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De la fiction dans les archives ? ou le Monstre de 1569

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

David Cressy*
Affiliation:
California State University, Long Beach

Extract

Il s'agit là d'une histoire sur les histoires, sur les témoignages divers et les fragments d'informations qui gravitent autour de la narration d'un récit historique. Elle commence par une plongée dans la culture villageoise de l'Angleterre élisabéthaine, emprunte les voies sinueuses de la gynécologie, des pratiques de sages-femmes, de la justice ecclésiastique, fait un détour par la littérature éphémère des pamphlets et s'achève dans les dossiers des membres du Conseil privé de la reine. En chemin, elle soulève de multiples interrogations sur la vérité et les preuves, la crédulité et la crédibilité, l'authenticité et la vérification, ainsi que sur le caractère insaisissable du récit historique. C'est une histoire qui rapproche les préoccupations des notables locaux et celles du pouvoir central, celles des magistrats laïcs et ecclésiastiques, celles des hommes et des femmes ; c'est également un défi pour l'historien qui doit faire preuve d'imagination et d'humilité quant à la possibilité de jamais donner un sens au passé. Quoi que ces matériaux puissent encore nous apprendre, ils nous obligent à réfléchir aux fondements de nos connaissances et aux critères de « crédibilité d'un récit ». L'un des acteurs de cette histoire déclara in fine: « il n'est rien de si secret qui ne sera percé à jour », mais même lui ne savait pas exactement ce qu'il fallait en penser.

Summary

Summary

In 1569 Agnes Bowker, a servant in Leicestershire, England, allegedly gave birth to a cat. Ecclesiastical and secular officials struggled to understand whether this bestial monstrous birth really happened, or whether it masked some other witchedness such as infanticide or sorcery. The seriousness of their enquiry was heightened by the political, religious and cultural uncertainties of early Elizabethan England. The documentation in this case, including abundant testimony from the midwife, male and female neighbours, and Agnes herself, touches on a broad range of issues: normal and abnormal childbirth, gender relations and sexuality, diabolism and seduction, monstrosity and imagination, the proceedings of community discourse and ecclesiastical.

Type
La Maladie, La Foi et L'Imaginaire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1993

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References

Notes

1. Je tiens à remercier mes collègues de CSULB, Elyse Blankley, Patricia Cleary, Martin Cohen, Edward Gosselin, William Weber et Elizabeth Young, ainsi que Cynthia Herrup, Sybil Jack et Norman Jones, pour leurs commentaires sur les premières versions de cet article. Le titre de l'article renvoie à Davis, Natalie Z., Fiction in the Archives: Pardon Taies and their Tellers in 16th Century France, Stanford, Stanford University Press, 1987 Google Scholar.

2. British Library, Manuscrit Landsowne 101, f. 33.

3. Laslett, Peter, Family Life and Illicit Love in Earlier Generations, Cambridge, 1977, p. 113 Google Scholar ; Laslett, Peter, Oosterveen, K. et Smith, R. M. éds, Bastardy and its Comparative History, Londres, 1980 Google Scholar. Voir aussi Riddle, John M., « Oral Contraceptives and Early-Term Abortificients during Classical Antiquity and the Middle Ages », Past and Present, n° 132, 1991, pp. 3-32, et Edward Shorter, A History of Women's Bodies, New York, 1982, pp. 177224 Google Scholar.

4. Sur les procédures normales de la justice ecclésiastique, voir Ralph Houlbrooke, Church Courts and the People During the English Reformation, 1520-1570,Oxford, 1979, et Ingram, Martin, Church Courts, Sex and Marriage in England, 1570-1640, Cambridge, 1987 Google Scholar.

5. Toutes les citations sont extraites du Manuscrit Landsowne 101, ff. 21-33.

6. Voir Patricia Crawford, « The Construction and Expérience of Maternity in Seventeenth- Century England », dans Fildes, Valerie éd., Women as Mothers in Pre-lndustrial England, Londres, 1990, pp. 338 Google Scholar ; Adrian Wilson, « The Ceremony of Childbirth and its Interpretation » dans id.,pp. 68-107 ; Audrey Eccles, Obstetrics and Gynaecology in Tudor and Stuart England,Kent, Ohio, 1982 ; Gelis, Jacques, History of Childbirth: Fertility, Pregnancy and Birth in Early Modem Europe, Cambridge, 1991 Google Scholar.

7. Cf. Quaife, G. R., Wanton Wenches and Wayward Wives: Peasants and Illicit Sex in Early Seventeenth-Century England, Londres, 1979 Google Scholar. 8. Harborough était une commune et une chapelle dépendant de la paroisse et du domaine seigneurial de Bowden Magna, Leicestershire, sur la rive de la Welland opposée au Northamptonshire. Little Bowden était sur la rive côté Northamptonshire. C'était une région d'élevage, en particulier de bovins, d'ovins et de chevaux.

9. La foire de Harborough commençait le 9 octobre, jour de la Saint Denis, et durait huit jours. Victoria County History of Leicestershire,Londres, 1964, vol. 5, p. 141.

10. La famille Roos accumulait des terres dans le sud du Leicestershire depuis le début de l'ère Tudor. Robert Roos, écuyer, avait été en justice avec Edward Griffin, écuyer, pour des problèmes de terres et de collation de Great Bowden et Harborough en 1543 ; Thompson, A. Hamilton, A Catalogue of Charters and Other Documents Belonging to the Hospital of William Wyggeston at Leicester, Leicester, 1933, pp. 183 Google Scholar, 185-188 ; George F. Farnham, Leicestershire Médiéval Village Notes,Leicester, 1933, vol. 6, p. 233 ; Victoria County History of Leicestershire, vol. 5, Londres, 1964, p. 43. Pour une autre gente dame, conseillère médicale, voir Pollock, Linda, With Faith and Physic: The Life of A Tudor Gentlewoman, Lady Grace Mildmay, 1552-1620, Londres, 1993 Google Scholar.

11. Cf. Forbes, Thomas Rogers, The Midwife and the Witch, New Haven, 1966 Google Scholar ; Barbara Ehrenreich et Deirdre English, Witches, Midwives and Nurses,Old Westbury, NY, 1973. * N.d.T.: Mooncalf:masse de chair mal formée, tumeur, se développant dans la matrice et dont l'origine était attribuée aux effets de la lune (” moon »).

12. Sur les croyances dans les croisements entre espèces et les naissances monstrueuses, voir Pallister, Janis L. éd., Ambroise Paré. On Monsters and Marvels, Chicago-Londres, 1982, pp. 6773 Google Scholar ; Warkany, Josef, Congenital Malformations, Chicago, 1971, p. 15 Google Scholar. Voir également David Cressy, « Monstrous Births and Crédible Report in Early Modem England », article soumis au Journal of British Studies.

13. Cooper, Thomas, Thesavrvs Lingvae Romanae & Britannicae, Londres, 1565 Google Scholar, sub « Mola » ; Crooke, Helkia, Microcosmographia. A Description of the Body of Man, 2° édition, Londres, 1631, pp. 297299 Google Scholar ; Thomas Raynold (à partir du texte latin et allemand d'Eucharius Roesslin), The Byrth of Mankynde,Londres, 1540, diverses éditions dont deux en 1565.

14. Pour les rapports existant entre les chats et la lune, ainsi qu'entre les chats et le diabolisme, voir Howey, M. Oldfield, The Cat in the Mysteries of Religion and Magic, New York, 1956, pp. 28 Google Scholar, 80, 212, 218.

15. P. Crawford, « Construction and Expérience of Maternity », p. 22. Sur le serment prêté par une sage-femme en 1567, voir John Strype, Armais of the Reformation,vol. 1, pt. 2, Oxford, 1824, pp. 242-3. Sur la distinction entre sortilèges, charmes et prières, voir Thomas, Keith, Religion and the Décline of Magic, New York, 1971, p. 41 Google Scholar.

16. Cf. Huet, Marie-Helene, Monstrous Imagination, Cambridge,Mass., 1993, pp. 178 Google Scholar.

17. A. Wilson, op. cit.

18. Christopher Pollard était un jeune homme, récemment ordonné prêtre, et très probablement dépassé par les événements. Selon les libri cleridu diocèse de Lincoln, il fut ordonné prêtre le 4 mars 1568 par l'évêque de Peterborough ; il était pasteur de Houghton (Leicestershire) à l'âge de 26 ans, en 1576, époque où l'évêque le décrit comme « raisonnablement versé dans les Écritures et la langue latine, et enseignant dans sa propre paroisse ». Il était encore recteur en 1602. Foster, C. W., The State ofthe Church in the Reigns of Elizabeth and James I as lllustrated by Documents Relating to the Diocèse of Lincoln, Lincoln Record Society, vol. 23, 1926, pp. 41 Google Scholar, 106, 291.

19. George Walker et William Jenkinson avaient des intérêts commerciaux et terriens mineurs à Harborough. Jenkinson avait récemment bâti des écuries qui empiétaient sur la place du marché. Farnham, Leicestershire Médiéval Village Notes,vol. 6, p. 234 ; Vch Leics.,vol. 5, p. 135.

20. Turpin et Griffin étaient de puissants propriétaires terriens et magistrats sur le limes entre le Leicestershire et le Northamptonshire. Ils étaient tous deux juges de paix, Turpin pour le Leicestershire et Griffin pour le Northamptonshire, et membres des Commissions of Oyer and Terminer(commissions d'audition et de jugement). Le père de Griffin, Sir Edward Griffin Dingley, avait été Attorney Generalsous le règne d'Edouard et de Marie et avait acquis une partie du domaine seigneurial de Harborough et de Bowden Magna. En 1564, les Griffin ajoutèrent « la seigneurie, la ferme de Braybrooke et toutes ses dépendances à Braybrooke et Little Bowden, Northamptonshire » à leurs diverses propriétés. Sir George Turpin fut membre des parlements au début de l'ère élisabéthaine; il possédait des terres à Knaptoft et Carlton Curlieu, et il devint l'intendant de neuf domaines du duc de Suffolk lorsque Lord Henry Grey fut accusé de trahison. Il semble que Griffin ait été un protestant modéré et qu'il ait acquis d'anciens domaines monastiques (bien que son père eût servi sous Marie). Il se peut que Turpin, qui garda un ancien dominicain comme prêtre à Knaptoft, ait été plus conservateur en matière de religion (encore que de tels faits soient notoirement difficiles à établir). Farnham, Leicestershire Médiéval Village Notes,vol. 6, pp. 233, 235 ; Calendar of Patent Rolls, Elizabeth 1,vol. 3, 1563-1566,Londres, 1960, pp. 24, 25, 42, 100, 286, 423 ; Calendar of Patent Rolls, Elizabeth I, vol. 4,1566-1569,Londres, 1964, p. 204 ; Calendar of Patent Rolls, Elizabeth I,vol. 5, 1569-1572, Londres, 1966, p. 17 ; Vch Leics.vol. 5, pp. 77,139; T. E. Hartley éd., Proceedings in the Parliaments of Elizabeth I,vol. 1,1558-1581,Leicester, 1981, p. 146 ; Hoskins, W. G., Essays in Leicestershire History, Liverpool, 1950, p. 86 Google Scholar ; C. W. Foster, State of the Church,p. 39.

21. Vraisemblablement le voyage officiel par Collyweston, Northamptonshire, en août 1566, Nichols, John, The Progresses and Public Processions of Queen Elizabeth, Londres, 1832, vol. 1, p. 204 Google Scholar

22. L'église de St. Mary in Arden, chapelle de Bowden Magna, était un peu à l'écart à l'est de Market Harborough ; le porche date du xiv siècle et est en calcaire et pierre de fer, VCH Leics.,vol. 5, pp. 38, 48.

23. Voir Watt, Tessa Cheap Print and Popular Piety, 1550-1640, Cambridge, 1991 Google Scholar et Spufford, Margaret, Small Books and Pleasant Historiés. Popular Fiction and its Readership in Seventeenth-Century England, Londres, 1981 Google Scholar

24. Parmi les traitements plus anodins conseillés alors pour le mal caduc, signalons le fait de planter trois clous à l'endroit où l'épileptique était tombé, l'absorption de cendres de foie de grenouille dans du vin et toute une gamme de remèdes à base de simples. Thomas Lupton, A Thousand Notable Things(1631, STC 16961 ; éditions plus anciennes à partir de 1579), pp. 44, 75, 147 ; John Parkinson, Paradisis in Sole Paradisus Terrestris. A Garden of AU Sorts of Pleasant Flowers(1629, STC 19300), pp. 194, 335, 344, 456, 477, 502 ; John Gerarde (édition complétée par Thomas Johnson), The Herball or Gênerait Historié of Plantes(1636, STC 11752), pp. 106, 204, 245, 441, 465, 485, etc.

25. Sur la sorcellerie, voir K. Thomas, Religion and the Décline of Magic,pp. 435-583 ; Clive Holmes, « Popular Culture ? Witches, Magistrates, and Divines in Early Modem England » dans Kaplan, Steven L. éd., Understanding Popular Culture: Europe from the Middle Ages to the Nineteenth Century, Berlin-New York-Amsterdam, 1984, pp. 85111 CrossRefGoogle Scholar ; et J. A. Sharpe, « Witchcraft and Women in Seventeenth-Century England: Some Northern Evidence », Continuity and Change,6, 1991, pp. 179-199.

26. Hastings devint Lord Lieutenant(représentant de la Couronne) du Leicestershire en 1559 ; il hérita de son titre de comte en 1560 et fut membre de diverses commissions juridiques du comté. On voyait en lui un protecteur des puritains et un héritier présomptif de la Couronne. Voir Cross, Claire, The Puritan Earl: The Life of Henry Hastings, Third Earl of Huntingdon, 1536-1595, Londres, 1966 CrossRefGoogle Scholar.

27. Malheureusement le registre du Conseil Privé manque pour la période allant de mai 1567 à mai 1570. William Nicholson éd., The Remains of Edmund Grindal,Cambridge, 1863, p. 306.

28. Bullein, William, A Dialogue Against the Fever Pestilence [1564,1573,1578], Bullen, M. W. et Bullen, A. H. éds, Londres, 1888, p. 76 Google Scholar. Je suis redevable à Norman Jones de m'avoir signalé l'œuvre de Bullein. Cf. Jean Céard, La nature et les prodiges: l'insolite au xvr siècle en France,Genève, 1977.

29. Conyers Read, Mr. Secretary Cecil and Queen Elizabeth,Londres, 1955, pp. 431-437; Christopher Hill, « The Many-Headed Monster in Late Tudor and Early Stuart Political Thinking », dans Carter, Charles H. éd., Frotn the Renaissance to the Counter-Reformation, Londres, 1966, pp. 296324 Google Scholar.

30. Nicholas Bullingham fut évêque de Lincoln, 1560-1571

31. Collinson, Patrick, Archbishop Grindal, 1519-1583: The Struggle for a Reformed Church, Londres, 1979 Google Scholar, William Cecil, annobli en 1571 avec le titre de Lord Burghley, avait des attaches solides dans le sud-est des Midlands; Burghley House était proche de Market Harborough ; Cecil représentait le Northamptonshire au Parlement et il connaissait certainement les magistrats instructeurs George Turpin et Edward Griffin. Voir Beckingsale, B. W., Burghley: Tudor Statesman, 1520-1598, Londres, 1967 Google Scholar.

32. Dans l'ordre chronologique, John, D.,A Description of a Monstrous Chyld Borne at Chichester, Londres, 1562 Google Scholar ; The True Report of the Forme and Shape of a Monstrous Childe, Borne at Much Horkeslye… Essex,Londres, 1562 ; Barker, John, The True Description of a Monsterous Chylde, Borne in the lie of Wight, Londres, 1564 Google Scholar ; The True Discription of Two Monsterous Chyldren Borne at Herne in Kent,Londres, 1565 ; Elderton, William, The True Fourme and Shape of a Monsterous Chylde, Which was Borne in Stony Stratforde… Northamptonshire, Londres, 1565 Google Scholar ; Mellys, John, The True Description of Two Monsterous Children… Borne in the Parish of Swanburne in Buckynghamshyre, Londres, 1566 Google Scholar ; H. B., The True Discription of a Child with Ruffes borne in… Micheham in the Countie of Surrey,Londres, 1566 ; The Forme and Shape of a Monstrous Child, Borne at Maydstone in Kent,Londres, 1566. Voir également William Fulwood, The Shape of ii Monsters,Londres, 1562, et The Description of a Rare or Rather Most Monstrous Fish,Londres, 1566.

33. Fenton, Edward, Certaine Secrète Wonders of Nature, Londres, 1566 Google Scholar, traduction de Boaistuau, Pierre, Histoires prodigieuses les plus mémorables qui ayent esté observées…, Paris, 1569 Google Scholar ; rééd. Club Français du Livre, Paris, 1961.

34. Googe, Barnaby, The Popish Kingdom or Reigne of Antichrist[1570], édition Hope, R. C., Londres, 1880, p. 26 Google Scholar ; W. Bullein, Dialogue Against the Fever Pestilence,p. 73.

35. J. Warkany, Congénital Malformations,p. 15 ; Harry Oxorn, Human Labor and Birth, 5’édition (Norwalk, Ct., 1986), pp. 113-151, 309.

36. Thomas Heywood, The Hiérarchie of the Blessed Angells(1635, STC 13327), p. 541. Voir, pour le cas d'une femme du Norfolk en 1668, Marjorie Hope, Nicolson éd., Conway Letters… 1642-1684,New Haven, 1930, p. 294. Pour le cas du Hampshire, voir Thomas Lanfiere, The Wonder of Wonders,dans Rollins, Pack of Autolycus,pp. 185-190. Pour le cas de Mary Toft, voir S. Selioman, A., «Mary Toft — The Rabbit Breeder », Médical History 5, 1961, pp. 349360 Google Scholar ; R. Manningham, An Exact Diary of What was Observ'd during a Close Attendance upon Mary Toft,1726 ; Eccles, Obstetrics and Gynaecology,66.

37. Voir, par exemple, White, Hayden, Tropics of Discourse: Essays in Cultural Criticism, Baltimore, 1978 Google Scholar ; Dominick Lacapra, History and Criticism,Ithaca, NY, 1985 ; Novick, Peter, That Noble Dream: The « Objectivity Question » and the American Historical Profession, New York, 1988 Google Scholar ; Joan W. Scott, « The Evidence of Expérience », Critical Inquiry,17, 1991, pp. 773-797 ; James Chandler, Arnold I. Davidson, et Harootunian, Harry, « Questions of Evidence », Critical Inquiry, 18, 1991, pp. 7678 Google Scholar ; Ginzburg, Carlo, « Checking the Evidence: The Judge and the Historian », Critical Inquiry, 18, 1991, pp. 7992 Google Scholar.

38. Howey, , The Cat in the Mysteries of Religion ; Thomas, Keith, Man and the Natural World, New York, 1983, pp. 76 Google Scholar, 109. Voir également A Marvelous Hystory Intituled Beware the Cat,Londres, 1570.