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Published online by Cambridge University Press: 25 May 2018
1. Parmi les sujets les plus souvent étudiés par les historiens éthiopiens, nous avons : la résistance à l'Italie fasciste, les biographies de figures nationales ou provinciales, l'histoire des minorités ethniques, l'histoire militaire et religieuse et, à un moindre degré, l'histoire économique. Pratiquement rien sur les empereurs antérieurs à Ménélik, à l'exception de Theodoros (1855-1868) ; et je crois n'avoir noté qu'une seule thèse sur Axum. Cela s'explique en partie par la méconnaissance du geez et la difficulté d'accès aux sources historiques classiques. Mais c'est surtout le résultat d'un doute quant à la continuité historique. Entre l'Ethiopie moderne et le vieux royaume amhara, la coupure est beaucoup plus fortement ressentie par les Éthiopiens que par les observateurs étrangers. Pour un Éthiopien du Sud, l'histoire des rois salomoniens n'est pas la sienne, alors qu'il se sent directement concerné par la formation de l'État contemporain.
2. LEWIS, I. M., Nationalism and Self Détermination in the Horn of Africa, Londres, 1983 Google Scholar. DONHAM, D. et James, W., Working Papers on Society and History in Impérial Ethiopia, Cambridge, African Studies Center, 1980 Google Scholar.
3. Proceedings of the Fifth International Conférence of Ethiopian Studies, Chicago, avril, 1978.