page 527 note 1. Paris, Marcel Rivière, 1951 ; in-8°, 267 p. (ni bibliographie, ni index ; peu de références). Le livre fait suite à un volume du même auteur, Les origines de la société française (Vichy et Paris, Imprim. Wallon, 1945 ; in-8°, 277 p.).

page 528 note 1. Et des observations erronées. — C'est simplifier, déformer la notion de fief que de voir en lui d'abord « un mode général de paiement en nature », puis « l'étiquette domaniale d'une hiérarchie vassalique » (p. 19). Il n'est pas vrai que la seigneurie ait donné à son maître « la totalité des pouvoirs » (p. 20), ni que, « durant tout le moyen âge, notre pays ait vécu uniquement sous le régime de la coutume locale et verbale » (p. 96). Comment l'auteur peut-il écrire que les famines et les disettes sont devenues rares dès la fin du XI^e siècle et qu'au XIII^e « on n'en eatend vraiment plus parler » (p. 36) ? Et qui n'appréciera la candeur des lignes suivantes : « L'abbaye de Saint-Omer, deux fois prise et pillée en dix-huit ans, fut fortifiée, résista à de nouvelles attaques et devint ville de Saint-Omer » (p. 165)?