Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Le renouveau d'intérêt qu'a suscité récemment le « problème de la ville » dans le monde colonial grec d'Occident n'a pas marché de pair avec un accroissement sensible des données archéologiques concrètes ni même — dans les cas, il faut le dire, assez exceptionnels, où cela était possible — avec l'établissement d'un programme systématique de recherches sur le site des villes antiques. Pour nous limiter à l'Italie méridionale et à la Sicile, les historiens de la colonisation et plus encore ceux de l'urbanisme ont tenté, en s'appuyant sur quelques données éparses et surtout sur les renseignements fournis par la photographie aérienne, de déterminer ce que pouvait être la forme et la structure de quelques unes de ces cités coloniales. Plusieurs essais ont été faits récemment dans ce sens; mais les archéologues n'hésitent pas à noter que ces conclusions s'appuient sur des données très incomplètes et que, pour nous limiter à un point essentiel, il peut être dangereux, en l'absence de recherches systématiques, de faire remonter à la fondation de la cité le plan d'ensemble que l'on croit pouvoir lire sur une photographie aérienne.
page 1104 note 1. Annales, 1966, 3, pp. 553 sq.
page 1105 note 1. Cf. M. L. Bernard, « Les origines de l'urbanisme grec au Ve siècle», in Meander, 1969, XXIV, 10, p. 439.
page 1105 note 2. Cf. pour plus de détails, G. Vallet et F. Villard, MÉFB, 81,1969, pp. 7-35, avec bibliographie.
page 1111 note 1. Asheri, Cf., Distribuzioni di terre nell'antica Grecia, Torino, 1966, p. 11 Google Scholar.