page 396 note 1. Vidier, A., L'historiographie à Saint-Benoît-sur-Loire et les miracles de saint Benoît, Paris, Picard, 1965.Google Scholar

page 396 note 2. Southern, R. W., Saint Anselm and his Biographer, Cambridge University Press, 1963.Google Scholar

page 396 note 3. Spkandel, R., Ivo von Chartres und seine Stellung in der Kirchengeschichte. Anton Hersemann, Stuttgart, 1962.Google Scholar

page 396 note 4. Qui semble avoir curieusement relâché son attention lors de la lecture des épreuves, et qui a laissé passer un certain nombre de coquilles, dont celle, amusante, qui, à la page 74 a changé l'érudit Siméon Luce en Sainte Lttce!

page 396 note 5. Il s'agit de textes édités, dans le cadre des publications de l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes du Centre National de la Recherche Scientifique, par R. H. Bautier (curieusement confondu avec J. Schneider par l'éditeur, p. 243) : la Vie de Robert le Pieux d'Helgaud, dont je viens de voir le premier exemplaire aujourd'hui même où j'écris ce compte rendu, la Vie de Gauzlin et un recueil d'oeuvres historiques d'Abbon (à paraître). L'éditeur annonce également (p. 11, n. 37) la préparation d'une nouvelle édition des Miracles de saint Benoît par K. F. Webner.

page 397 note 1. Schmitt, F. S., o.s.b., Sancti Anselmi Cantuariensis archiepiscopi opéra omnia, Londres-Edimbourg, I-VI, 1938-1961.Google Scholar

page 397 note 2. L. Kalinowski, « Geneza Piety sredniowiecznej » (Genèse de la Pietà médiévale, en polonais), in Prace Komisji Historii Sztuki, X, 1952 ; Berliner, R., « Bemerkungen zu einigen Darstellungen des Erlôsers als Schmerzensmann », in Dos Munster , IX, 1956.Google Scholar

page 397 note 3. Les actes du congrès international du IXe centenaire de l'arrivée d'Anselme au Bec, Spicilegium Beceense, Paris 1959, aident excellemment à situer Anselme dans un contexte monastique. Sur ce point, ;dom Jean Leclerc, qui a reconnu que saint Anselme « par bien des aspects de son oeuvre, appartient à la scolastique », a raison d'en faire un des grands témoins de la « théologie monastique » (L'amour des lettres et le désir de Dieu, Paris 1957, notamment p. 204). S. Vanni Rovighi a récemment montré que le xne siècle n'a pas ignoré saint Anselme (” Notes sur l'influence de saint Anselme au xn6 siècle », in Cahiers de Civilisation médiévale, 1964/4 et 1965/1) mais prouve seulement que son influence n'a été forte que chez les « Scolastiques monastiques » —-tels que les Victorins. J. Chatillon a justement remarqué (Spicilegium Beccense, I, p. 213) « que les auteurs du xne siècle ont été un peu déconcertés par l'originalité de l'argument anselmien et qu'ils ont donc hésité aussi bien à l'utiliser qu'à le critiquer ». Les facteurs de la personnalité renforcent les données sociologiques. Saint Anselme reste un géant quelque peu isolé, sur les épaules de qui les scolastiques du xne siècle n'ont su ni pu monter.

page 398 note 1. R. W. Southern a donné en même temps une édition avec traduction anglaise de la Vita Anselmi dans les Nelson's Médiéval Texts (1962), tandis que G. Bosanquet a donné en 1964 une traduction anglaise de VHistoria Novorum in Anglia.

page 398 note 2. Cf. le remarquable article de W. von den Steinen, « Humanismus um 1000 », in Archivfùr Kulturgeschichte, 46, 1964, consacré essentiellement à Hildebert de Lavardin. C'est le versant poétique de cet humanisme dont Yves de Chartres représenterait le versant canonique.