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La formation des villes et les ordres mendiants en Hongrie

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Eric Fügedi
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Il y a deux ans, M. Jacques Le Goff lançait dans les Annales l'idée d'une enquête dont les résultats s'annoncent féconds : approcher les problèmes d'urbanisation de la France médiévale par le biais de l'implantation des ordres mendiants, car il y a coïncidence, dans la France médiévale, entre la carte des villes et la carte des couvents mendiants. Il y a là une direction de recherche fort intéressante pour l'historien de l'Europe orientale qui a essayé, en vain de définir le caractère urbain d'une agglomération à l'aide de critères juridiques. En vain, car finalement, ce n'est pas la façon dont on la nomme, ni la façon dont elle s'administre qui décident du caractère urbain d'une agglomération. Et l'historien de la Hongrie ne peut davantage déceler le fait urbain à partir d'indices économiques, étant donné le caractère trop fragmentaire de ses sources.

Type
Approaches
Information
Annales. Histoire, Sciences Sociales , Volume 25 , Issue 4 , August 1970 , pp. 966 - 987
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1970

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References

page 966 note 1. J. Le Goff, « Apostolat mendiant et fait urbain dans la France », Annales E.S.C., 23/1968. 335-352.

page 966 note 2. E. Fugedi, « Die Entstehung des Stâdtewesens in Ungarn », Alba Regia. 10/1969.

page 967 note 1. Gy. Moravcsik, « The rôle of the Byzantine Church in médiéval Hungary », American Slavie Review, 1947.

page 967 note 2. A Pannonhalmi Szt. Benedek rend tôrténete (Histoire de l'ordre de saint Benoît, de Pannonhalma). Par la suite : PRT/XII/B. Budapest, 1912. R. Békefi, A ciszterci rend tôrténete Magyarorszâgon (Histoire de l'ordre cistercien en Hongrie). 1148-1896, Budapest, 1896.

page 967 note 3. A. Oszvald, Fejezetek a premontreiek nyolcszdzéves multjabol (Chapitres de l'histoire huit fois centenaire des Prémontrés), Gôdôllô, 1941.

page 967 note 4. D'après Y Histoire de l'ordre de saint Benoit citée plus haut note 2.

page 967 note 5. Malheureusement, on ne retrouve ces monastères sur aucun registre permettant de connaître l'ordre auquel ils étaient affiliés. Rappelons que nous connaissons dans le diocèse de Csanâd douze monastères qui se trouvent dans le même cas. Juhàsz, Cf. K., Die Stifte der Tschanader Diozese im Mittelalter, Munster, 1927, pp. 165–214 Google Scholar.

page 967 note 6. B. K. Kumorovitz, « A zselicszentjakabi alapitolevél 1061-bôl » (La charte de fondation datée de l'an 1061 de Zselicszentjakab), Tanulmânyok Budapest multjàbôl, 16/1964, pp. 43-81.

page 967 note 7. A. Oszvald, « Adatok a magyarorszâgi premontreiek Arpâdkori tôrténetéhez », Mûvészettôrténeti Értesitô (Contributions à l'histoire des Prémontrés hongrois à l'époque arpadienne, Bulletin de l'histoire de l'art), 1957, p. 252. — Le monastère de Zsâmbok passait pour prospère avec ses vingt religieux.

page 969 note 1. G. Gyorffy, AZ Ârpdd-kori Magyarorszdg tôrténeti foldrajza (La Géographie historique de la Hongrie à l'époque des Arpad), t. I, Budapest, 1963, pp. 356-367.

page 969 note 2. Soôs, A., Die Ausgrabungen Géza Fehérs in Zalavâr (Archeologia Hungarica 41), Budapest, 1963, pp. 33–42 Google Scholar.

page 969 note 3. H. Buttner, « Studien zum fruhmittelalterlichen Stàdtewesen in Frankreich, vornehmlich im Loire- und Rhonegebiet », in Studien zu den Anfângen des europâischen Stàdtewesen, Konstanz, 1958, pp. 151-189 ; F. Pétri, « Die Anfângen des mittelalterlichen Stâdtewesens in den Niederlânden und dem angrenzenden Frankreich », ibid., pp. 229-259 ; F. Prinz, « Die Ausbreitung frânkischer Reichskultur », ibid., pp. 191-194.

page 969 note 4. E. Kisbàn, A magyar pdlosrend tôrténete (Histoire de l'ordre des Paulistes hongrois), t. I, 1225-1711, Budapest, 1938, pp. 16-20.

page 970 note 1. M. Zakonyi, « A Buda melletti Szt. Lôrinc pâlos kolostor tôrténete » (Histoire du monastère Saint-Laurent des Ermites de Saint-Paul près de Bude), Szdzadok, 45/1911, pp. 513-530, 586- 606.

page 970 note 2. M. Pfeiffer, A Domonkos rend magyar zârdàinak vàzlatos tôrténete (Histoire abrégée des couvents hongrois de l'ordre de saint Dominique), Kassa, 1917, pp. 22-26.

page 970 note 3. Z. Makkai, A milkôi kun pùspôkség es népei (l'Évêché cuman de Milkô et ses fidèles), Debrecen, 1936.

page 970 note 4. Scriptores rerum hungaricarum (éd. E. Szentpétery), II, Budapest, 1938, pp. 535-542.

page 970 note 5. De Frachetes, Fr. G., Vitae fratrum ordinis praedicatorum necnon cronica ordinis ab anno MCCIII usque ad MCCLIV, Leovanii, 1896, pp. 337–338 Google Scholar.

page 970 note 6. Lovas, E., Boldog margit tôrtênetènek részletes forrâskritikâja (Critique des sources concernant l'histoire de la vénérable Marguerite), Budapest, pp. 85–86 Google Scholar.

page 971 note 1. N. Pfeiffer, Die ungarische Dominikanerprovinz von ihrer Grûndung 1221 bis Zut Tatarenwûstung 1241-1242, Zurich, 1913, pp. 27-28. Le couvent Saint-Martin en Transdanubie et les couvents dits Alba et Erdély en Transylvanie ne sont pas identifiables.

page 971 note 2. Pfeiffer, A domonkos rend (L'ordre de saint Dominique), p. 28.

page 971 note 3. La liste de couvents du registre de l'an 1303 doit être complétée grâce au registre de Pécs (fondé en 1238. Cf. Gyorffy, op. cit., I, p. 360), au registre de Sarospatak (puisque Bodrog, que Pfeiffer identifia avec le couvent de Sarospatak, se trouvait dans le comitat de Bacs. Cf. Gyorffy, op. cit., I, p. 712) et au registre du couvent de Beregszàsz. Concernant le développement ultérieur voir Pfeiffer, op. cit., passim.

page 972 note 1. G. Gyorffy, op. cit., t. I, p. 611.

page 972 note 2. A. Theiner, Vetera monumenta historica Hungariam sacrant illustrantia 1216-1534, I, Romae 1859 : « quod fratres ordinis predicatorum commorantes in villa de Broten… propriis commodis mhiantes, cum evidenti eiusdem episcopi et ecclesie sue iactura, ipsius etiam episcopi licentia non petita, parochialem ecclesiam dicte ville… fulti potentia seculari temeritate propria occuparunt et detinent occupatam, dictique sancti [Andrée] mutato vocabulo, ipsi parochiali ecclesie vocabulum béate Marie virginis tribuerunt ac usurparunt et exercent omnia iura parochialia… »

page 972 note 3. J. Karàcsonyi, Szt. Ferenc rendjének tôrtènete Magyarorszùgon 1711-ig (Histoire de l'ordre de saint François en Hongrie jusqu'en 1711), Budapest, 1923, t. I, p. 156.

page 972 note 4. Monumenta ordinis Fratrum Praedicatorum historica, Lovanii et Romae, IV, 110, 150. — Le première mention du couvent de Temesvâr est de 1329, cf. Schmitth, Episcopi Agrienses Tyrnaviae, 1768, I, pp. 254-255.

page 972 note 5. Karàcsonyi, op. cit., pp. 16-17.

page 972 note 6. Ibid., p. 22.

page 972 note 7. Ibid., p. 22.

page 973 note 1. P. X. Schier, Memoria provinciae Hungaricae augustanae, Graecii, 1778.

page 973 note 2. Pour plus de détails, nous renvoyons à notre mémoire cité plus haut : « Die Entstehung des Stâdtewesens in Ungarn ».

page 973 note 3. T. Lewickt, Polska i kraje sasednie w Swietle « Ksiegi Rogera » geografa arabskiego z XII w. Al Idrisiego (La Pologne et ses voisins dans « Le livre de Roger » d'Al Idrisi, géographe arabe du xIIe siècle), Prace Komsiji Orientalistycznej 34, Krakôw, 1945, pp. 128-130.

page 973 note 4. I. Hrbek, « Ein arabischer Bericht iiber Ungarn », Acta Orientalia. 5/1955, p. 20.

page 973 note 5. « Anno Incarnationis Christi MXXXI Indictione XIII a Stephano Rege et Gisela Regina Casula haec operata et data ecclesiae Sanctae Mariae sitae in Civitate Alba. »

page 973 note 6. Scriptores Rerum Hungaricarum, II, pp. 408, 417, 432.

page 974 note 1. G. Heckenast, « A kora arpâdkori magyar vaskohâszat szervezete », Tôrténeti Szemle, 1966, pp. 135-161 (L'organisation de la sidérurgie hongroise à l'époque de la dynastie des Arpads).

page 975 note 1. Gy. Pauler et S. Szilàgyi, A magyar hongoflalds kutfoi (Les sources de la conquête arpadienne), Budapest, 1900, p. 311.

page 975 note 2. I. Holl, « Sopron kozépkori vârosfalai » (Les murs d'enceinte médiévaux de Sopron), Archeologiai Értesitô. 94/1967, pp. 155-183.

page 975 note 3. E. Léderer, « A legrégibb magyar iparososztâly kialakulâsa » (La formation de la classe industrielle la plus ancienne en Hongrie), Szâzadok, 61-62 (1927-28), p. 639.

page 977 note 1. Pauler-Szilàgyi, op. cit.

page 980 note 1. Anjoukori okmànytùr (Diplomatarium Andegavense), t. V, p. 339.

page 981 note 1. Ibid., t. VI, p. 133.

page 981 note 2. Magyar Orszâgos Levéltâr Diplomatikai Osztâly (Section diplomatique des Archives nationales hongroises, cité plus loin comme suit : DL), 5020.

page 981 note 3. DL 5133.

page 981 note 4. DL 5389.

page 981 note 5. DL 8588.

page 981 note 6. DL 14726.

page 981 note 7. Karacsonyi, op. cit., t. II, pp. 52-53.

page 981 note 8. Ibid., p. 53.

page 981 note 9. E. Fugedi, Kôzépkori vdrosprivilégiumok. Tanulmânyok Budapest multjâbôl (Privilèges municipaux médiévaux en Hongrie. Études portant sur le passé de Budapest), 14/1961, pp. 67-68.

page 981 note 10. V. Bâcskai, Magyar mezovdrosok a 15 Értekezések a tôrténettudomâny kôrébôl. Uj sorozat, 37 (Bourgades hongroises au xve siècle), Budapest, 1965, p. 19.

page 982 note 1. Ibid., p. 63.

page 982 note 2. Ibid., pp. 69-82.

page 982 note 3. E. Mâlyusz, A mezôvdrosi fejlôdés. Tanulmdnyok a parasztsdg tôrténetéhez Magyarorszdgon a 14. szdzadban. Szerk. Székely Gyôrgy (Formation de bourgades. Études portant sur l'histoire de la paysannerie au xiv* siècle en Hongrie), Budapest, 1933, p. 152.

page 982 note 4. Ibid., p. 140.

page 982 note 5. I. Szabô, La répartition de la population de Hongrie entre les bourgades et les villages dans les années 1449-1586. Studia historica 49, Budapest, 1960.

page 983 note 1. Màlyusz, loc. cit., p. 186.

page 984 note 1. Ce sont : Buda, Esztergom, Fehérvâr, Gyôr, Kassa, Nagyszombat, Pest, Pécs, Sârospatak, Verôce.

page 984 note 2. Karâcsonyi, op. cit., t. I, p. 34.

page 985 note 1. D. Csânki, Magyarorszdg tdrténeti fàldrajza a Hunyadiak kordban (Géographie historique de Hongrie à l'époque des Hunyadi), t. III, Budapest, 1897, p. 20.

page 985 note 2. Ibid., t. I, pp. 287-288.

page 985 note 3. Bàcskai, op. cit., p. 2, formule également de grandes réserves quant au caractère de bourgade de ces agglomérations qui ne sont appelées oppidum qu'une seule fois. C'est lui-même qui a fait remarquer que le nombre de ces agglomérations augmente sans cesse.

page 985 note 4. Csânki, op. cit., t. II, pp. 283 et 288-289.

page 987 note 1. Ibid., t. n, pp. 576, 577.