1. A la question que soulève la participation de l'Église officielle aux cérémonies moyenâgeuses qui semblent à première vue antireligieuses, phénomène commun à l'ensemble de l'Europe, les auteurs soviétiques donnent ainsi une réponse sensiblement analogue à celle des spécialistes occidentaux. Cf. R. J. Jakobson, « Le mystère burlesque du Moyen Age », Critique, n° 322, mars 1974, pp. 261-289.

2. Cette filiation n'est pas la seule. L'étude sur le rire se situe d'une part dans le sillage du formidable travail d'érudition et de restitution de textes anciens mené depuis les années 1950 par les historiens et les linguistes soviétiques — le nom de Ja. S. Lur'e est ici incontournable — et de l'autre dans un contexte interdisciplinaire développé autour de la sémiotique, dont les représentants les plus connus sont Ju. Lotman et B. Uspenskij et les Uëenye Zapiski de l'Université de Tartu.

3. « Novye aspekty izuCenija kul'tury Drevnej Rusi », VoprosyLiteratury, nc 3,1977, pp. 148-166.