journal des savants, 1924, pp. 229-232.
8. Son ouvrage est préfacé par J. Carcopino. On lira l'éloge ému de J. Moulinier, « Un chercheur, une méthode, du nouveau », dans le Bulletin de l'Association Guillaume Budé, avril 1933, pp. 32-52. La réfutation des critiques de G. Fougères dans VAttelage…, pp. 73-75 parut imparable, alors qu'elle reposait sur des données et sur un raisonnement techniquement faux (cf. note 16 cidessous).
9. Jules Sion, H. Polge, op. cit. Chapot, Y., «Sentiments des Anciens sur le machinisme», Revue des Études anciennes, 1938, XL, pp. 148–152 Google Scholar.
10. L'idée est déjà annoncée dans Schul, P. M., Essai sur la formation de la pensée grecque, Paris, 1934 Google Scholar. Elle est reprise, en liaison directe avec les travaux de Lefèbvre des Noëttes, dans la post-face de A. Avmard au tome I de l'Histoire du travail, pp. 371-377.
11. L'Attelage, p. 5.
12. Dans son excellente thèse parue à Nancy en 1968, Le cheval dans l'Antiquité grécoromaine, qui reste une somme très précieuse, même si sur le point précis du harnachement il n'ose contredire le Commandant, pp. 112-113.
13. Temple, K. G., Quand la Chine nous précédait, Paris, Bordas, 1987, p. 20 Google Scholar. Du même, « Sans l'introduction des découvertes chinoises relatives à la navigation, le gouvernail, le compas et les mats multiples, Christophe Colomb n'aurait pas atteint l'Amérique », Courrier de /'Unesco, oct. 1988, p. 4, affirmation tout aussi erronée. D'une manière générale les chercheurs occidentaux posent toujours le problème des comparaisons techniques avec la Chine en termes excessifs. Soit on dénie à cette dernière toute originalité comme B. Gille, soit on dévalorise l'Occident antique comme ici, soit on refuse toute originalité à ces chercheurs en histoire des techniques anciennes (tendance de l'école française contemporaine).
14. En particulier Lefèbvre des Noëttes n'utilise pas les indications de Xénophon dans l'Hipparque et De l'équitation. En archéologie, cf. Littauer, M. A., « The Function of the Yoke Saddie in Ancient Harnessing», Antiquity, XLIII, I, 1968, p. 27 Google Scholar. M. A. Littauer et J. H. Crouwell, Wheeled Vehicles and Riddens Animais in the Ancient Near East, 1979. Crouwel, J. H., Chariots and Other Means of Lands Transport in Bronze Age Greece, Amsterdam, 1981 Google Scholar. Ces études nous fournissent maintenant une incomparable documentation sur l'âge du bronze.
15. Spruytte, J., Études expérimentales sur l'attelage, Paris, Crépin Leblondéd., 1977 Google Scholar. On doit à G. Raepsaet, L'Antiquité classique, 1979, pp. 171-176 et à F. Sigaut, Annales Esc, n° 2, 1982, p. 369, d'avoir reconnu l'importance de ces mises au point. Sur les changements dans le poids et la force du cheval à partir du xvne siècle, cf. Lizet, B., Le cheval dans la vie quotidienne. echniques et représentation du cheval de travail dans l'Europe industrielle, Paris, 1982 Google Scholar.
16. La Maison rustique du XIXe siècle, Paris, 1842, t. 3, pp. 429 et 434.
17. Raepsaet, G., « Attelage antique de la Gaule du nord. Le système de traction par équidé », Trierer Zeitschrift, 45, 1982, pp. 215–276 Google Scholar, nous donne la recension complète de toute l'iconographie. Il insiste sur l'originalité de ces tentatives avec une forme particulière de fourchon d'encolure et de harnais, p. 244 ; il estime que les traits souples et même l'avant-train pivotant pouvaient être connus, p. 239. Pour les chars rupestres sahariens, on verra la récente synthèse de G. Camps, « Les chars sahariens, image d'une société aristocratique », Antiquités africaines, t. 25, 1989, pp. 11-40, qui recense toutes les solutions adoptées.
18. Mais des charrois sans avant-train mobile peuvent transporter des charges non négligeables, à condition d'aller lentement. Certains tombereaux fonctionnaient ainsi avec des boeufs dans les campagnes du sud-ouest pendant la seconde guerre mondiale. Des charrettes ont été utilisées en Auvergne pour le transport du fumier ou du foin. On peut en voir dans certains petits musées locaux. Ainsi à la ferme des frères Perrel à Moudeyres (Haute-Loire). Certains procédés simples tels que la grosse pierre que l'on suspendait à l'avant ou à l'arrière des charrettes pour freiner ou accélérer (musée de Monastier, Haute-Loire), ou la chambrière de charrette, pièce de bois qu'on laisse pivoter pour soutenir le véhicule à l'arrêt, mériteraient d'être cherchées dans l'iconographie, autant que le sabot ou l'avant-train. Sur l'importance des chariots dès le second millénaire, cf. Pigott, S., The Earliest Wheeled Transport, Londres, 1983 Google Scholar. On notera que les chars à utilisation funéraire sont légers. Il ne faut pas leur restituer d'avant-train mobile. Aux recensions indiquées dans nos notes 14 et 15, on ajoutera pour le monde grec, Raepsaet, G., « Charrettes en terre cuite de l'époque archaïque a Corinthe », Antiquité classique, LVII, 1988, pp. 56–88 Google Scholar.
19. De Rubrouck, G., Voyage dans l'empire mongol, traduit par C. et Kapler, R., Paris, 1985 Google Scholar.
20. Sur ce point la critique de G. Fougères a été reprise par A. M. Burford, « Heavy Transport in Classical Antiquity », Economie Historical Review, XIII, août 1960, pp. 1-18. Le poids d'un tambour de colonne d'Eleusis avait été évalué à une tonne, alors qu'il en pèse sept. Le raisonnement suivant lequel « s'il faut 60 boeufs pour tirer mille kilos, un boeuf ne peut donc tirer que 16 kg» (sic), L'Attelage, p. 73, est absurde. D'une part les 60 boeufs n'étaient pas forcément utilisés ensemble, d'autre part lorsque plusieurs animaux tirent ensemble, la puissance de traction de chacun n'est pas égale, elle dépend de leur place dans l'attelage. Reprise complète du dossier par G. Raepsaet, «Transport de tambours de colonnes du Pentélique à Eleusis au ive siècle avant notre ère», Antiquité classique, 1984, pp. 102-136. Sur les transports lourds par boeufs, cf. aussi Adam, J.-P., L'Architecture antique, Paris, 1984, p. 30 Google Scholar, qui montre une carte postale des années 1930, illustrant sous Mussolini le transport d'une obélisque par couples de boeufs en éventail.
21. Une partie de l'iconographie était connue à l'époque de Lefèbvre des Noëttes, mais il se refusait à la prendre en compte. Cf. l'analyse de M. Molin, « Quelques considérations sur le chariot des vendanges de Langres», Gallia, 1984, pp. 97-111, et l'article de G. Raepsaet paru à la même date (cf. note 15).
22. Duhem, P., Les origines de la statique, Paris, 1906 Google Scholar, et Le système du monde. Histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, Paris, 1913-1959.
23. M. Bloch, « Avènement et conquête du moulin à eau », Annales d'histoire économique et sociale, VII, 1935, pp. 538-563. L'écho international est très important. Dès 1937 on lui demande s'il ne connaîtrait pas un Français pour écrire sur les techniques agraires dans la Cambridge Ancient History. Marc Bloch conseille Parain, C. (Lettre citée par celui-ci dans Outils, ethnies et développement historique, Paris, 1979, p. 125 Google Scholar). Sur les relations des Annales avec l'archéologie, cf. Schnapp, A., « Les Annales et l'archéologie, une rencontre difficile », Mefra-Antiquité, 93, 1981 Google Scholar,1.
24. De Gille, B. dont on trouvera le relevé des articles dans son Histoire des techniques, Paris, 1978 Google Scholar, à White, L., Technologie médiévale et transformations sociales, Oxford, 1962, Paris, 1968 Google Scholar, ou G. Comet, Essai d'histoire technique des céréales, Aix-en-Provence, thèse multigraphiée, 1987, pour ne citer que ceux qui s'intéressaient prioritairement aux techniques.
25. Aymard, A., dans Parias, H., Histoire générale du travail, Paris, 1958, t. I, postface, p. 372 Google Scholar.
26. L'Histoire générale de G. Glotz est très caractéristique de ce point de vue. Il est intéressant de la comparer à The Social and Economie History ofthe Hellenistic World de M. Rostovtseff parue en 1941 (trad. frse récente avec une présentation de J. Andreau, coll. Bouquins, 1989).
27. La qualité des travaux de l'École pratique des Hautes Études avec l'école de J.-P. Vernant et P. Vidal-Naquet a paradoxalement confirmé cette tendance (Analyse et bibliographie de P. Ellinoer, « Vingt ans de recherches sur les mythes dans le domaine grec antique », Revue des Études anciennes, LXXXVI, 1984, pp. 7-29). Il est vrai qu'elle confortait les autres disciplines. Le fait que l'histoire des sciences soit considérée en France comme l'affaire des philosophes et des scientifiques, et non comme celle des historiens, joue aussi dans ce sens.
28. Ainsi la réimpression de l'ouvrage de A. G. Haudricourt et Jean-Brunhes Delamarre, M., L'homme et la charrue à travers le monde, Paris, 1955 Google Scholar, risque de conforter l'erreur puisque, ce qui était bien naturel en 1955, il attache une grande importance à la faiblesse du harnachement antique, pp. 169-175, de même dans le recueil d'articles rassemblés sous le titre La technologie en science humaine, Paris, 1987, pp. 125-141. La mise à jour bibliographique de F. Russo n'en tient pas compte tout en citant J. Spruytte (cf. note 1). Cependant l'idée fait tout de même son chemin, ainsi Chevallier, R., Voyages et déplacements dans l'Empire romain, Paris, 1988, pp. 33–35 Google Scholar. J'avais moi-même, au début de mes recherches je l'avoue, accepté sans critique les affirmations sur la faiblesse de l'attelage antique (brochure Crdp, 1975). C'est l'ensemble de ma recherche sur moulins et pressoirs qui m'a conduite à considérer le « blocage technique de l'Antiquité » comme totalement inopérant sur le plan scientifique et à consacrer un chapitre de ma thèse à le réfuter (Le pain et l'huile dans la Grèce antique, Paris, 1986, pp. 238-255), après l'avoir présenté au colloque de la Sophau : « Histoire des techniques, vingt ans d'apports de l'École française », Rea, t. LXXXVI, 1984, pp. 70-73. Sans que nos travaux se soient concertés, G. Raepsaet parvenait à des conclusions proches : «Archéologie et iconographie de l'attelage dans le monde gréco-romain : la problématique économique », dans Histoire économique de l'Antiquité, T. Hackens et P. Marchetti éds, Louvain, 1987, pp. 30-49. Les recherches et les expériences de J. Spruytte ont rencontré à Aix-en-Provence l'appui efficace du Laboratoire de préhistoire et d'anthropologie de G. Camps et ont convaincu, dès les années 1980, les antiquistes aixois.
29. Pour l'analyse de l'influence de M. I. Finley et ses rapports avec les différentes écoles françaises, cf. les réflexions de J. Andreau et R. Etienne, «Vingt ans de recherches sur l'archaïsme et la modernité des sociétés antiques », Rea, LXXXVI, 1984, pp. 55-69. Sur les innovations dans la métallurgie, cf. M. Mangin, «Damnare in metallum, ou le problème des techniques dans l'Antiquité grecque et romaine », Innovations et renouveau des techniques de l'Antiquité à nos jours, Actes du Colloque international de Mulhouse, réunis par J.-P. Kintz, 1989.
30. Braudel, F., Les structures du quotidien : le possible et l'impossible, Paris, 1979, p. 293 Google Scholar : «Toute invention qui frappe à la porte doit attendre des années ou même des siècles pour être introduite dans la vie réelle. »
31. Ainsi les pressoirs, dont l'importance et le rôle dans l'innovation technique commencent à être perçus. Cf. M.-C. Amouretti, G. Comet, C. Ney, Paillet, J.-L., «A propos du pressoir à huile, de l'archéologie à l'histoire», Mefra-Antiquité, 96, 1984, pp. 379–421 Google Scholar ; J.-P. Brun, « L'oléiculture en Provence. Les huileries du département du Var », Revue archéologique de Narbonnaise, Sup. 15, 1987. Ou le verre, avec le passage très rapide du verre moulé au verre soufflé : « Revolutionary Discovery », fort sous-estimée, Harden, D. B., Glass ofthe Césars, Milan, 1987, p. 4 Google Scholar.
32. J.-P. Vernant, «Travail et nature dans la Grèce ancienne» (1955), «Remarques sur les formes et limites de la pensée technique grecque” (1957), repris dans Mythe et pensée chez les Grecs, Petite Collection Maspero, 1971, régulièrement réédité.