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Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
Paul-Thérèse-David d'Astros, cardinal-archevêque de Toulouse (†1851) est surtout connu des lettrés pour la censure qu'il rédigea sur La Mennais. L'homme n'était pourtant ni un dénonciateur ni un conformiste. Vicaire capitulaire de Paris, grâce à son oncle Portalis, il sut tenir tête à Napoléon, ce qui lui valut de terminer l'Empire dans un cachot de Vincennes. Cependant il ne se distingua pas des nombreux évêques de la première partie du XIXe siècle qui, tout occupés à leur mission pastorale, semblèrent ignorer les transformations de la France d'alors, si ce n'est pour en contrecarrer les nouveautés. Avec cela, il passa pour un très bon évêque, sinon pour un saint. Son cas, donc, est typique.
1. Action pastorale et problèmes sociaux sous la Monarchie de Juillet chez Mgr d'Astros, archevêque de Toulouse, censeur de La Mennais [Bibliothèque de la Société d'Histoire de l'Église de France), Paris, J. Vrin, 1954 ; in-8°, 445 pages.
2. Cambrai (Lille, Anzin), Rouen, Strasbourg (Mulhouse), Lyon (avec Saint-Êtienne), Paris, Marseille, peut-être Autun (Le Creusot). Beaucoup d'évêques ont fait l'objet après leur mort de biographies sans perspectives ; signalons parmi les biographies récentes de valeur : sur Parisis (évêque de Langres, puis archevêque d'Arras, 11856), les trois volumes de Guillemant, Ch., Pierre-Louis Parisis, Paris, 1916-1924Google Scholar et sur Clausel de Montais, le fougueux évêque de Chartres (t 1857), de nombreuses études de E. Sevrin.