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Variations nycthémérales de l'activité phosphatase alcaline d'une Diatomée : Synedra capitata et de deux Cyanobactéries : Microcystis aeruginosa et Aphanizomenon flos aquae

Published online by Cambridge University Press:  01 February 2009

H. Giraudet
Affiliation:
Laboratoire de Biologie Animale et Appliquée, Université J. Monnet, 23 rue du Dr P. Michelon, F-42023 Saint-Etienne Cedex 2, France
D. Abrial
Affiliation:
Laboratoire de Biologie Animale et Appliquée, Université J. Monnet, 23 rue du Dr P. Michelon, F-42023 Saint-Etienne Cedex 2, France
J.-L. Berthon
Affiliation:
Laboratoire de Biologie Animale et Appliquée, Université J. Monnet, 23 rue du Dr P. Michelon, F-42023 Saint-Etienne Cedex 2, France
B. Buisson
Affiliation:
Laboratoire de Biologie Animale et Appliquée, Université J. Monnet, 23 rue du Dr P. Michelon, F-42023 Saint-Etienne Cedex 2, France
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Abstract

L'activité phosphatase alcaline (APA) (EC: 3.1.3.1) de 3 peuplements quasi monospécifiques dominés successivement par Synedra capitata (Diatomée), Microcystis aeruginosa et Aphanizomenon flos aquae (Cyanobactéries) présente une périodicité nycthémérale avec des caractéristiques propres à l'espèce. Dans des conditions expérimentales rigoureusement identiques, l'APA moyenne de Microcystis aeruginosa est 32 fois plus importante (par unité de biomasse) que celle de Synedra capitata et 3 fois plus élevée que l'activité phosphatasique d'Aphanizomenon flos aquae. En conditions LD (16 : 8), l'activité enzymatique de Synedra capitata et d'Aphanizomenon flos aquae atteint des valeurs maximales durant le jour (de l'ordre de 425 µmol pNPP/l/h à 5h, 11h et 17 h pour la Diatomée et d'environ 850 µmol pNPP/l/h à 11 h, 15 h et 19 h pour la Cyanobactérie) alors que celle de Microcystis aeruginosa est maximale au début de la nuit (de l'ordre de 1500 µmol pNPP/l/h à 21 h). Enfin, les activités enzymatiques moyennes de Synedra et d'Aphanizomenon sont maximales quand ces espèces se trouvent en obscurité permanente et minimales en éclairement permanent. Les résultats inverses s'observent avec Microcystis aeruginosa. Les espèces phytoplanctoniques sont donc inégales dans leur aptitude à transformer le phosphore organique en orthophosphate grâce aux phosphatases. Cette différence de comportement enzymatique pourrait représenter un critère explicatif supplémentaire des successions écologiques observées au sein des communautés phytoplanctoniques.

Type
Research Article
Copyright
© Université Paul Sabatier, 1998

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