Hostname: page-component-cd9895bd7-dzt6s Total loading time: 0 Render date: 2024-12-23T11:52:14.771Z Has data issue: false hasContentIssue false
  • English
  • Français

L'âge de Keynes aux États-Unis et sa fin dans le monde*

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Serge-Christophe Kolm
Serge-Christophe Kolm*
Affiliation:
Ehess et Cepremap
Get access Rights & Permissions [Opens in a new window]

Extract

Si l'on peut appeler le second quart du XXe siècle l'âge de Hitler, l'âge de Keynes peut être le nom du troisième, remarque John Hicks dans une série de conférences récemment publiée. Surprenant mélange, cette double postérité de 1929 et de la Grande Crise du capitalisme, l'un pour y mettre une fin terrible, l'autre pour empêcher d'y retourner et donc de voir revenir les mêmes conséquences ! Il y a sans doute toujours bien de l'absurde à résumer une époque en un nom.

Type
Aujourd'hui
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 30 , Issue 6 , December 1975 , pp. 1263 - 1276
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1975

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

A propos de l'ouvrage de James Tobin, The New Economics one decade older (Princeton University Press, 1972, 101 p.), et de quelques autres

References

Notes

1. Hicks, J., The crisis of keynesian économies, Oxford, Basil Blackwell, 1974 Google Scholar.

2. La présentation d'ensemble la plus richement documentée de la politique économique américaine des années 60 est en français : c'est l'ouvrage de Jeanne Singer-Kerel, La « New Economics » et l'expansion américaine, Armand Colin, 1972.

3. Cf. « L'avenir du capitalisme américain », ronéotypé, juillet 1970, Revue d'Économie Politique, 1-1971.

4. Dans son adresse présidentielle à l'American Economie Association de 1971 (” Inflation and Unemployment», American Economie Review, mars 1972), Tobin développe en détail ses idées sur la raison d'être de la « courbe de Phillips ». C'est exactement la théorie microéconomique par la distribution des déséquilibres dans les différents marchés qui fut d'abord présentée dans «la théorie de la relation inflation-chômage », Revue Économique, mars 1970, avec cette différence que Tobin ne considère que les marchés du travail (dans l'esprit, donc, de l'analyse originelle de Phillips).

5. Cf. par exemple « Le monétarisme et la nouvelle macro-économie », Chroniques d'actualité, Analyse et Prévisions, Sedeis, avril 1971.

6. « Les effets d'une politique de plein emploi sur la stabilité économique : une analyse formelle », Économie appliquée, 1951.

7. « Inflation et relation inflation-chômage induits par les incertitudes de la politique économique», Revue d'Économie Politique, 3-1975.

8. Voir « L'avenir du capitalisme américain », op. cit.

9. Anticipations en anglais. On a tort de reprendre ce terme en français où il a un autre sens.

10. Cf. « L'exploitation par l'inflation», Les Temps Modernes, octobre 1975.

11. Cf. « Pour que la croissance ne soit pas un suicide collectif », Les Informations, juin 1972.

12. Voir par exemple « Le plus mauvais modèle du monde », Nuisances et environnement, juillet 1972.

13. Dans The Measurement of Economic and Social Performance, Milton Moss, ed., Studies in Income and Wealth, vol. XXXCIII, National Bureau of Economic Research, New York-London, Columbia University Press, 1973, et dans Economic Growth, National Bureau of Economic Research, New York, 1972.

14. Voir Unequal Inequalities, Cepremap, 1973, à paraître dans le Journal of Economic Theory.